24 Mar

IoT : la start-up toulousaine Ubleam lève 1,2 million d’euros pour son logo connecté

La start-up Ubleam annonce, ce vendredi 24 mars, une levée de fonds de 1,2 millions d’euros. Un tour de table bouclé grâce à son partenariat avec Air Liquide. La jeune pousse basée à Labège près de Toulouse, va ainsi connecter 20 millions de bouteilles de gaz.
© Ubleam

© Ubleam

Après sa levée de fonds en 2012, la start-up toulousaine Ubleam annonce, ce 24 mars, une levée de fonds de 1,25 millions d’euros. Un tour de table bouclé avec Alto Invest, Sigma Innovation et Aliad, le fonds d’investissement d’Air Liquide.

Cet investissement va permettre à Ubleam de passer à la vitesse supérieure en développant son « Bleam », un logo intelligent connecté. Il suffit de le scanner, avec son smartphone, pour accéder aussitôt à des données numériques (site web, statistiques, blog, contenus commerciaux, photo,…).

Cela ressemble au fameux code QR. Mais l’invention toulousaine offre davantage d’informations (vidéo, coordonnées, photo,…) et fonctionne sous tous les angles. Cette carte de visite du futur s’adresse à la fois aux particuliers et aux professionnels.

Ubleam va équiper 20 millions de bouteilles de gaz

D’ailleurs, l’invention de la jeune pousse toulousaine intéresse vivement l’un des nouveaux investisseurs, Air Liquide. Le groupe spécialiste des gaz industriels souhaite déployer le tag connecté sur ses 20 millions de bouteilles de gaz. « Notre Bleam va permettre de lire le manomètre en réalité augmentée et de calculer ce qu’il reste dans la bouteille d’oxygène par exemple » précise Samuel Boury, l’un des co-fondateurs d’Ubleam. La mise en service est prévue pour mai 2017 notamment dans les secteurs de la santé ou de l’industrie.

Créée par Samuel Boury et Olivier Mezzarobba, la start-up avait déjà mis au point un projet similaire, en 2015, avec le biscuit connecté de la clinique Pasteur de Toulouse. Depuis, Air France, Michelin ou Continental font partis de ses clients.

Aujourd’hui, Ubleam compte 12 salariés et envisage de recruter d’ici les prochains mois.

>> Plus d’info sur le site d’Ubleam : http://www.ubleam.com/

Julien Leroy

20 Mar

Start-up : Devenir un as de la conduite avec l’objet connecté « Akolyt »

Comment devenir un as de la conduite ou de la mécanique en quelques clics ? C’est possible avec un petit objet connecté baptisé « Akolyt », développé par Drust. Cette start-up parisienne vient de s’installer à l’IoT Valley de Labège, près de Toulouse.

© drust

© drust

« Akolyt » débarque à Toulouse. Ce petit objet connecté est destiné à tous les automobilistes. 

Une fois branché sur la prise diagnostic de la voiture (utilisée par les garagistes), « Akolyt » livre, via le smartphone, des conseils de conduite pour réduire sa consommation d’essence, localise la voiture sur un parking et archive les trajets. L’application offrira (prochainement) un diagnostic d’entretien du véhicule avec rappel de la prochaine vidange. L’objet fonctionne avec 98% des modèles commercialisés en Europe depuis 2009.

« La solution permet d’améliorer ses performances de conduite, suivre ses économies et faire partie de la communauté des superdrivers » précisent les fondateurs.

Commercialisé depuis novembre 2016, ce bijou technologique a été mis au point par trois amis et anciens ingénieurs chez PSA : Michaël Fernandez, Pascal Galacteros, et Orent Pignal. Ils ont ainsi fondé leur start-up, Drust, en 2014. Aujourd’hui, la société compte 25 salariés.

En attendant qu’Akolyt trouve son public, la jeune pousse a installée une partie de son équipe, à l’IoT Valley de Labège, près de Toulouse. Ce site rassemble une cinquantaine de start-up, dont Sigfox, dédiée aux objets connectés.

