11 Sep

Guy Lefranc, un reporter toujours d’actualité : « Le principe d’Heisenberg » et « La stratégie du chaos »

   

Guy Lefranc, un reporter toujours d’actualité

En à peine un an, la sortie du « Principe d’Heisenberg » et de « La stratégie du chaos », ainsi que le lancement par Hachette d’une collection en kiosque offre l’occasion de faire le point sur l’évolution du personnage créé en 1952 par Jacques Martin depuis la disparition du père d’Alix.

A l’origine, Jacques Martin (1921-2010) n’a dessiné que les trois premières aventures de son personnage, avant de n’en conserver que le poste de scénariste. Homme prévoyant, il avait assuré sa succession sur deux voies parallèles, avec des auteurs chargés de poursuivre après son décès les aventures de son reporter à la fois dans les années 1950 et à l’époque contemporaine.

« Le principe d’Heisenberg » et « La stratégie du chaos », les deux dernières histoires en date, parues à six mois d’intervalle à l’automne 2017 et au printemps 2018, font toutefois exception à cette règle d’alternance, avec deux intrigues ancrées dans les fifties. Dans le premier, un crime sanglant cache un complot d’Etat. Dans le second, un milliardaire cloîtré dans un gigantesque navire hig-tech, lointain cousin de l’arche de Noé et du Nautilus du Capitaine Nemo, veut provoquer un holocauste nucléaire pour assurer à la terre un avenir meilleur.

Ses successeurs poursuivent bien sûr une certaine tradition établie par Jacques Martin : l’importance du décor régional (« Le principe d’Heisenberg »), qui peut faire écho aux Vosges de « La grande menace », le premier album, la passion de Jacques Martin pour les voitures de sport, ou encore l’art de la catastrophe et du chantage à grande échelle. Mais les albums récents apportent une dimension supplémentaire, avec l’apparition de personnages ayant réellement existé.

Ainsi « La stratégie du chaos » s’achève-t-il sur une rencontre, dans le cadre des JO de Melbourne (1956), entre Guy Lefranc et le marathonien français Alain Mimoun, médaille d’or olympique cette année-là. Auparavant, le reporter avait croisé la route de Johnny Stompanato, le mari mafieux de la comédienne Lana Turner (« Le châtiment ») et même le cosmonaute Youri Gagarine (« L’homme oiseau »).

Un ancrage bienvenu qui donne un nouveau cachet à l’univers de Lefranc, qui tient autant au globe-trotter intrépide hérité de Tintin, qu’à l’héritage de Jules Verne et de James Bond. En attendant un anniversaire : celui du trentième album.

Lefranc T28 « Le principe d’Heisenberg »

Scénario : François Corteggiani

Dessin : Christophe Alvès

48 pages

 

Lefranc T29 « La stratégie du chaos »

Scénario : Régric

Dessin : Roger Seiter

48 pages

Editions Casterman

 

09 Sep

Buck Danny, un classique « classic » : « Opération rideau de fer » (t5)

La parution de « Opération rideau de fer », cinquième album – et premier du troisième diptyque – de la collection Buck Danny Classic, permet de faire le point sur l’actualité foisonnante d’un aviateur septuagénaire… qui n’a jamais été aussi jeune !

Parallèlement à la série régulière, la collection « Buck Danny Classic », née en 2014, avait notamment pour ambition de combler un manque… et même une certaine frustration : imaginer ce qu’aurait pu être le personnage si, en leur temps, les scénarios de Jean-Michel Charlier ne s’étaient pas heurtés à la censure française de la Commission de Surveillance des publications destinées à la jeunesse. Ce fut le cas pour l’album « Un avion n’est pas rentré » (1954), dont l’histoire fut modifiée en catastrophe alors qu’elle était déjà en cours de prépublication dans le journal de Spirou, ou encore de la trilogie des Tigres Volants (1962), qui se déroule dans un pays asiatique imaginaire, le Vien Tân, « pseudonyme » transparent du Vietnam.

