Grand prix RTL de la BD 2017.
Dans un futur incertain, un père et ses deux fils comptent parmi les survivants d’un cataclysme dont on ignore les causes. C’est la fin de la civilisation. Il n’y a plus de société. Chaque rencontre avec les autres est dangereuse. Le père et ses deux fils, comme les quelques autres personnages rencontrés, la Sorcière, Anguillo, les jumeaux Grossetête, les Fidèles, adeptes fous furieux du dieu Trokool, vivent dans un monde néfaste et noir. L’air est saturé de mouches, l’eau empoisonnée. L’existence du père et de ses deux fils est réduite au combat quotidien pour survivre. Le père écrit chaque soir sur un cahier noir. Qu’écrit-il ? Quel est son secret ? Nous l’ignorons, ses fils aussi. Ils aimeraient bien apprendre à lire, ils aimeraient bien savoir comment on vivait « avant ». Mais le père, lui, refuse d’en entendre parler…
Biographie de l’auteur
Gipi (de son vrai nom Gian Alfonso Pacinotti) naît à Pise en 1963. Jusqu’à l’âge de trente ans, il travaille comme illustrateur pour l’édition et la publicité, puis comme directeur artistique dans une agence de communication. En 1994, il commence à imaginer des strips pour « Cuore », le célèbre hebdomadaire italien de satire politique. Ses premières histoires sont publiées peu après dans le mensuel « Bue », et bientôt dans la quasi-totalité des revues italiennes de bande dessinée. En 2003, paraît chez Coconino Press « Extérieur nuit », un recueil de ses nouvelles qui lui vaut les éloges de la critique et de nombreux prix. Il consacre aujourd’hui une grande part de son temps à la réalisation de films, est l’un des illustrateurs attitrés du quotidien « La Repubblica » et dirige des séminaires sur la bande dessinée dans diverses académies des beaux-arts d’Italie. Mais Gipi est aussi devenu, en quelques livres, une référence internationale. La justesse de son trait, la force de ses ambiances et son art incomparable de la narration sont reconnus en Italie et en France, comme en Allemagne, en Espagne ou aux États-Unis.Prix « Micheluzzi come miglior disegnatore » au festival Comicon de Naples 2004. »Gran Premio Comics 2004″ pour « Extérieur nuit ». Il a également reçu en 2006 le prix du Meilleur album à Angoulême pour « Notes pour une histoire de guerre » (Actes Sud).
Tu sais ce qu’on raconte… Il paraît que… Le fils Gabory… Vous n’êtes pas au courant ? Toute la ville ne parle que de ça. Il est revenu. Le môme qui… ? Celui-là même. Ben, il manque pas de culot ! Attends, c’est pas clair cette histoire. Mais il veut quoi ? Ah ça ! Les gendarmes le savent ? Il faut faire quelque chose !
Mickey Maltese, marin écumant le Pacifique, fait les frais d’une mutinerie de son équipage qui aspire à la piraterie, plutôt qu’aux aventures honnêtes, et se retrouve attaché sur un radeau de fortune. A la dérive, en proie au soleil de plomb et au sel agressif de la mer, Mickey croise son rival Patspoutine qui le recueille à bord de son navire. D’abord captif, Mickey Maltese se retrouve rapidement au cœur d’une intrigue mêlant trafic de poudre d’or, enlèvement de la fille d’un notable marin, et rencontres avec des tribus locales pas franchement accueillantes. Grâce à son alliance avec un marin loufoque nommé Paradingo qui parle aux animaux marins et reçoit ses ordres de l’océan, Mickey va tirer les ficelles d’alliances fragiles afin de déjouer les plans du Maître des Mers, le mystérieux moine noir…
Au Travail, second du nom ? Donnant suite au jet d’encre éclairé du volume inaugural, Olivier Josso-Hamel continue son exploration autobiographique. Toujours sur papier radiologique, il inspecte la bande dessinée et les origines de sa propre pratique : après un feu orange haut en symbole et en couleur, l’auteur passe au vert, allégorie végétale pétrie d’espoir salutaire. Dans ce deuxième opus, un trait précis sert une lettre soignée afin de sonder un parcours humain et artistique construit dès l’enfance. À travers les figures de son passé, réelles ou dessinées, Olivier Josso-Hamel questionne ici la mémoire et l’absence : quand la famille devient monde du silence, un père disparu peut en cacher bien d’autres. Pourtant, racines et images subsistent, illustrées par une transmission bibliophile issue du Saint-Nazaire de l’après-guerre. Tel un pudique puzzle se dévoilant par à-coups, l’auteur remonte ses pièces manquantes au fil du temps, sans nostalgie mais en quête de sens et de vie. D’une empreinte singulière, les planches d’Au Travail témoignent au présent des perceptions de l’artiste face à l’existence comme à l’activité de création. La bande dessinée et sa part d’inconscient y sont vivement convoquées : après La Mauvaise Tête de Franquin du tome 1, ce volume 2 rend hommage à L’Île Noire de Hergé pour s’achever en un lieu idoine avec Dubout, Sempé, Reiser et Bretécher. Vaste chantier conceptuel, Au Travail nous transporte au sein de pages à double charge, où l’introspection graphique se teinte d’hypnose sensible.