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Mars 2017 :


Tout Ce Qui Buzz – Akolyt

>> Plus d’info sur : drust.io/fr/accueil/

Julien Leroy

28 Fév

IoT : la start-up toulousaine Sigfox connecte les… rhinocéros d’Afrique

Le réseau d’objets connectés de Sigfox s’étend partout dans le monde y compris dans la savane africaine. La start-up de Labège, près de Toulouse, annonce ce mardi, avoir mené durant 6 mois, une expérimentation d’un nouveau système de suivi à distance des rhinocéros en Afrique afin de pouvoir mieux les protéger.

© MaxPPP

© MaxPPP

Le toulousain Sigfox connecte désormais les rhinocéros d’Afrique.

L’expérimentation vient d’être dévoilée ce mardi 28 février, lors du Mobile World Congress 2017 de Barcelone.

Entre juillet 2016 et février 2017, Sigfox Foundation a développé un nouveau système de suivi à distance et équipé 10 rhinocéros d’une réserve naturelle située au sud de l’Afrique. 

Baptisée « Now Rhinos Speak », ce projet s’est réalisé avec le « partenariat de trois des plus grandes organisations internationales dédiées à la conservation de l’espèce : International Rhino Foundation (USA), Save the Rhino (UK), et Lowveld Rhino Trust (Afrique) »  annonce le communiqué de presse.

Pourquoi connecter des rhinocéros ? 

L’expérimentation vise à comprendre davantage « l’environnement naturel des rhinocéros«  annonce Sigfox. Car, l’animal est menacé de disparition d’ici 10 ans. « Selon l’organisation Save the Rhino, on ne compte plus que 29 000 rhinocéros dans le monde, contre 70 000 il y a 50 ans » précise la start-up toulousaine.

Ce test grandeur nature est la première étape d’un vaste programme.

« Notre objectif, avec le concours des meilleurs spécialistes des rhinocéros, est d’aider à produire 29 000 capteurs connectés pour surveiller tous les rhinocéros vivants sur notre planète » indique Marion Moreau, directrice de Sigfox Foundation.

En janvier 2016, Sigfox avait déjà lancé le programme « Power Of Low », un réseau d’objets connectés pour protéger l’environnement. Une première expérimentation avait été menée à la station polaire Princesse-Elisabeth en Antarctique.

La start-up basée à Labège près de Toulouse, est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. Une première mondiale. Sigfox est déjà présent dans 20 pays et enregistre plus de 7 millions d’objet connectés. 

Julien Leroy

22 Fév

La start-up toulousaine Catspad invente le 1er distributeur connecté d’eau et de croquettes pour… chat

Catspad est le premier distributeur intelligent d’eau et de croquettes pour chat. Une innovation mise au point par deux Toulousains. Le produit sera commecialisée d’ici avril 2017.

@ Catspad

@ Catspad

Comment nourrir son chat lorsque nous partons en vacances ?

La start-up toulousaine Catspad a trouvé la solution avec le premier distributeur connecté d’eau et de croquettes pour chat !

Développer depuis 18 mois avec des vétérinaires, la gamelle permet de nourrir son compagnon avec de petites portions bien définies et pesées au gramme près. Le réservoir étanche peut contenir jusqu’à un mois de croquettes.

L’invention est également équipée d’une fontaine d’eau comprenant un purificateur. Une première mondiale en matériel de matériel animalier.

L’objet IoT fonctionne à distance via son smartphone. L’application télécommande le distributeur et propose des programmes de nutrition.

Catspad sera commercialisé à partir d’avril 2017. D’ici là, l’équipe des deux fondateurs, Julie Leleu et Brice Cavelier, viennent de décrocher un trophée de l’innovation au dernier CES de Las Vegas.

> Plus d’info en image avec ma chronique (n°48) dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3(à la 37e minute) – Février 2017 :


9H50 le matin en Occitanie

>> Plus d’info sur : catspad.com

Julien Leroy

31 Jan

Silver Economie & IoT : la start-up toulousaine Telegrafik lève 1 million d’euros

Les Toulousains de Telegrafik ont annoncé, ce lundi, une levée de fonds d’un million d’euros. Un somme qui va permettre de commercialiser leur solution de téléassitance d’objets connectés, dédiée aux personnes âgées.

@ Telegrafik

@ Telegrafik

L’année 2017 commence bien pour la start-up Telegrafik et l’écosystème numérique toulousain. La jeune pousse de la silver économie a annoncé, ce lundi 30 janvier, une levée de fonds de 1 million d’euros. 