L’action de « Opération rideau de fer » se situe d’ailleurs juste après ces aventures « vientannaises » et plonge le trio Buck Danny-Jerry Tumbler-Sonny Tuckson (et aussi leur ennemie préférée, l’incontournable Lady X) juste après la construction du Mur de Berlin, dans un techno-thriller aéronautique autour de deux avions-espions, l’un soviétique, l’autre américain.

Marniquet et Zumbiehl concoctent une intrigue fertile en traîtrises et manipulations, qui donnent un côté « 24 Heures Chrono » tout en respectant les canons scénaristiques historiques de Jean-Michel Charlier, notamment du côté des pitreries/gaffes/frasques (ne pas rayer la mention inutile !) de Sonny Tuckson. Et le trait solide de Jean-Michel Arroyo, digne héritier de Victor Hubinon et Francis Bergèse, est encore rehaussé par le superbe travail de Ketty Formaggio aux couleurs.

En attendant la suite intitulée « Alerte rouge », une cure de jouvence a été parallèlement menée sur la série principale, à redécouvrir très bientôt dans « Vostok ne répond plus », le 56e tome prévu pour début novembre.

Buck Danny Classic T5 « Opération rideau de fer »

Scénario : Frédéric Marniquet & Frédéric Zumbiehl

Dessins : Jean-Michel Arroyo

48 pages

Editions Dupuis/Zéphyr

© Jean-Philippe Doret

14 Juin

Les livres des 24 Heures du Mans 2018 : « Jo Siffert », d’Olivier Marin et Michel Janvier

Présentation de l’éditeur

Jo Siffert est un pilote automobile Suisse, né le 7 juillet 1936 à Fribourg (Suisse) et mort le 24 octobre 1971 sur le circuit de Brands Hatch à Longfield (Angleterre). Issu d’un milieu modeste, il se passionne très tôt pour les sports mécaniques. Champion de Suisse de motocyclette en 1959, il dispute également plusieurs compétitions internationales en side-car avant de passer au sport automobile.
En 1960, il débute en Formule Junior et devient, l’année suivante, le meilleur représentant européen de la discipline. Il accède à la Formule 1 grâce à la Scuderia Filipinetti, court ensuite sous ses propres couleurs, avant de rejoindre le Rob Walker Racing Team. Cette écurie lui permettra de remporter sa première victoire en Championnat du Monde au Grand Prix de Grande Bretagne 1968. Pilote éclectique, il dispute plusieurs saisons de Formule 2 en tant que pilote d’usine BMW et se forge un important palmarès en endurance en tant que pilote officiel Porsche.
Il remporte les plus prestigieuses épreuves de la discipline comme les 12 Heures de Sebring, les 24 Heures de Daytona, les 6 Heures de Watkins Glen, les 1 000 km du Nürburgring, les 1 000 km de Monza, les 1 000 km de Spa ou la Targa Florio. Joseph Siffert est, avec 14 victoires en 41 courses, le pilote le plus titré durant la période 1968-1971 durant laquelle le championnat international des marques se disputait en catégorie Sport (5 litres) et Prototype (3 litres).
Il est, avec Clay Regazzoni et Emmanuel de Graffenried, un des trois pilotes suisses à avoir remporté au moins une victoire en Formule 1. Il est considéré comme une véritable légende de la course automobile en Suisse. Quelques semaines après un deuxième succès en Championnat du monde (Grand Prix d’Autriche 1971), Joseph Siffert meurt asphyxié dans l’incendie de sa monoplace accidentée, lors de la Course de la Victoire, une épreuve de Formule 1 hors-championnat à Brands Hatch.
Ses funérailles réunissent 50 000 personnes dans la ville de Frib

Notre avis :

Le dessinateur creusois Michel Janvier est connu en particulier des amateurs de BD pour avoir repris des personnages tel que le fameux chien Rantanplan.

