02 Juil

Happengo, un « Google Maps » pour les personnes en situation de handicap

Né à Toulouse, ‘Happengo’ est un moteur de recherche conçu pour faciliter la mobilité des personnes en situation de handicap visible ou non visible. Ce « Google Maps » référence l’accessibilité des établissements en fonction de l’handicap de l’internaute. Cette innovation est lancée officiellement ce mardi 2 juillet.

© HappenGo

Happengo veut devenir le « Google maps » des personnes en situation de handicap visible ou non visible.

« La plateforme permet de trouver un établissement, un lieu ou un service selon votre profil et vos besoins, avec le bon niveau de description sur son accessibilité » explique Valérie Portoles, co-fondatrice. 

En fonction de son handicap ou de sa mobilité, il est possible de filtrer les lieux et faciliter ainsi le quotidien. « L’objectif est de favoriser un mode de vie plus libre » complète-t-elle.

Ce moteur de recherche s’adresse à la fois aux handicapés (moteurs, visuels, auditifs,..), aux personnes atteintes de maladies invalidantes mais aussi aux seniors, aux femmes enceintes ou aux blessés temporaires.

Happengo « permet aussi de repérer un professionnel ou une structure de service dans les domaines de la santé, du paramédical, du droit, du transport, des associations et plus encore« .

L’application est entièrement gratuite pour les utilisateurs. Le modèle économique repose sur les professionnels ou les organisations qui souhaitent y figurer. Chaque demande est ensuite vérifiée et validée par les administrateurs afin de « garantir l’information » précise Valérie Portoles. 

Après plusieurs mois de rodage (le site web est en ligne depuis décembre 2018), Happengo est lancé officiellement ce mardi 2 juillet à Cornebarrieu.

Le service a été imaginée par 4 Toulousaines : Valérie Portoles (chef de projet chez Capgemini), Valérie Subra (qualiticienne de formation et d’expériences), Joany L’Ecuyer Mabille, (directrice de communication) et Béatrice Eloy (directrice d’une résidence hôtelière).

L’objectif est de favoriser le tourisme et le déplacement des individus concernés par un handicap. En France, cela représente 12 millions de personnes selon l’ORCIP, sans oublier les aidants et les 20 millions de seniors. Happengo veut d’ailleurs se déployer rapidement dans l’hexagone et en Europe.

>>> Pour le tester : www.happengo.com

Julien Leroy

01 Juil

Les 3 chiffres à retenir sur l’emploi numérique en Occitanie

© Bruno Levesque / MaxPPP

L’INSEE a dévoilé, ce vendredi 28 juin, une étude sur l’économie et l’emploi numérique en Occitanie. Voici les 3 chiffres clés à retenir.

197.000 emplois numériques

La région compte 97.600 emplois liés au secteur du numérique, soit 4,4 % de l’emploi régional. Des statistiques qui datent de 2016.

L’Occitanie se classe ainsi au 3e rang des régions françaises derrière l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.

Par ailleurs, l’emploi numérique progresse bien plus vite que l’emploi total (+ 10,6 % entre 2007 et 2016 contre + 6,0 %) ;

21 emploi sur 2 est situé à Toulouse

Sans surprise, les deux principales villes d’Occitanie concentrent 75% des emplois liés au secteur du numérique, soit 71.400 collaborateurs.

Toulouse est évidemment en tête de ce duo avec 51.500 emplois. La ville rose se classe comme la 3e ville de France après Paris et Lyon.

L’INSEE note que d’autres bassins d’emploi se développent, notamment autour de Nîmes (3700 emplois), Perpignan (2700) ou Tarbes-Lourdes (1700).

3Une région plus dépendante que ses voisines

En Occitanie, 45.400 emplois salariés du numérique dépendent d’un centre de décision situé hors de la région. Cela représente 66 % du secteur.

Par conséquence, l’Occitanie est plus dépendante que dans les trois régions limitrophes. Les taux de dépendance s’élèvent à 62 % en Auvergne-Rhône-Alpes et à 64 % en PACA et Nouvelle-Aquitaine.

>>> Etude complète de l’emploi du numérique en Occitanie par l’INSEE : cliquez ici

Julien Leroy

26 Juin

Quel est le point commun entre les applications Siri, Leetchi, Once et SchoolMouv ?

© FREDERIC CHARMEUX / MaxPPP

Réponse : Toulouse.

Ces applications sont aujourd’hui installées sur des millions de smartphones ou de tablettes. Des incontournables inventés ou fondés par des Toulousains !!

