18 Fév

Jeux vidéo : Les Toulousains de Betters’Rift lancent la première application française de paris sur le e-sport

Pour la première fois en France, les fans d’eSport peuvent parier gratuitement sur des compétitions de jeux vidéo directement depuis les tribunes. Une innovation mise au point par la plateforme toulousaine « Betters’Rift » à l’occasion du Gaming WinterFest qui se déroule ce week-end à Melun en région parisienne.

© Betters'Rift

© Betters’Rift

Premier site français de pari en ligne gratuits sur l’eSport, Betters’ Rift se décline désormais en version smartphone et tablette.

« Les spectateurs de l’événement pourront parier gratuitement sur les matchs qui se déroulent sous leurs yeux » précise le co-fondateur Philippe-Adrien Chaix. Une application mobile unique en France.

L’innovation toulousaine est inaugurée ce samedi 18 février à Melum, près de Paris, à l’occasion du salon « Gaming WinterFest« .  

Cette version mobile de Betters’ Rift fonctionne de la même manière que le site web : « parier sur des matches d’eSport via une monnaie virtuelle totalement gratuite ». Les gains peuvent être ensuite échanger contre des cadeaux.

La plate-forme Betters’ Rift a été lancée en octobre 2016, par 3 jeunes toulousains : Alexis Cassan (27 ans) qui vient du monde des paris en ligne, Philippe-Adrien Chaix (26 ans) qui a travaillé dans les jeux vidéos chez Ankama ou Pokemon et Manuel Godeux, dirigeant de l’agence de marketing MonKees. Leur stat-up est désormais installée au sein de l’incubateur du Crédit Agricole à Toulouse.

5 jeux sont actuellement ouverts aux paris : League of Legends, Counter-Strike Global Offensive, Defense of the Ancient 2, Overwatch et Starcraft 2. 

Les fondateurs espèrent devenir les leaders européens du paris en ligne d’eSport. Le secteur du sport électronique compte 4,5 millions de spectateurs en France et 230 millions dans le monde. Le marché mondial est estimé à 325 millions de dollars.

>>>Plus d’info sur Betters’ Rift : Bettersrift.com

Julien Leroy

19 Jan

Revinax : des Toulousains font rentrer la réalité virtuelle dans les blocs opératoires

Deux toulousains installés à Montpellier, proposent des former les professionnels de santé avec un casque de réalité  virtuelle. Revinax est la première start-up française a offrir cette méthode pédagogique innovante.

© Revinax

© Revinax

Contrairement aux idées reçues, les casques de réalité virtuelle ne sont pas réservés uniquement aux passionnés de jeux vidéo. Les applications professionnelles se multiplient, notamment dans la médecine. C’est le créneau de Revinax, une startup de Montpellier créée, en janvier 2016, par deux Toulousains.

La jeune pousse Occitane propose ainsi des interventions chirurgicales virtuelles. Grâce au casque VR, le professionnel de santé se retrouve à la place du chirurgien et voit les gestes comme s’il réalisait lui-même l’opération. Une méthode pédagogique en 3D immersive qui permettait à notre cerveau de mieux retenir.

L’idée de Revinax a été développée par deux amis d’enfance passionnés par les nouvelles technologies et installés depuis quelques mois à Montpellier. Maxime ROS est un neurochirurgien du CHU de Montpellier et Jean Vincent TRIVES se charge de la partie commerciale de la start-up.

Pour le moment, le catalogue de Revinax propose 8 applications. « Nous produisons à la demande » precise Jean-Vincent Trived. Les deux fondateurs multiplient ainsi les partenariats avec les industriels, les laboratoires et les formations médicales.

Parallelement, Revinax  enchaîne les salons. La start-up etait présente, pour la premiere fois, au CES de Las Vegas début janvier. Et elle vient de remporter, fin 2016, le prix de la meilleure startup au salon de Laval.

L’application reste, pour le moment, unique en France. Mais « quelques concurrents comment à apparaître en France » m’avoue Jean-Vincent Trives.