Une tour de table bouclé grâce aux investissements de plusieurs partenaires : « Citizen Capital, Aviva Impact Investing France (géré par le Comptoir de l’Innovation), la coopérative de financement Initiatives pour une Economie Solidaire, ainsi que par le réseau des Business Angels des Grandes Écoles, le family office Financière de Blacailloux, des Business Angels et BPI France Financement » détaille le communiqué de presse.

Des objets connectés pour les personnes âgées

Cette somme va permettre à Telegrafik, d’accélérer la commercialisation de sa solution de téléassitance dédiée aux personnes âgées. Baptisé « OTONO-ME », cette innovation est le mariage entre le mainten à domicile et les objets connectés. 

« Jusqu’à présent, la protection des personnes âgées à domicile se limitait à des systèmes de bouton d’appel d’urgence ou médaillon » explique Carole Zisa-Garat, Présidente de Telegrafik.

Or, OTONO-ME est un ensemble de capteurs communicants installés dans le logement. « En cas d’anomalie d’activité de la personne consécutive, par exemple une chute ou un malaise, une alerte est automatiquement envoyée vers un plateau d’assistance, disponible 24/7, en charge de dépêcher des secours si nécessaire » poursuit-elle. 

Telegrafik vise les professionnels du vieillissement et du maintien à domicile.

Créée en 2013 à Toulouse, la start-up se positionne à ainsi à la frontière de l’internet des objets et de la Silver Economie. Telegrafik est en pleine exampsion avec 7 salariés et un accompagnement avec l’Incubateur de Midi-Pyrénées. 

>> Pour en savoir plus : www.telegrafik.fr

Julien Leroy

30 Jan

Toulouse : mon nouveau collègue de bureau est un… robot

Les innovations robotiques fleurissent en Occitanie. Plusieurs start-up de Haute-Garonne se lancent dans le créneau des robots collaboratifs. Des collègues de bureau qui peuvent vous accompagner ou vous remplacer à distance.

© Wyca / Le robot Keylo

© Wyca / Le robot Keylo

IIs s’appellent Sam, Keylo ou encore Milo… ces robots sont probablement vos nouveaux collègues de bureau. Baptisés « Cobots » (ou robots collaboratifs), ils ont la particularité de travailler avec un humain afin d’augmenter sa productivité en le délestant des missions les plus ingrates ou répétitives.

Une réalité qui commence à voir le jour en Haute-Garonne. La filière robotique toulousaine multilplie les innovations.

Keylo, présent 24h/24

Exemple avec « Keylo » né de l’imagination de start-up WYCA, basée à Aucamville en Haute-Garonne.

Commercialisé depuis novembre 2016, il s’agit du « premier robot au monde destiné à l’accueil physique du client à distance » assure le concepteur. Ce robot d’accueil à navigation autonome « est destiné aux activités nécessitant une présence constante de personnel afin de recevoir les visiteurs et les clients« .

« Keylo » est actuellement testé dans des centres de self-stockage. Wyca cherche également des partenariats avec d’autres secteurs comme la santé ou la logistique. 

Sam, le nouveau pensionnaire des maisons de retraite

Autre iniative locale : « Sam ». Il s’agit d’un robot d’accompagnent qui permet à des particuliers de rendre visite (à distance) à un proche hébergé dans unemaison de retraite et de partager sonquotidien. Des visites entièrement virtuelles qui peuvent en rebuter certains mais qui aide à maintenir le lien social selon le personnel.

Sam a été créé par une start’Up toulousaine, RoboCare Lab, spécialisée dans les services robotiques à destination des malades et des personnes âgées. Avec Sam, elle vise à équiper plusieurs dizaines d’établissements.

Milo, un ami pour les enfants autistes

La jeune pousse RoboCare a également crée, en 2015 : « Milo », un petit robot humanoïde développé pour aider les enfants autistes ou les malades d’Alzheimer. Voir la vidéo sur Youtube.

>> Plus d’info en image avec ma chronique (n°46) dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 (à la 24e minute) – janvier 2017 :


9H50 le matin en Occitanie

Julien Leroy

29 Jan

CES 2017 : Quelles retombées économiques pour les start-up de Toulouse et Montpellier ?

