09 Jan

Moto : des Toulousains inventent le 1er gant connecté pour les motards

Après l’application mobile, voici le gant connecté pour les passionnés de moto. La start-up toulousaine Liberty Rider présente cette semaine au CES de Las Vegas, sa nouvelle innovation baptisée « Liberty Racer ». Ce gant permet d’alerter en cas de chute, de prévenir les zones de danger et de signaler une vitesse excessive.

© Liberty Rider

© Liberty Rider

La start-up toulousaine Liberty Rider présente, ce mardi 9 janvier au CES de Las Vegas, son gant connecté pour motard. Baptisé « Liberty Racer », il veut garantir la sécurité des passionnés de moto.

Conçu avec l’aide de la jeune pousse Racer, il offre ainsi plusieurs fonctionnalités. Tout d’abord, « il prévient le motard en cas de vitesse trop élevée (définie au préalable depuis l’application) par une vibration et l’allumage de leds sur le gant » expliquent les concepteurs. 

Ensuite, l’innovation « avertit de la présence de zones de danger sur un trajet« . Le motard peut également informer les autres membres de la communauté par simple pression du doigt.

Comme pour l’application mobile lancée en juillet 2016, le « Liberty Racer » est aussi capable de détecter les accidents à moto afin de pouvoir alerter les secours au plus vite. 

Avec cet objet IoT unique, Liberty Rider espère continuer à sauver des vies. En 18 mois : « 100 accidents ont été pris en charge par l’équipe, 10 interventions des secours ont été effectuées et 2 vies ont été sauvées » précise l’équipe de 8 personnes qui gère plus de 160.000 utilisateurs. 

Après une levée de fonds de 1,6 million d’euros en novembre dernier, la jeune pousse s’envole cette semaine, pour la première fois, au CES de Las Vegas. Le plus grand salon high-tech du monde se déroule du 9 au 12 janvier.

Une de nos équipes (Denis Tanchereau et Luc Truffert) a pu rencontrer l’équipe de Liberty Rider avant leur départ pour les USA :

>>> Plus d’info sur : Liberty Rider

>>> Pour télécharger l’application : Version Androïd & version IOS

Julien Leroy

12 Déc

Equitation : des Toulousains inventent Equisure, un capteur connecté pour détecter la chute du cavalier

Deux Toulousains inventent le premier système d’alerte connecté pour les cavaliers. Il permet de prévenir les secours en cas de chute. Plus de 6000 accidents ont lieu chaque année en France.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Avec 644.000 licenciés (dont 60.000 en Occitanie), l’équitation est le troisième sport le plus pratiqué en France après le football et le tennis. C’est également l’une des activités les plus dangereuses. Près de 6000 accidents de toute nature sont enregistrés chaque année.

C’est ainsi que la start-up IMInnov, basée dans l’Aude, vient d’inventer le premier système d’alerte connecté pour les cavaliers.

Baptisé « Equisure », cet objet connecté se compose de deux capteurs. L’un se pose sur le harnais du cheval. Le second sur la bombe du cavalier. Le tout fonctionne avec son smartphone via le Bluetooth.

Une alerte est envoyée dès qu’un incident se produit. Les proches et les secours sont alors prévenus et peuvent intervenir rapidement. Equisure veille également sur l’animal en permettant de le retrouver au plus vite s’il prend la fuite après une chute

Une innovation toulousaine

Cette innovation est née dans la tête d’un couple de toulousains, Christophe Le Camus et sa femme Catherine. Le premier a travaillé dans l’informatique. La seconde a côtoyé la filière équine.

Après des mois de test dans des clubs hippiques de la région toulousaine, le duo s’apprête à lancer la commercialisation d’Equisure d’ici juin 2018. Comptez environ 299 euros.

En attendant, la jeune pousse ira présenter son système au CES de Las Vegas en janvier 2018.