>> Plus d’info en image avec ma chronique (n°42) du mardi 17 janvier 2017 sur France 3 Occitanie (à la 13e minute) :


9H50 le matin en Occitanie
Julien Leroy

29 Nov

Innovation : des Toulousains publient des livres numériques qui s’adaptent à l’environnement du lecteur

Un livre numérique qui modifie l’histoire en fonction de l’environnement du lecteur. C’est l’innovation mise au point par une start-up  de Toulouse, Via Fabula. Après le succès mondial de son premier livre adaptatif, un second ouvrage destiné aux enfants vient de sortir.

© Via Fabula

© Via Fabula

La star-up toulousaine Via Fabula veut réinventer la lecture et l’écriture d’une histoire. Leurs livres numériques modifient l’histoire en fonction de l’environnement du lecteur. L‘heure de la journée, la météo, le jour de la semaine et l’actualité quotidienne influencent le récit. Même le dernier tube à la mode peut être diffusé en fond sonore. Un défi narratif pour les lecteurs et les auteurs.

C’est ainsi que les Toulousains ont publié leur premier ouvrage : « Chronique(s) d’Abîme« . Un polar pour adultes qui contient 6 fins et 150 matières de lire. Le livre a été téléchargé plus de 12.000 fois sur Internet dans près de 80 pays.

L‘heure de la journée, la météo, le jour de la semaine et l’actualité quotidienne influencent le récit.

Fort de ce succès, un second livre adaptatif est sorti en septembre dernier. « L’île du bout du monde » raconte les aventures de Louis et Jonas. Un livre pour enfant qui se lit sur tablette et qui compte 4 histoires différentes. Comptez 4,99 euros pour acquérir ce livre interactif.

Via Fabula est en pleine extension. 15 nouveaux livres sont annoncés pour 2017. Une opération de crowdfunding est également en cours de préparation.

Découvrez les coulisses de cette innovation toulousaine avec le reportage de Denis Tanchereau et Laurence Boffet (France 3 Midi-Pyrénées) :


Via Fabula – des livres numérique qui se modifie en fonction de la météo

>>> Plus d’info sur le site officiel : www.viafabula.com

Julien Leroy

15 Nov

Fintech : la start-up toulousaine Morning lance (enfin) sa carte bancaire Mastercard

Exclusif. Après quelques mois d’attente, la néobanque toulousaine Morning lance sa première carte de paiement Mastercard. Une nouvelle étape pour cette FinTech qui veut révolutionner le secteur bancaire français.

 © Morning

© Morning

Ça y est ! Annoncé au mois de juin 2016, la néobanque toulousaine Morning a lancé officiellement, ce 8 novembre, sa première carte de paiement labellisée Mastercard.

Entièrement gratuite, elle offre à la fois les services d’une carte standard et la possibilité de choisir son code secret, de bloquer le paiement sans contact ou d’autoriser les paiements en ligne. Une carte bancaire nouvelle génération et 100% toulousaine. 

« Notre objectif n’est pas d’être une alternative mais de devenir un véritable acteur du secteur bancaire qui bouleverse, non seulement les usages, mais aussi le modèle même des banques traditionnelles. C’est dans ce but que nous avons développé notre propre système d’information. La carte est une nouvelle étape dans le développement de notre offre » explique Éric Charpentier, le fondateur de Morning.

Depuis 2013, Morning (ex-Payname) est une plateforme en ligne qui permet de sécuriser les paiements entre particuliers (cagnotte, remboursement, service à la personne, loyer, achats d’occasion,…). Elle assure ainsi les transactions, édite la quittance de loyer ou réalise encore la déclaration à l’Ursaaf.

Peu à peu, la start-up toulousaine est devenue une nouvelle banque indépendante des agences bancaires traditionnelles. L’objectif est d’offrir « les usages habituels d’un compte de paiement (RIB, prélèvement, virement) en plus des usages collaboratifs » précise Eric Charpentier qui s’adresse à la fois aux particuliers et aux professionnels.

C’est ainsi qu’en juillet 2015, Morning a obtenu l’agrément d’établissement bancaire. Deux mois plus tard, la jeune pousse de la Fintech française boucle une levée de fonds de 5 millions d’euros avec plusieurs partenaires dont la MAIF. Une nouvelle levée de fonds de 10 à 15 millions est toujours en cours de négociation.