Malgré un déplacement coûteux, de nombreuses jeunes pousses de Toulouse et de Montpellier, ne regrettent pas le voyage au CES de Las Vegas. Leurs innovations ont cartonné, décrochant des contacts avec de grandes groupes mondiaux. Témoignages.

@ Catspad

@ Catspad

37 startup de Toulouse, Montpellier et de l’Occitanie étaient présentes au Consumer Electronics Show (CES) 2017, du 5 au 8 janvier à Las Vegas. Il s’agit du plus grand salon mondial consacré au high-tech et au numérique.

Une vitrine mondiale qui permet à nos jeunes pousses régionales soit de se faire connaître, soit de « dénicher les nouvelles idées et les tendances » explique le Toulousain, Julien Cabiac de Visiolab. Sa société est spécialisée dans la modélisation 3D pour l’immobilier et l’évènementiel. Pour son premier voyage au CES, le jeune entrepreneur est ravi. Il a pu tester de nombreuses innovations qu’il pourra appliquer dans ses produits.

Chez Revinax, même son de cloche. Cette start-up de Montpellier propose des formations de réalité virtuelle à destination des chirurgiens. « Nous avons rencontré des partenaires que nous n’aurions jamais vu en France » raconte Jean Vincent Trives, le co-fondateur de Revinax. « Le CES permet de réunir tous les acteurs en un même lieu » complète Julien Cabiac. 

C’était le responsable achat produits animaliers d’Amazon – Brice Cavelier, co-fondateur de la start-up toulousaine Catspad

« On ramène des piles de cartes de visite mais pas seulement. (..), en fait, on ramène des lettres d’intention (..) Ces gens là nous rappellent pour des seconds rendez-vous » explique Cédric Rosemont, directeur général d’Axible. Cette jeune pousse de Labège a présenté son cube connecté « So’cube » relié au réseau Sigfox. Chaque face permet de commander un service associé (taxi, nettoyage signaler une panne informatique,…)

Du côté de Catspad, son distributeur connecté de croquettes pour chat a fait sensation au CES de Las Vegas. La startup toulousaine a ainsi décroché un trophée de l’innovation. Mais également plusieurs contacts. Comme cette personne venue spécialement à leur stand. « C’était le responsable achat produits animaliers de chez Amazon (..) une société mondiale qui pèse quelques milliards. Il y a qu’au CES qu’on peut le voir » raconte Brice Cavelier, co-fondateur de Catspad.

« Cela nous a quand même coûté 15.000 euros d’être présent sur place » souligne Julie Leleu, co-fondatrice de Catspad. « Mais le retour sur investissement est plus qu’important (..) Ca nous a permis de gagner presqu’un an à la fois, en visibilité commerciale et industrielle« .

>> Reportage sur le retour du CES 2017 / Denis Tanchereau & Olivier Denoun – France 3 MidiPyrénées – Janvier 2017  :
 
Innov’action : retour du CES Las Vegas
Julien Leroy

17 Jan

#ToutCeQuiBuzz en Occitanie : Specktr, le gant musical connectée crée par une start-up de Montpellier

© Specktr

© Specktr

Créer et mixer votre musique sans jamais toucher un seul bouton de la platine. C’est désormais possible avec un gant musical connecté baptisé « Specktr ».

Inventé par une start-up de Montpellier, cet instrument futuriste permet de jouer avec le son et contrôler la lumière.. .d’un simple tour de main. Grâce à son contrôleur MIDI,  le Specktr peut comprendre jusqu’à 1500 mouvements compatibles avec la plupart des logiciels de création musicale.

L’innovation est destinée au grand public mais il s’adresse avant tout, aux musiciens électronique et aux DJs. Ces derniers peuvent désormais regarder et interagir avec le public sans être rivé sur leurs appareils.

Specktr fait actuellement sensation dans les différents salon high-tech à travers le monde dont au dernier CES de Las Vegas.

>> Plus d’info en image avec ma chronique (n°40) du lundi 9 janvier 2017 sur France 3 Occitanie (à la 12e minute) :


9H50 le matin en Occitanie

Julien Leroy

07 Jan

#ToutCeQuiBuzz en Occitanie #39 : « Wezr », une station météo connectée conçue par une start-up de Montpellier

© Wezr

© Wezr

Si vous êtes du genre à consulter constamment la météo sur votre smartphone, l’objet connecté « WEZR » pourrait révolutionner votre quotidien.