>> Découvrez en image cet objet connecté avec le reportage de Denis Tanchereau et Jack Levé – France 3 Midi-Pyrénées – Décembre 2017 :


Equitation : des Toulousains inventent « Equisure », un capteur connecté pour détecter la chute du cavalier

Julien Leroy

07 Nov

Rubix, le boitier toulousain qui analyse la qualité de l’air, les odeurs et les bruits

Une odeur de moisi dans le bureau ? une fuite de gaz ? un bruit suspect ? « Rubix Pod » analyse la qualité de l’air, les odeurs et mêmes les bruits. Conçu par une start-up  de Toulouse, ce boitier connecté est train de conquérir le monde, de Los Angeles à Bangkok.

© France 3 Occitanie

© France 3 Occitanie

Quelle est la qualité de l’air autour de vous, dans la rue ou dans les environnements clos, comme votre bureau ? La start-up toulousaine Rubix vient de lancer la commercialisation de son « Rubix Pod ».

Ce boitier connecté est un appareil de mesure de la qualité de l’air et des nuisances sonores. Il mesure les molécules présentes dans l’air et sait reconnaître les sons et les odeurs qui nous entoure.

Une innovation qui intéresse déjà la ville de Los Angeles aux Etats-Unis. Elle cherche à identifier les bruits et notamment les tirs d’armes à feu. Rubix sait reconnaître jusqu’à 67 armes différentes.

Conçue à Toulouse, ce boitier à tout faire sert également à améliorer les conditions de travail d’un bureau. « Il permet de mesurer les nuisances du poste de travail (..) qui peuvent impacter la santé et la productivité des collaborateurs » explique Jean-Christophe Mifsud, fondateur de Rubix.

Rubix Pod peut ainsi détecter les odeurs de moisie, un pic aux acariens, un manque de lumière, une pollution intérieur. Et à chaque fois, l’objet connecté identifie la source dès que le seuil est dépassé. Un message d’alerte est ensuite envoyé en indiquant les mesures à prendre.

A la conquête du monde

Du haut de ses 6,5 cm sur 14 cm de large, « Rubix Pod » est en train de conquérir le monde : Europe du Nord, Asie, Etats-Unis,… Bangkok va en installer plusieurs centaines dans ses rues pour analyser l’air.

La start-up toulousaine prévoit également de le miniaturiser afin de l’intégrer dans une montre permettant de vérifier la fraîcheur des aliments.

>> Découvrez en image Rubix Pod avec le reportage de Denis Tanchereau – France 3 MidiPyrénées – Novembre 2017 : 


Rubix, le boitier toulousain qui analyse la qualité de l’air, les odeurs et les bruits

Julien Leroy

18 Oct

A Montpellier, la start-up Thalatoo veut révolutionner le masque de plongée sous-marine

Cette start-up de Montpellier, vient d’inventer le masque de plongée de demain. Un petit accessoire permet d’afficher des informations en hologramme dans le champ de vision du plongeur. Une nouvelle façon de plonger qui va (probablement) révolutionner ce loisir.

© Thalatoo

© Thalatoo

Thalatoo veut révolutionner la plongée sous-marine ! Herbergée par l’institut d’électronique et des systèmes (IES) de Montpellier, la start-up vient d’inventer le masque de plongée sous-marine de demain.

Imaginée par deux ingénieurs passionnées de plongée, Boris Larcheveque et Emmanuel Brenon, Thalatoo se présente sous forme d’un petit boitier qui se fixe sur le masque.

Le plongeur va alors voir apparaître, dans son champ de vison, les principales données de son parcours aquatique : boussole, durée, calcul des paliers, température, profondeur,…

« Comme sur les casques des pilotes d’avion de chasse » précisent-ils.

Ce système Maoï entend remplacer les traditionnels ordinateurs de plongée. Un rêve pour les passionnées qui peuvent profiter du paysage !

Par ailleurs, le masque connecté s’adapte à toutes les personnes presbytes (ceux qui ont du mal à lire de près). Un confort pour les plongeurs amateurs âgés en moyenne de 56 ans.