Exemple avec la célèbre cagnotte en ligne « Leetchi » et ses 10 millions d’utilisateurs. Elle a été fondée en 2009 par Céline Lazorthes, née à Toulouse. Idem pour Shannon Picardo. A 17 ans, il crée SchoolMouv. 6 ans après, sa plateforme est n°1 français du soutien scolaire en ligne avec 1 million d’élevés accompagnés. 

Once a également conquis le cœur de 8 millions d’Européens pour devenir l’une des plus importantes applications de rencontres en ligne. Basée en Suisse mais elle a été imaginée par le Toulousain Jean Meyer.

Enfin, l’assistant vocal « Siri » installé sur tous les Ipad et Iphone d’Apple, a été co-inventé par Luc Julia, né dans la ville rose. Ce spécialiste de l’IA et des objets connectés dirige aujourd’hui l’innovation chez Samsung.

A cela, il ne faut pas oublier les deux réseaux « made in Toulouse » qui fonctionnent dans l’ombre de l’Internet.

Sigfoxcréée un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses. Parallelement, Lyra Network sécurise les paiements en ligne et les terminaux de carte bleue dans le monde entier. Le groupe connecte plus de 3 millions terminaux de paiement dans le monde et revendique plus de 11 milliards de transactions en 2018.

Julien Leroy

25 Juin

A Toulouse, At Home a (enfin) trouvé des grands locaux pour accueillir ses 40 start-up

Exclusivité. Depuis 14 mois, la plus grande communauté de startups de Toulouse, cherchait un lieu (assez grand) pour rassembler ses 40 jeunes pousses et ses 400 collaborateurs. D’ici fin juillet, At Home va emménager dans le quartier Compans-Caffarelli dans un espace de 1300 m2. Les sites actuels seront progressivement fermés.

© At Home

Actuellement, l’accélérateur At Home, accueille une quarantaine de startup et près de 400 personnes sur 3 sites toulousains : les bureaux historiques prés d’Esquirol, le local rue Marchand et la dernière collocation située rue du Languedoc en face du marché des Carmes. Sans oublier, un site à Paris. 

Pour répondre à la demande, At Home cherchait depuis 14 mois, des nouveaux locaux en centre-ville. Aujourd’hui, c’est fait.

Arnaud Thersiquel, CEO d’At Home, a annoncé, ce mardi 25 juin, la naissance d’un nouveau campus dans le quartier Compans-Caffarelli à Toulouse.

« Ce projet mêlant art de vivre, partage de connaissances et croissance entrepreneuriale prendra place dans les anciens locaux de la Direction Régionale des Douanes de Toulouse et de la DREAL, au 3 rue Alaric II, dans le bâtiment du Médéric » précise-t-il.

La communauté prendra possession des lieux à partir du mois de juillet 2019.

Parallèlement, les 3 autres sites seront fermés « pour tout rassembler en un seul » raconte Arnaud Thersiquel,.

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. L’idée est de permettre aux jeunes entrepreneurs « d’externaliser l’immobilier » rappelle Arnaud Thersiquel. La structure propose également un accompagnement pour développer son activité.

Avec des bureaux à Toulouse et Paris, la structure accueille au total 40 entreprises dont Liberty Rider, Noova, Yestudent, SchoolMouv, Catspad et Demooz. 

Julien Leroy

Quand un robot toulousain devient une épreuve du Bac

Insolite. Les robots agricoles du Toulousain Naïo Technologies sont de plus en plus présents, y compris dans un sujet du baccalauréat de 2019 !

© Naïo Technologies

Ce lundi 24 juin, les 30.000 lycéens français de l’option « Sciences de l’Ingénieur » du bac S, ont été invités à plancher sur « Dino », un robot de désherbage autonome conçu par Naïo Technologies. Aujourd’hui, cette start-up toulousaine est le leader européen des robots agricoles et viticoles.

Les candidats avaient ainsi, 4 heures pour étudier le fonctionnement de ce robot unique. 27 questions étaient à compléter.

Il faudra attendre début juillet, pour savoir si ce sujet aux couleurs locales, a porté chance.

En attendant, l’équipe de Naïo Technologies est fière de cette reconnaissance. « Que l’on soit une source d’inspiration pour le bac, c’est une mini gratification » m’avoue un des membres.


Julien Leroy

24 Juin

Anti-gaspillage alimentaire : 30.000 Toulousains utilisent « Too Good To Go »

© MaxPPP

L’application Too Good To Go tente de lutter contre le gaspillage alimentaire à Toulouse et en France.

Elle met en en relation commerçants et utilisateurs pour sauver leurs invendus, en fin de journée, sous la forme de paniers vendus à petit prix.

L’objectif est de limiter, au maximum, les 10 millions de tonnes de nourriture jetées chaque année en France. Des pertes qui représentent 16 milliards d’euros et 15 millions de tonnes de CO2, selon une étude de l’Ademe.