Il s’agit d’une station météo de poche ultra-précise inventée par une start-up de Montpellier

Plus petit qu’une balle de ping-pong, le capteur s’accroche à votre sac à dos, à votre combinaison ou à votre bâton de ski. Via votre smartphone, la station affiche la température, l’humidité, la pluie, la pression atmosphérique, la direction du vent,…

Développé avec l’aide du CNES, WEZR vise les sportifs, les professionnels de la montage et les passionnés de sports nautique.

L’objet connecté sera commercialisé dans les prochaines semaines.

>>> Revoir la chronique « Wezr » (épisode n°39) dans l’émission « 9h50 le matin Occitanie  » du jeudi 5 janvier 2017 : 


Tout Ce qui Buzz – WER

Depuis septembre 2016, votre blog « Tout ce qui Buzz » fait une excursion sur les plateaux de télévision. Chaque mardi et jeudi, retrouvez votre chronique « Tout Ce Qui Buzz en Occitanie » dans l’émission « 9h50 le matin » sur France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Languedoc-Roussillon. 

Une chronique qui parle des starts-ups qui cartonnent, des youtubeurs qui buzz, des blogs qui comptent, des applis qui marchent, des web-séries à ne pas rater,… bref, tout ce qui buzz en Occitanie, d’Auch à Nîmes en passant par Toulouse ou Montpellier.

Julien Leroy

22 Nov

IoT : La startup toulousaine Connit lutte contre la légionellose grâce aux objets connectés

Les objets connectés au service de la santé. Basée à Labège près de Toulouse, la startup Connit vient d’être choisie par ENGIE Axima, pour lutter contre la légionellose. Après une première expérimentation à Toulouse, le service va être généralisé à la France entière dès 2017.

© Connit

© Connit

Les objets connectés (IoT). On en parle tout les jours comme la future révolution technologique. Mais à quoi peuvent-ils servir ? La startup toulousaine Connit tente d’y répondre en proposant des solutions IoT autonomes dans les domaines de l’eau, du bâtiment et de la maintenance. 

C’est ainsi que la jeune pousse installée à Labège près de Toulouse, vient de signer un contrat avec ENGIE Axima, une filiale du fournisseur de gaz ENGIE (ex-GDF). L’objectif est de lutter contre la légionellose grâce aux objets connectés. 

« Alors que les radiateurs se remettent en route, la question des risques associés à la légionellose refait surface » explique le communique de presse de Connit. « C’est une maladie infectieuse due à une bactérie qui se développe dans les réseaux d’eau douce chaude (..) En France, entre 1200 et 1500 cas sont recensés chaque année« .

« La légionellose se développe principalement lorsque la température est comprise entre 25 et 47°C – et dans un milieu organique favorable à leur développement (douches, robinets, canalisations d’eau chaude, tours de refroidissement…). Pour la prévenir, il est essentiel de maintenir dans les tuyaux d’eau desservant les particuliers une température entre 50 et 60 degrés » poursuit l’équipe toulousaine.

Les objets connectés de Connit vont ainsi surveiller les tuyaux des réseaux existants et alerter automatiquement lorsque les seuils critiques de température sont franchis. Ceci permet au gestionnaire d’intervenir au plus vite sur site pour réparer l’anomalie avant qu’il ne soit trop tard. 

Après une première expérimentation sur des immeubles d’habitation dans le centre de Toulouse, ENGIE Axima prévoit d’intégrer cette solution dans son offre de services en 2017.

Connit, la nouvelle pépite IoT de Toulouse ?

On parle souvent de Sigfox et de son réseau dédié à l’IoT mais plusieurs startups toulousaines gravitent dans le même secteur. Ces jeunes pousses proposent des services liées aux objets connectés.

Connit a ainsi vu le jour en 2012 grâce à deux ingénieurs : Erwann Mivielle et Pascal Corbillon. Aujourd’hui, la société compte 30 salariés et une dizaine de clients principaux parmi lesquels des filiales d’Engie, Eiffage ainsi que des collectivités locales comme la Communauté de communes du pays de Gex. Elle est installée au sein de l’iOT Valley à Labège. En septembre dernier, elle vient de boucler une levée de fonds de 3 millions d’euros.

Julien Leroy