Après plusieurs mois de test dans la méditerranée, les deux fondateurs s’apprêtent à lancer sa commercialisation. Compter entre 400 et 450 euros pour acquérir ce bijou technologique.

La jeune pousse héraultaise sera également présente dans plusieurs salons nautiques européens. Une deuxième levée de fonds est envisagée après celle de mai 2017 (300.000 d’euros).

Thalatoo espére séduire à la fois les plongeurs amateurs et professionnels. Mais aussi ouvrir ce loisir aux personnes handicapées.

>> Démo en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Octobre 2017  :


ToutCeQuiBuzz- Thalatoo

Julien Leroy

01 Oct

IoT : Le Toulousain Sigfox veut transformer n’importe quel objet en objet connecté

Face à la concurrence, Sigfox veut accélérer l’adoption de son réseau mondial IoT. La start-up basée à Labège près de Toulouse, a présenté ce mardi 26 septembre, une série de nouvelles offres dont une permettant de connecter un objet pour seulement 20… centimes de dollars.

Keynote de Sigfox, ce mardi 26 septembre 2017 à Prague © Sigfox

Keynote de Sigfox, ce mardi 26 septembre 2017 à Prague © Sigfox

Basée à Labège près de Toulouse, Sigfox veut rester (à tout prix) le premier réseau mondial des objets connectés à bas débit et à basse consommation.

Face à une concurrence de plus en plus féroce, le pionnier du secteur a dévoilé ses nouvelles offres, ce mardi 26 septembre à Prague (République Tchèque) lors de la première édition du Sigfox World IoT Expo

« Notre ambition, depuis le lancement, est de couvrir la planète et de faire tendre le prix de la connectivité vers zéro« , a rappelé le directeur général de l’entreprise toulousaine, Ludovic Le Moan.

Un objet connecté pour 20 centimes

Pour y parvenir, Sigfox veut marquer l’histoire de l’IoT en lançant son nouveau service : « Admiral Ivory » qui permet  de transformer n’importe quel objet en 01 à Internet. Et ce pour à peine 20 centimes de dollars !

« C’est un niveau de prix qui permet de virtuellement tout connecter, partout et sans limite. C’est un vrai bond en avant et quelque chose de difficile à mettre en place sur une autre technologie qui serait plus chère« , s’est félicité le co-fondateur, Ludovic Le Moan. 

Ce service « ouvre la voie de la création d’objets connectés, jetables, et le développement d’applications IoT à usage unique (..) Ceci représente une opportunité unique pour les secteurs de l’emballage industriel, de la logistique et de la grande distribution » précise la start-up.

36 pays connectés au réseau toulousain

Parallèlement, la société de Labège a annoncé la baisse du tarif de son offre « Admiral Blue » de 12 dollars à 1,9 dollar le module. Par ailleurs, Sigfox lance son offre « Monarch », un service « unique de reconnaissance radio qui permet aux appareils connectés de gérer automatiquement les changements de fréquence radio, sans aucun matériel supplément tel qu’un chipset GPS ou Wi-Fi« 

Enfin, 4 nouveaux pays rejoignent le réseau mondial de Sigfox : le Costa Rica, la Croatie, la Thaïlande et la Tunisie. Au total, 36 pays sont connectés à la technologie de la société toulousaine.

Depuis 6 ans, elle tente de créer réseau mondial des objets connectés en bas débit et à basse consommation. Une première mondiale qui permet aux entreprises de collecter et d’exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses.

Julien Leroy (avec l’AFP)

25 Sep

« Sigfox World IoT Expo » : le Toulousain Sigfox organise son premier événement annuel à Prague

Le Toulousain Sigfox organise son premier événement annuel, « le Sigfox World IoT Expo » les 25 et 26 septembre à Prague. A cette occasion, le premier réseau mondial dédiée à l’Internet des objets (IoT), annoncera le lancement d’une nouvelle offre de services.