La carte est une nouvelle étape dans le développement de Morning, instalé depuis juin 2016, au sud de Toulouse à Saint-Elix-Le-Château. La startup doit désormais convaincre un nombre suffisant d’utilisateurs pour espérer révolutionner le secteur traditionnel.

La prochaine opération de séduction interviendra début 2017 avec la communication des IBANs. « Les utilisateurs pourront ainsi autoriser des prélèvements et recevoir leurs virements courants tout comme leurs rémunérations, une aide au logement ou encore des remboursements de santé » précise le communiqué de presse.

Julien Leroy

03 Oct

Des Tarnais lancent une nouvelle monnaie numérique et nationale : COOPEK

Exclusif. Des Tarnais lancent ce lundi 3 octobre, une monnaie 100% numérique baptisée « COOPEK ». L’objectif est de créer une économie complémentaire sans spéculation et plus durable en France. Présentation de ce nouveau venu dans le secteur de la Fintech.

© Coopek

© Coopek

Créer une nouvelle monnaie en France. C’est le rêve d’une équipe réunie autour de Gérard Poujade, le maire du Séquestre dans le Tarn. Comme pour l’euro, le COOPEK « est une monnaie d’échange ou de consommation et un outil d’investissement » expliquent-ils.

D’ailleurs, 1 Coopek vaut exactement 1 euro. Mais cette monnaie se veut différente. Elle « n’a pas vocation à remplacer le système actuel mais bien à apporter un système complémentaire qui profite aux plus engagés pour un développement plus durable et une société plus équitable« . En effet, ses fondateurs veulent lancer une monnaie complémentaire « sans commission, ni intérêt, ni placement à terme ».

Entièrement numérique, Coopek vise ainsi à « repenser notre économie » afin de rendre cette dernière « Sans spéculation (..), plus juste, plus respectueuse de l’environnement et moteur d’une société plus durable » expliquent les Tarnais.

COOPEK n’a pas vocation à remplacer le système actuel mais bien à apporter un système complémentaire qui profite aux plus engagés pour un développement plus durable et une société plus équitable – expliquent Gérard Poujade, co-fondateur

« 98% de la monnaie existante dans le monde servent aux échanges boursiers ou financiers. Donc, seulement 2% serviraient à l’économie réelle, celle des flux de produits et de services ! La raison voudrait que tout cela s’arrête. Une raison plus grande encore consiste à imaginer des solutions alternatives et complémentaires » précise Gérard Poujade.

Coopek marche ainsi chez des commerçants, des associations ou des entreprises partenaires. Mais la coopérative SCIC SA COOPEK, créée pour gérer le dispositif, propose également d’autres services financiers. Par exemple, il sera possible de souscrire à un « Crédit COOPEK inter-entreprise à taux 0% orienté vers des investissements durables » (..) et à fort impact societal« .

Parallèlement, lorsque vous échangerez des euros avec des Coopek, 5% de la transaction sera offert à des associations à but non lucratif. « Chaque citoyen est aKteur du changement en choisissant le projet qu’il souhaite financer » détaille l’équipe tarnaise. La mission « est d’amener le plus grand nombre aux valeurs de l’Economie Sociale et Solidaire » conclut-elle.

Ouverts à tous (particuliers, associations, collectivités et entreprises), comptez entre 70 et 150 € de frais pour se lancer dans cette aventure solidaire. « Les frais de gestion sont fixes et assez faibles pour rendre la monnaie accessible au plus grand nombre. La monnaie COOPEK s’utilise comme un moyen de paiement électronique » détail le co-fondateur Gérard Poujade. L’utilisateur possède ensuite un compte en ligne et une carte de paiement sans contact.

Les concepteurs Tarnais se donnent 4 ans pour imposer leur modelée économique. « D’ici 2020, les objectifs sont 15 millions de Coopek mis en circulation, 200 aktiveurs, 15 000 entreprises et associations et 50 000 particuliers ».

Une monnaie à la fois pour consommer et pour investir

Le dispositif est séduisant même s’il est difficile de dire à ce jour, le véritable impact sur notre vie quotidienne.

Par ailleurs, des monnaies similaires ont déjà vues le jour ces dernières années en Occitanie ou dans le monde : Sol Violette, la monnaie locale et citoyenne de Toulouse ou le célèbre Bitcoin qui se veut également un système économique sans aucune autorité centrale.