Zidrou et Edith proposent un voyage dans le temps (années 1920) et dans l’espace (Angleterre et Laponie), à travers l’histoire d’Emma G. Wildford qui mêle mystère, aventure et amour. Il y a quatorze mois, son fiancé, Roald Hodges – membre de la National
Geographic Society – a embarqué à bord du Kinship en direction de la Norvège, et depuis… elle est sans nouvelles de lui. Elle questionne régulièrement les autres membres, en vain. Avant de partir, Roald a confié à Emma une mystérieuse enveloppe à n’ouvrir que dans le cas où il lui arriverait malheur. Réfutant cette éventualité, elle décide de tout quitter – sa vie, son confort, l’Angleterre – pour se rendre en Laponie.
Et en chemin, elle va peu à peu perdre ses certitudes… Plus qu’une quête à la recherche de son fiancé, Emma va vivre une véritable quête personnelle.
1960. À Meudon, dans son pavillon, Céline est au travail. Sous le regard de Toto, son perroquet, Céline est concentré sur son prochain livre, Rigodon, celui qui clôturera sa dernière trilogie. À l’étage, dans la salle de danse, Lucette fait répéter ses élèves. Alors que le soir tombe, l’orage éclate. Le tonnerre claque comme un coup de canon. À travers la fenêtre, à la lumière de l’éclair, Céline voit la silhouette d’un cavalier, le maréchal des logis Louis-Ferdinand Destouches, du 12e Cuirassiers, qui semble l’attendre au bout du jardin. Et Céline se replonge dans son passé : la boucherie de 14, la rencontre avec Élisabeth Craig, l’écriture du Voyage au bout de la nuit , son quotidien de médecin, les dérives de la seconde guerre, la fuite à Siegmaringen – l’objet de ce dernier livre – Rigodon. Et bien sûr, Lucette, sa compagne, présente dans les pires moments, qui fait répéter ses élèves à l’étage.
Jean Dufaux revient à ses premières amours, la littérature, avec ce récit singulier sur le destin d’un homme hors du commun, Louis-Ferdinand Céline. À travers les moments marquants de son existence, Jean Dufaux brosse le portrait d’un homme complexe, écrivain de génie, médecin des pauvres, pamphlétaire antisémite… Le dessin réaliste et juste de Jacques Terpant nous fait revivre un Céline humain, terriblement humain…
Au loin, au large de l’île de Sein, Ar-Men émerge des flots. Il est le phare le plus exposé et le plus difficile d’accès de Bretagne, c’est-à-dire du monde. On le surnomme « l’Enfer des enfers ». Germain en est l’un des gardiens. Il y a trouvé sa place exacte, emportant avec lui sa solitude et ses blessures. La porte du phare cède sous les coups de butoir de la mer en furie, et l’eau vient griffer le crépi de l’escalier. Sous le crépi, médusé, Germain découvre des mots, des phrases, une histoire. Un trésor. Le récit de Moïzez. Fortune de mer trouvée parmi les débris d’un bateau fracassé, Moïzez grandit à l’écart des autres sur l’île de Sein. Merlin, natif de l’île, est son compagnon d’aventure, Ys la magnifique son royaume perdu. Sur la Chaussée de Sein glisse le Bag Noz, le bateau fantôme, piloté par l’Ankou, le valet de la mort, et Moïzez est aux premières loges. Plus tard il participera à la folle entreprise de la construction d’Ar-Men, quatorze ans durant, de 1867 à 1881. Fébrilement, Germain note tout sur un carnet. Après le travail quotidien, une fois répété les gestes précis et nécessaires à l’entretien du phare et de son feu, Germain raconte encore et encore. Blottie au fond de la salle de veille, une silhouette est tout ouïe…
La nouvelle bande dessinée d’Emmanuel Lepage : une plongée fantastique dans le plus mythique des phares, Ar-Men !