© SusannHeinze‏

© SusannHeinze‏

La société toulousaine Sigfox, inaugure ce lundi 25 septembre à Prague (République Tchèque), son premier événement annuel, « le Sigfox World IoT Expo« . 

Durant deux jours, le salon rassemblera la trentaine d’opérateurs Sigfox, répartis sur les 5 continents, ainsi que l’ensemble des entreprises de son écosystème mondial. Plus de 400 partenaires sont attendus.

« Le Sigfox World IoT Expo est une étape importante dans l’histoire de notre entreprise et a pour vocation à devenir une référence dans le monde de l’IoT » précise Ludovic Le Moan, co-fondateur de Sigfox.

« Depuis la création de Sigfox en 2011, nous avons travaillé au développement et au déploiement d’applications IoT industrielles partout dans le monde, transmettant chaque jour plusieurs millions de de messages sur notre réseau. Le Sigfox World IoT Expo célèbre un engagement collectif » poursuit-il.

Un keynote, le 26 septembre

A cette occasion, le premier réseau mondial dédiée à l’Internet des objets (IoT), dévoilera sa nouvelle offre de services. Ludovic Le Moan, cofondateur  de Sigfox, animera un keynote ce mardi 26 septembre à 9h00. Des annonces à suivre en direct

Depuis 6 ans, la start-up basée à Labège près de Toulouse, créé un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses. A ce jour, Sigfox est présent dans 32 pays. 

Julien Leroy

05 Sep

Yuzz.it, le premier pense-bête connecté inventé par un Toulousain

Yuzz.it est un petit porte-clés connecté qui permet de sauvegarder ses idées, une bonne adresse ou sa musique préférée. Un pense-bête mis au point par la start-up toulousaine Téléquid.

© Yuzz.it

© Yuzz.it

Une idée vous passe par la tête ? Vous avez vu un (super) livre dans la vitrine d’une librairie ? Vous passez devant un bon restaurant ? Pour conserver ces inspirations quotidiennes, nous sortons très souvent le smartphone ou un carnet de note. 

C’est pourquoi le Toulousain Frédéric Bruel a eu l’idée de mettre au point : Yuzz.it. Un pense-bête connecté prenant la forme d’un porte-clés.

Doté d’un bouton et d’un micro, il suffit simplement de lui parler. Un système de reconnaissance vocale va alors enregistrer le message et l’afficher dans un journal de bord sur votre smartphone. 

Reconnaissance vocale et musicale

« Yuzz.it est capable de reconnaître et d’enregistrer d’un simple clic l’adresse d’un lieu devant lequel vous passez et dont vous voulez vous souvenir, la place de parking où vous venez de garer votre voiture (..) ou tout simplement ce que vous lui dictez (par exemple, « super magasin de chaussures ! »). Tous ces moments (« Yuzzs ») seront transmis et mémorisés dans l’application associée » précise Frédéric Bruel.

Chaque information est également géolocalisée et peut être partagée via les réseaux sociaux, un SMS ou un e-mail. Le tout fonctionne via le Bluetooth du téléphone.

Par ailleurs, l’objet connecté peut aussi « reconnaître une chanson ou même une émission de radio en 6 secondes, de quoi sauvegarder tous les meilleurs moments d’une journée » complète son concepteur. Le morceau est ainsi mémorisé et l’application propose un lien vers les principales plateformes musicales pour le réécouter.

Même si le temps de reconnaissance peut paraître un peu long, ce pense-bête 2.0 devient vitre indispensable pour toutes les personnes adeptes des check-list et des post-it.

10.000 Yuzz.it vendus

Frédéric Bruel et sa start-up sont installés à l’incubateur AT Home de Toulouse. Après une présentation au CES de Las Vegas en janvier dernier, il a (depuis) vendu 10.000 exemplaires (à 49 euros l’unité) via notamment Amazon ou les boutiques Orange. 

Par ailleurs, chaque Yuzz.it est assemblé à Castres dans le Tarn chez un sous-traitant qui emploi des personnes handicapées. Une fabrication made in Occitanie qui lui permet de rester compétitif et d’avoir un assemblage de qualité.