Cependant, « Coopek est d’abord une monnaie nationale et non locale. Ensuite, c’est une monnaie de consommation mais aussi des crédits pour financer la transition énergétique,carbone, alimentaire,sociale«  précise Gérard Poujade. « Nous nous rapprochons du modèle du WIR en Suisse mais nous les seuls en France« . Une belle initiative à suivre.

>> Reportage de France 3 Tarn du 3 octobre 2016 (Nicolas Bonduelle et Nathalis Fournis) :


La monnaire numérique COOPEK


>> Plus d’info sur le site officiel : 
www.coopek.fr

Julien Leroy

01 Oct

Liberty Rider : l’application toulousaine qui peut sauver la vie d’un motard (enfin) disponible sur iPhone

Liberty Rider est disponible sous iPhone depuis cette semaine. Cette application toulousaine est capable de détecter un accident à moto et de prévenir les secours pour qu’ils interviennent. Unique en France.

© Liberty Rider

© Liberty Rider

Après 3 mois d’attente, l’application Liberty Rider est (enfin) disponible sur iPhone. La version est sortie sur la plateforme AppleStore ce mercredi 28 septembre.

Si vous ne connaissez pas cette innovation toulousaine, c’est l’occasion de la (re)découvrir. Votre blog avait l’un des premiers à parler d’elle au mois de juillet 2016..

Le principe de l’application est très simple : « elle est capable de détecter les accidents à moto afin de pouvoir alerter les secours au plus vite quand le motard accidenté n’est pas en mesure de le faire » résume en quelques mots Emmanuel Petit à l’origine de l’idée.

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28 Sep

[Mêlée numérique #3] Toulouse teste le restaurant connecté

A l’occasion de l’édition 2016 de la Mêlée numérique à Toulouse, votre blog vous fait découvrir les coulisses du plus grand rendez-vous de l’innovation en Occitanie. Pour ce troisième épisode, focus sur le restaurant connecté. Le concept est testé actuellement à Toulouse.

© MaxPPP

© MaxPPP

« Digitaliser le restaurant » me résument les concepteurs du projet devant leur stand-restaurant. « Restô est une solution tout-en-un qui vous aide à transformer votre restaurant en restaurant connecté » poursuivent-ils. Ils veulent se développer partout en France. Toulouse figure parmi les villes pilotes.

Concrètement, il s’agit d’une plateforme digital où le restaurateur peut gérer à la fois sa carte des menus, ses réseaux sociaux, son site web, sa caisse, ses commandes, ses livraisons à domicile,… « Un service à 360°C pour le restaurant » précise Franck Depaillat de chez Df Consultant en charge du développement du projet à Toulouse.

Conçue par la start-up Waps basée à Aix-en-Provence, la solution e-commerce veut ainsi aider les restaurateurs « à passer d’un modèle de bricolage à un modèle professionnel » explique Franck Depaillat. Notamment, sur la gestion de leur présence numérique. Le patron de restaurant doit aujourd’hui gérer simultanément ses réseaux sociaux et son site web. « Restô permet de faciliter ce travail pour plus de visibilité » complète Ronan Paul, co-dirigeant de Waps. 

Capture de l'application restö

Capture de l’application restö

Autre aspect : l’encaissement. « Une partie très importante » m’assure Arthur Arlet, fondateur de Duck me. Sa chaîne de restaurant rapide teste actuellement le projet à Toulouse. « Lorsqu’on crée un restaurant, il faut compter environ 15 000 euros pour s’équiper de 2/3 caisses et d’un back-office pour les données« . Or, la solution Restô permet de tout regrouper dans une seule application « en s’installant facilement sur un PC ou une tablette » poursuit-il. Une réduction de coût considérable pour les professionnels.

Et du côté des clients ?

Le restaurant connecté vise d’abord les restaurateurs mais les concepteurs espèrent que les usages pour les clients viendront par la suite. Le fait de numériser la gestion d’un restaurant pourrait créer et généraliser certains services digitales. Tel que la commande via son smartphone pour éviter la file d’attente,… « Aux restaurants de créer » conclu Franck Depaillat. A suivre…


>>> Plus d’info sur :
 www.bewaps.com

Julien Leroy

A lire également : 
Episode n°1 :Coup d’envoi de la Mêlée numérique 2016, le plus grand salon dédié au numerique en Occitanie change de formule
Episode n°2 : Que devient Kubb, l’ordinateur 100% toulousain ?