Ar-Men est le phare le plus exposé et le plus difficile d’accès de Bretagne, c’est-à-dire du monde. On le surnomme « l’Enfer des enfers ». Mêlant fiction, documentaire et légendes, épopée autant que récit intimiste, Emmanuel Lepage livre un récit de forte intensité. Couleurs somptueuses, images à couper le souffle : Emmanuel Lepage au sommet de son art !
Francis von Bloodt, vampire de son état, gère en bon père de famille le parc d’attractions Zombillénium. On n’embauche pas n’importe qui, chez Zombillénium : les simples mortels n’ont qu’à passer leur chemin, ici on ne travaille qu’avec d’authentiques loups-garous, vampires et momies. C’est ce que va découvrir Aurélien, un homme au bout du rouleau, trompé par sa femme ; et qui va se retrouver embauché malgré lui dans cette étrange entreprise. Gretchen, sorcière stagiaire, va l’aider à faire ses premiers pas…
Une BD qui fait un carton auprès des ados et des enfants, et qui existe maintenant en dessin animé. Voici la bande annonce !
Imaginez un type qui se réveille au petit matin sur le port de San Francisco avec une blessure à la tête, un flingue à ses côtés (un 38 spécial) et le cadavre d’une fille quelques mètres plus loin. Même s’il est sonné et a mal au crâne, il comprend immédiatement qu’il est mal et qu’il va avoir les flics sur le dos. Il a intérêt de se barrer vite fait… Mais pour aller où ? Il ne se souvient ni de son nom (Wilson ?, Gilford ?, …?), ni du moindre détail de sa vie. Le voilà obligé de fuir la police tout en menant une enquête sur lui-même. De San Francisco à New York, il va aller de surprise en surprise…
Trou de mémoire, Tome 2 : Combien de temps un homme peut-il survivre sans respirer ?
Présentation de l’éditeur
Gilford Milton enquête toujours sur lui-même. Plus que jamais, il a besoin de retrouver sa mémoire pour retrouver sa vie. Une existence qui, au fur et à mesure qu’il la découvre, lui paraît de plus en plus compliquée. Il a maintenant la certitude d’avoir gagné beaucoup d’argent comme tueur à gage. Mais il n’est pas pour autant au bout de ses surprises. Non seulement, il a visiblement plusieurs adresses à New-York, mais en plus, il a une petite amie et une famille. Ou plus exactement, il a un frère. Il compte bien sur ce dernier pour l’aider à retrouver des souvenirs. Mais contacter ce frangin inespéré n’est pas la meilleure idée qu’il va avoir. Et surtout, cette initiative-là, il risque de la payer très cher …
Biographie des auteurs
Roger Seiter, scénariste, est né en 1955, a une maîtrise d histoire et écrit des scénarios de BD depuis 1988.
Il a publié une quarantaine d albums, notamment chez Casterman et Glénat. Son album Fog a été récompensé
en 2000 à Sierre et Chambéry. Il vient de reprendre le scénario de la série Lefranc chez Casterman.
Pascal Regnauld, dessinateur, a débuté dans le secteur de la communication comme graphiste puis en
tant qu illustrateur/roughman. Il fonde ensuite un studio de création publicitaire à Reims de 1987 à 1994.
Depuis 1995, parallèlement à son activité d illustrateur freelance, il collabore à la série Les Enquêtes de l’Inspecteur Canardo. Récemment, il a adapté le spectacle pour enfants de la Compagnie Changer l Air Cie
Lolonoa : Journal d’un pirate des Caraïbes Album – 25 octobre 2017
de Fanny Lesaint
Présentation de l’éditeur
Les années 1660 dans les Caraïbes. Parti de l’île de la Tortue à la tête d’une poignée de flibustiers, François l’Olonnois s’empare d’une frégate espagnole… Après de longues errances depuis son départ de La Rochelle, c’est le début d’une épopée ! Une épopée où régnèrent la violence et l’injustice, l’ambition et la passion, mais aussi la folie meurtrière inhérente aux rêves de richesse. Voltaire et Steinbeck, en leur temps, ont dévoré l’histoire de cet authentique flibustier, tout à tour pirate ou corsaire, qui écuma la mer des Caraïbes. Selon J-B Lepers, l’Olonnois fut le flibustier » qui a le plus servi à inspirer aux Espagnols de l’Amérique la terreur du nom français et à affermir nos colonies chancelantes dans leur commencement ».