Après 3 ans d’existence, Too Good To Go revendique un réseau de 9000 commerçants en France. « Un effort commun qui a permis de sauver plus de 6 millions de repas en France » précise l’équipe de l’application.

A Toulouse, Too Good To Go rencontre également le succès depuis son lancement en janvier 2017.

Après Paris, la ville rose a été la première métropole a bénéficié de cette appli anti-gaspi. Aujourd’hui, elle a séduit 230 commerces et plus de 30.000 utilisateurs. 150.000 repas ont été ainsi économisés. « Sur les 3 derniers mois, Toulouse est en 4e position nationale après Paris, Lyon et Bordeaux » précise la startup.

Too Good To Go est aussi présent dans plusieurs villes de Midi-Pyrénées dont Labège, Montauban, Cahors, Albi, Castres ou Tarbes.

Crée à Paris, Too Good To Go est le leader national du secteur. Il a déjà noué des partenariats avec la grande distribution (Carrefour, Biocoop,…), des enseignes de la restauration (Exki) et des milliers de commerces de proximité.

Julien Leroy

22 Juin

Santé : « Mon Ordo », l’application qui remplace l’ordonnance à la pharmacie

Inventée à Toulouse, « Mon Ordo » permet d’avoir son ordonnance de médicament directement sur son smartphone. On peut ensuite la conserver, l’envoyer à sa pharmacie et être alerté en cas de renouvellement. Une application prometteuse.

© Mon ordo / Sébastien Bonnet

La nouvelle application « Mon Ordo » est quelque sorte le « Doctolib » du pharmacien.

L’application d’abord de digitaliser son ordonnance afin de l’avoir directement sur son smartphone. Cette dématérialisation permettra d’économiser « 1 million d’ordonnances papiers par an en France, soit 430 hectares de forêt » assure Sébastien Bonnet, le cofondateur.

Au-delà du geste écologique, « Mon Ordo » veut surtout en finir avec les problèmes quotidiens de l’ordonnance papier : « entre ceux qui la perdent, ceux qui l’oublient et ceux qui ratent le renouvellement. Cela pose de gros problèmes aux pharmaciens » estime le concepteur.

C’est ainsi que l’application mobile permet « de géolocaliser la pharmacie la plus proche de chez vous, d’envoyer ses ordonnances afin de commander des médicaments et d’être averti au moment du renouvellement » résume-t-il.

Chaque dossier est entièrement sécurisé via un système de blockchain (technologie de stockage et de transmission d’information sans organe de contrôle) affirment les deux concepteurs.

« Mon Ordo » offre également la possibilité de prendre rendez-vous avec son pharmacien et de le contacter par messagerie.

Bientôt disponible à Toulouse

Entièrement gratuite pour le particulier, elle est payante pour le médecin et le pharmacien. Reste à convaincre le maximum de professionnels de santé pour pérenniser l’innovation et assurer le business model. En attendant, une version béta est en cours de test sur Toulouse.

L’application a été imaginée par deux jeunes toulousains. Sébastien Bonnet (30 ans) est docteur en pharmacie et Marc Cosmin (27 ans), ingénieur développement. Les deux amis sont accompagnés par un spécialiste de l’IA et du Blockchain. 

La start-up cherche un incubateur pour se développer. Une levée de fonds est également prévue. A suivre…

Plus d’info sur monordo.com

Julien Leroy

20 Juin

Aide humanitaire : une application toulousaine sélectionnée pour le Forum de Paris sur la Paix

A Toulouse, l’ONG Danaides développe l’application « P2PR2P » qui sécurise l’aide humanitaire dans les pays en guerre. La solution innovante a été choisie ce mardi 18 juin, pour le prochain Forum de Paris sur la paix qui se déroulera au mois de novembre.

© ZHANG MENG /MAXPPP

Initié en 2018 par Emmanuel Macron, le Forum de Paris sur la Paix (Paris Peace Forum) pressente des projets et des solutions innovantes qui visent à améliorer la paix, l’environnement, la culture ou l’éducation dans le monde.

Cette année, ce rendez-vous international a reçu plus de 700 candidatures venant de 115 pays.

Parmi elles, l’application toulousaine « P2PR2P » a été sélectionnée ce mardi 18 juin, dans la catégorie « Nouvelles technologies ». Le projet sera présenté à la prochaine édition du Forum, du 11 au 13 novembre 2019 à la Grande Halle de La Villette à Paris.