27 Sep

[Mêlée numérique #2] Que devient Kubb, l’ordinateur 100% toulousain ?

A l’occasion de l’édition 2016 de la Mêlée numérique à Toulouse, votre blog vous fait découvrir les coulisses du plus grand rendez-vous de l’innovation en Occitanie. Pour ce seconde épisode, nous avons retrouvé le stand de Kubb, l’ordinateur 100% toulousain. Deux ans après son lancement, que devient-il ?

© Julien Leroy© Julien Leroy

A la Mêlée numérique, la plupart des acteurs de l’écosystème numérique s’y croissent. Il y a les nouveaux et les habitués. Justement, que deviennent ces derniers après avoir fait (parfois) le buzz sur la toile ou dans les médias ?

En défilant dans les allées du salon, je suis ainsi tombé sur le stand de Bleu Jour, la start-up toulousaine qui fabrique Kubb, un ordinateur français miniaturisé conçu entièrement en Midi-Pyrénées.

En décembre 2014, votre blog avait été l’un des premiers à présenter cette innovation audacieuse. Du haut de ses 12 cm, Kubb veut réinventer le secteur du PC personnel. Au-de-là de ses performances techniques, sa principale force repose dans le design. La forme de cube révolutionne (enfin) l’unité centrale, souvent critiquée pour ses couleurs grisonnantes et son encombrement. Kubb veut ainsi surfer sur le succès des produits Apple : compacts, beaux et performants.

Il a fallu 3 ans de recherche au Toulousain Jean-Christophe Agobert pour mettre au point cette innovation.

D’autant plus que le PC est labellisé « made in France » et 100% toulousain. Tout est assemblé dans les locaux de la start-up situé dans le quartier de Montaudran à Toulouse. Le boitier est conçu à Portet-sur-Garonne et peint chez un artisan d’Albi. Une belle réussite à l’heure de la mondialisation.

Et aujourd’hui ?

« Nous avons vendu un millier d’exemplaires » m’assure son fondateur Jean-Christophe Agobert. Pour 2016, « les objectifs sont atteints » poursuit-il. « Notre chiffre d’affaire va atteindre 1 million d’euros d’ici la fin de l’année« , comme promis lors de son lancement en décembre 2014.

Kubb s’installe à son rythme dans le paysage (très) concurrentiel du PC. Les ventes s’étendent sur toute la France mais aussi « en Angleterre, en Suisse, en Belgique et en Algérie« .  

Nous cherchons à réaliser une levée de fonds – Jean-Christophe Agobert, le fondateur de Kubb

L’ordinateur toulousain vise avant les professionnels. « 90% de nos clients sont des PME/PMI » m’explique son concepteur. Mais il espère toujours toucher le grand public. Quelques contrats avec la grande distribution et des sites de commerce sont déjà signés.

Le modèle a également évolué. D’abord, technologiquement avec un nouveau processeur Intel (partenaire de la start-up toulousaine) et des accessoires. « Nous avons réalisé le premier clavier 100% toulousain » me montre Jean-Christophe Agobert. Enfin, le coût amorce son déclin. Le prix de base débutait à 700 € il y a deux ans et atteint aujourd’hui 489 €. « Une diminution qui est due au volume » nous explique-t-il.

Et demain ? « Nous cherchons à réaliser une levée de fonds » m’avoue l’inventeur Toulousain. Impossible de connaître le montant mais les négociations sont en cours avec des capitaux étrangers.

Parallèlement, la start-up cherche à déménager dans l’agglomération toulousaine vers des locaux plus grands. Bref, Kubb continue à tracer progressivement son chemin. En espérant le voir l’année prochaine à la Mêlée.

>> site officiel de KUBB :www.bleujour.com/fr

Julien Leroy

A lire également : 

Episode n°1 : Coup d’envoi de la Mêlée numérique 2016, le plus grand salon dédié au numerique en Occitanie change de formule

 

12 Sep

Levée de fonds pour Coovia, l’application toulousaine de covoiturage

Exclusivité. Coovia, la plateforme toulousaine de covoiturage pour les trajets du quotidien annonce ce lundi 12 septembre, sa première levée de fonds et lance une grande campagne de communication.