>> Découvrez les coulisses de Yuzz.it (reportage de Denis Tanchereau – Septembre 2017) :


Yuzz.it, le premier pense-bête connecté inventé par un Toulousain

>> Plus d’info sur http://www.yuzz.it/

Julien Leroy

28 Août

IoT : Connit, la startup toulousaine qui connecte votre maison ou votre immeuble

Contrôler sa consommation d’eau, renouveler automatiquement une bouteille de gaz, détecter une panne électrique ou lutter contre la légionellose,… la start-up Connit veut faciliter notre vie quotidienne. Basée à Labège près de Toulouse, ses objets connectés sont (déjà) sous nos pieds ou dans le mur de notre immeuble. Portrait d’une success story.

Les objets connectés de Connit / crédit : Julien Leroy – France 3 Midi-Pyrénées

Les objets connectés (IoT). On en parle tous les jours, comme la future révolution technologique. Mais à quoi peuvent-ils servir ?

La startup toulousaine Connit tente d’y répondre en proposant des solutions connectées dans les domaines de l’eau, du bâtiment et de la maintenance. C’est l’une des entreprises pionnières de ce secteur émergeant. 

De la fuite d’eau à la livraison de bouteille de gaz

Les objets connectés de Connit sont aujourd’hui un peu partout : dans les canalisations d’eau, sur les compteurs électriques, les compacteurs industriels et sous l’évier de la cuisine.

La jeune pousse de Labège propose notamment un capteur pour lutter contre la légionellose. Le petit objet surveille les tuyaux des réseaux d’eau et alerte automatiquement lorsque les seuils critiques de température sont franchis. Une innovation vendue en novembre 2016, à ENGIE Axima, une filiale du fournisseur de gaz ENGIE (ex-GDF).

Autre innovation : le « Water Saver ». Présenté au CES 2017 de Las Vegas, ce capteur permet de connecter votre compteur d’eau afin de suivre et contrôler sa consommation via son smartphone. L’utilisateur est ainsi alerté en cas de fuite et peut couper à distance la vanne afin de limiter les dégâts.

Remplacer automatiquement sa bouteille de gaz. C’est ce que propose la start-up avec son nouveau service « Gazbox ». Lorsque la bouteille est vide, l’objet connecté appel aussitôt une entreprise pour la remplacer. Une livraison innovante qui s’adresse aux restaurateurs, aux camions ambulants et gérants de bar ou de camping. Lancé dans un premier temps à Toulon en mars 2017, le service sera déployé progressivement en France d’ici 3 à 5 ans.

Des objets connectés « made in Toulouse »

« Nous sommes le seul en France à fabriquer et à intégrer nos objets connectés » assure Yann Gabay, l’un des 4 associés de Connit. En effet, les objets connectés de la jeune pousse sont entièrement conçus dans ses locaux de Labège. Une fabrication locale qui permet de réduire les coûts de fabrication et de contrôler la qualité. « Entre 300 à 500 pièces sont assemblées chaque mois ».

Par ailleurs, les capteurs de Connit communiquent via le réseau Sigfox, une autre innovation toulousaine.

Née en 2012 à l’IoT Valley de Labège

Connit a été créée en 2012 par deux ingénieurs : Erwann Mivielle et Pascal Corbillon. Ils sont ensuite rejoints en 2015, par deux associés : Stéphan Guérin, expert en commerce international et Yann Gabay, expert en marketing digital et data.

La jeune pousse toulousaine compte aujourd’hui 34 employés et un bureau à Paris. Ses principaux clients sont Engie Axima, Eiffage, Odeolis, HBF ainsi que des collectivités locales comme le Sicoval ou la communauté de communes du pays de Gex.

En avril 2017, leur application « Water Saver » a reçu le prix de la Maîtrise de l’énergie et de l’environnement lors du trophée des Objets Connectés 2017.