« P2PR2P » est une plateforme en ligne qui sécurise l’aide humanitaire dans les pays en guerre. Elle permet de mettre en relation directement les donateurs avec la population civile locale. « L’application peut distribuer plusieurs types de ressources (informations, relations, matériel médical,…) par le biais d’une myriade de petits canaux, à la fois fiables et adaptés à la demande et aux situations locales » explique Stéphanie Lamy, la conceptrice.

Tous les échanges sont cryptés et privés. « Cela évite à des acteurs étatiques d’être tentés de détourner les canalisations d’aide humanitaire afin de financer leur propre effort de guerre » complète-t-elle.

L’application est en cours de développement par l’ONG Danaïdes. Basée à Toulouse, l’association a été fondée en 2017 par Dr. Félix Blanc et Stéphanie Lamy, qui se sont rencontrés à « Internet sans frontières ». Félix Blanc est philosophe de la guerre. Et la Toulousaine Stéphanie Lamy a déjà mené plusieurs opérations humanitaires. Ils sont actuellement aidés par le professeur Richard Brooks de l’Université de Clemson (USA).

Son lancement est prévu à la fin de l’année. « D‘abord au Soudan et en Libye » explique Stéphanie Lamy avant un déploiement en Syrie.

En attendant, cette sélection au forum de la paix va offrir une belle visibilité à l’innovation toulousaine et convaincre d’éventuels investisseurs. « Nous cherchons dans un premier temps des fonds locaux » précise-t-elle. Parallèlement, Stéphanie Lamy vient d’ouvrir une campagne de crowdfunding sur Helloasso.

Julien Leroy

19 Juin

Quand « Cash investigation » fait exploser le site web de l’association ariégeoise Kokopelli…

Insolite. Ce mardi 18 juin, l’émission de France 2 « Cash Investigation » était consacrée à la mainmise des multinationales sur les semences agricoles et aux associations qui résistent. Parmi les opposants à cette standardisation des fruits et légumes, le reportage citait « Kokopelli » basée en Ariège. Une visibilité médiatique qui a provoqué un pic de fréquentation sur leur site internet, entraînant son plantage durant plusieurs heures.

Capture écran / crédit cash investigation

« Vers 22h00, lorsque l’émission a parlé de Kokopelli avec l’interview de notre président Ananda Guillet, notre site internet a connu un pic de fréquentation avec plus de 20.000 connexions » raconte Anita Siegrist, la responsable de la communication de l’association ariégeoise Kokopelli.

« Le site n’a pas tenu le choc » poursuit-elle. Résultat : le site internet était inaccessible durant 2 heures. « Notre hébergement ne prévoit pas autant de connexions simultanées« .

Ce bug technique inattendue n’entame pas la joie de l’équipe de Kokopelli, heureuse de cette visibilité médiatique.

Ce mardi 18 juin, l’émission de France 2 « Cash Investigation » (présentée par Elise Lucet) était consacrée à la mainmise des multinationales sur les semences agricoles. L’enquête de Linda Bendali évoque également les associations, artisans et agriculteurs qui résistent à cette industrialisation du végétal.

Depuis 26 ans, l’association Kokopelli est l’un des principaux opposants français. Basée au Mas d’Azil en Ariège, elle distribue des semences biologiques, libres de droits et et reproductibles. Le collectif sensibilise aussi le grand public aux dérives de la grande distribution et des lobby agricoles. 

Au lendemain de la diffusion, le site web de Kokopelli enregistre encore, un nombre de visiteurs record.

Julien Leroy

18 Juin

Occitanie Data désigne son délégué général…

Crédits : FELIPE TRUEBA / MaxPPP

Olivier Auradou est désormais délégué général du nouveau « Occitanie Data ».

Né en avril 2019, ce cluster veut faciliter les échanges entre les collectivités locales et les acteurs privés de la Data. Au total, le club compte 19 membres fondateurs dont Qwant.

A terme, Occitanie Data veut devenir l’un des acteurs incontournables de la région dans l’économie des données.

Pour y parvenir, le cluster a dévoilé ce mardi 18 juin, le nom de son premier délégué général : Olivier Auradou. Une nomination qui peut surprendre car ce Toulousain de 40 ans était auparavant… journaliste dans la presse écrite. Mais aujourd’hui, ce spécialiste du numérique veut entamer une nouvelle carrière. 

« Après plus de 16 années en tant que journaliste, voici que j’entame ma deuxième vie professionnelle. Nouveau domaine, nouveau métier,nouveau challenge. La chance ne sourit qu’aux audacieux ! » avoue-t-il. 

Un nouveau métier qui sera chargé de « faire tourner l’asso, sur le plan admin, mais aussi gérer les appels à projets, être le coordinateur entre les 19 structures membres, faire de la communication » détaille-t-il.

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