© Coovia

© Coovia

Coovia passe aujourd’hui à la vitesse supérieure. La start-up toulousaine spécialisée dans le covoiturage des trajets du quotidien, lance ce lundi 12 septembre, une grande campagne de communication.

Des affiches vont fleurirent dans l’agglomération et dans le métro. Des spot radios sont également prévus. « Cette grande campagne va permettre de faire connaître notre service de covoiturage quotidien à tous les habitants de Toulouse et des communes alentours » explique David Larcher, directeur général de Coovia. 

L’objectif du Toulousain est d’atteindre 4% de covoiturage pour les trajets réalisés chaque jour dans la grande agglomération toulousaine. « On réussira ainsi à supprimer les bouchons » promet le fondateur.

Première levée de fonds pour le « Blablacar » des trajets réguliers

Parallèlement à cette promotion, Coovia annonce sa première levée de fonds avec le groupe international ACTIA. Ce dernier refuse de communiquer le montant exact de la transaction mais précise qu’il « rentre à hauteur de 20% du capital de Coovia« .

Surnommé le « Blablacar » des trajets réguliers, le toulousain Coovia permet de calculer le meilleur trajet entre deux points de la ville rose en combinant covoiturage, Metro, tram, bus ou VeloToulouse. Née en 2012, l’application est unique en France.

Elle a été créée par David Larcher, un ancien salarié d’Airbus excédé par les embouteillages toulousains. Aujourd’hui, la start-up compte 9 salariés et plus de 7000 utilisateurs dont plusieurs grandes entreprises (SMTC, Airbus,…)

Julien Leroy

30 Août

Deux Toulousains inventent « Muvzi », une application pour rencontrer des musiciens

Muvzi est le « Tinder des musiciens ». L’application mobile permet de rencontrer des musiciens le temps d’une soirée ou pour constituer un groupe. Lancé cet été par deux Toulousains et un Lillois, ce nouveau réseau social compte déjà 5000 utilisateurs.

© Muvzi

© Muvzi

« Venez rencontrer les musiciens à proximité de chez vous et ne jouez plus jamais seuls » résume en quelques mots l’équipe de Muvzi. « C’est est une application mobile, géolocalisée, qui va identifier les musiciens dans votre périmètre correspondant à vos paramètres de découverte » poursuivent-ils.

Inspirée du fonctionnement de la célèbre application américaine Tinder, l’interface de Muvzi  permet de faire défiler les profils de musiciens avec un simple glissement de doigt. L’application toulousaine offre 6 critères de recherche : l’instrument, les styles de musique, le niveau, la zone géographique, l’âge et le sexe. Une fois le musicien trouvé, il est ajouté à vos contacts et vous pouvez lancer une conversation via la messagerie interne de l’application. 

L’application Muvzi est destiné à tous les amoureux de la musique. « Que se soit pour jouer un après-midi avec un inconnu, rechercher un musicien pour compléter votre groupe, trouver un professeur de musique, remplacer un membre manquant, composer à plusieurs ou simplement discuter musique » détaillent les 3 concepteurs.© Muvzi

© Muvzi

Timothée Guillaume et Johan Kriouche, respectivement 24 et 23 ans, ont eu l’idée de Muvzi en débarquant à Toulouse il y a 2 ans. Musiciens amateurs, ils constatent rapidement qu’il n’est pas facile de trouver un professeur de musique. Les deux professionnels du web décident alors de créer Muvzi avec l’aide de Pierre-Loup Philippe (24 ans), un Lillois qui s’essaye au piano et à la guitare.

Lancé durant le 19 juillet 2016, Muvzi est disponible gratuitement sur Android et Iphone. Aujourd’hui, l’appli compte 5000 utilisateurs partout en France. « Plus de 12 000 swipes et 6000 messages ont déjà été échangés » précise Timothée Guillaume. Et le marché est prometteur. La France compte plus de 5 millions de musiciens passionnés.

>> Plus d’info sur le site officiel : www.muvzi.com

Julien Leroy