Une success story 100% toulousaine. 

Julien Leroy

04 Juil

Toulouse : « Flipr », un objet connecté pour (bien) entretenir sa piscine

Flipr veut faciliter le quotidien des propriétaires de piscine. L’objet connecté analyse l’eau et livre des conseils pour l’entretien. Une innovation mise au point par une start-up de l’IoT Valley à Labège, prés de Toulouse. 

© Flipr

© Flipr

Flipr est un objet connecté pour sa piscine. En forme de dauphin, l’appareil analyse en permanence différents paramètres, comme le PH, la température et le chlore de l’eau. Toutes les données et les recommandations d’entretien s’affichent alors sur le smartphone du propriétaire.

« Une piscine, c’est du plaisir. Mais on te dit rapidement qu’il faut faire l’entretien 2 à 3 fois par jour. Alors, je me suis dit qu’il serait bien d’avoir un petit objet qui me ferait ce travail à ma place » raconte Paul Costaseca, l’un des trois inventeurs de cette innovation. 

L’objectif est de simplifier toutes les opérations d’entretien d’une piscine privée. Les concepteurs assurent que l’application permet de réduire de 32% le budget consacrée à ses opérations.

Flipr est né en 2015, lors d’un start-up week-end à Perpignan. Paul Costaseca, Sven Fonteny et Florent Vidal ont ensuite crée leur société à l’IoT Valley de Labège, avant de commencer à commercialiser leur capteur innovant. 

Depuis, ils sont parvenus à écouler 500 exemplaires de Flipr, vendu tout de même 300 €. La jeune pousse a également signé des contrats avec plusieurs magasins spécialisés, dont le groupe toulousain Irrajardin.

>> Découvrez en image Flipr avec le reportage de Denis Tanchereau – France 3 MidiPyrénées – Juillet 2017 : 


Flipr, objet connecté pour la piscine

>>> Plus d’info sur : www.goflipr.com

Julien Leroy

29 Juin

Hautes-Pyrénées : Ogoxe, un objet connecté pour alerter sur les risques d’inondations

La start-up Ogoxi, basée à Saint-Laurent-de-Neste (Hautes-Pyrénées) vient de concevoir une balise connectée (IoT) qui mesure la montée des cours d’eau et donne l’alerte. Les inondations sont le premier risque nature en France.

© Ogoxe

© Ogoxe

La crue meurtrière de juin 2013 dans les Pyrénées est encore dans les mémoires. Un événement aux conséquences dramatiques dont certaines pourraient être évitées grâce au dispositif « Ogoxe » créé par une start-up de Saint-Laurent-de-Neste dans les Hautes-Pyrénées.

« OGOXE est une solution d’alerte aux crues qui s’adresse à la fois aux élus (..) et aux riverains » explique le fondateur Guillaume Délai.

Concrètement, il s’agit d’un objet connecté équipé d’une caméra à ultrasons, qui « calcule en permanence la hauteur des cours d’eau tout en tenant compte des précipitations et des paramètres du terrain » détaille le concepteur. Toutes les données sont modélisées et disponibles, en temps réel, via une application. Ogoxe permet ainsi de prévoir une crue ou une montée des eaux grâce à une série d’algorithmes.

Par ailleurs, un boitier « est fourni aux riverains exposés, qui informe en permanence les indications du niveau de danger, même quand les réseaux de communication sont endommagés » assure la start-up pyrénéenne. Un système de prévention complémentaire qui fait gagner du temps en cas d’évacuation.

Guillaume Délai espère séduire les collectivités locales. Les inondations sont le premier risque naturel en France. 11 % de la population est exposée à la menace d’une crue. Pourtant « seuls 20 000 km de cours d’eau sont surveillés sur les 428 906 km que l’on compte dans l’hexagone » précise-t-il.

>> Reportage sur Ogoxe – France 3 MidiPyrénées (Denis Tanchereau) – mai 2017  :


Objet connecté pour prevenir les crues

Julien Leroy