Mais vous en parlions aussi dans 9h50 le Matin, Michel est aussi un passionné de course automobile depuis sa tendre jeunesse.

Il réalise ici un de ses vieux rêves :rendre hommage à une de ses idoles, le pilote Suisse Jo Siffert.

Le scénario est confié à un Olivier Marin, un spécialiste de la BD automobile. Le dessin est magistral. Michel est un perfectionniste. Il s’est extrêmement bien documenté, et aucun détail n’est laissé au hasard. Ce qui fait que cette BD est autant un document historique qu’une histoire dessinée. A l’arrivée, un ouvrage de référence unique, tant sur le fond que la forme, qui passionnera autant les spécialistes que les amateurs.

Une vraie réussite !

Michel était en dédicace lors des 24 Heures du Mans, à la boutique du musée de l’ACO. Le grand pilote Derek Bell apprécie la BD. Quelle meilleure caution !

30 Mar

« Jo Siffert » par Michel Janvier !

Jo Siffert est un pilote automobile Suisse, né le 7 juillet 1936 à Fribourg (Suisse) et mort le 24 octobre 1971 sur le circuit de Brands Hatch à Longfield (Angleterre). Issu d’un milieu modeste, il se passionne très tôt pour les sports mécaniques. Champion de Suisse de motocyclette en 1959, il dispute également plusieurs compétitions internationales en side-car avant de passer au sport automobile. En 1960, il débute en Formule Junior et devient, l’année suivante, le meilleur représentant européen de la discipline.  Il accède à la Formule 1 grâce à la Scuderia Filipinetti, court ensuite sous ses propres couleurs, avant de rejoindre le Rob Walker Racing Team. Cette écurie lui permettra de remporter sa première victoire en Championnat du Monde au Grand Prix de Grande Bretagne 1968. Pilote éclectique, il dispute plusieurs saisons de Formule 2 en tant que pilote d’usine BMW et se forge un important palmarès en endurance en tant que pilote officiel Porsche. Il remporte les plus prestigieuses épreuves de la discipline comme les 12 Heures de Sebring, les 24 Heures de Daytona, les 6 Heures de Watkins Glen, les 1.000 km du Nürburgring, les 1.000 km de Monza, les 1.000 km de Spa ou la Targa Florio. Joseph Siffert est, avec 14 victoires en 41 courses, le pilote le plus titré durant la période 1968-1971 durant laquelle le championnat international des marques se disputait en catégorie Sport (5 litres) et Prototype (3 litres). Il est, avec Clay Regazzoni et Emmanuel de Graffenried, un des trois pilotes suisses à avoir remporté au moins une victoire en Formule 1. Il est considéré comme une véritable légende de la course automobile en Suisse. Quelques semaines après un deuxième succès en Championnat du monde (Grand Prix d’Autriche 1971), Joseph Siffert meurt asphyxié dans l’incendie de sa monoplace accidentée, lors de la Course de la Victoire, une épreuve de Formule 1 hors-championnat à Brands Hatch. Ses funérailles réunissent 50.000 personnes dans la ville de Fribourg.

Polar en Périgord : « Perigord Rhapsodie » de Michel de Caurel !

« Périgord Rhapsodie » de Michel de Caurel, est le coup de coeur de Christophe Zirnhelt dans « 9h50 le matin », le 30/03/2018 !!

La trilogie périgourdine

Le Périgord est une terre où l’Histoire se mêle aux histoires, où le passé se mêle au présent, où la vérité se mêle aux légendes. Après Le Blues du PérigordPérigord Rhapsodie, le tome II de la trilogie périgourdine nous entraîne une nouvelle fois derrière les murs épais de ces discrètes bâtisses périgourdines où se cachent bien des secrets, bien des traîtrises et bien des perversités.

Quand Léo accepta de raccompagner à Saint-Martin-d’Auberoche, Samia, le modèle de l’école de peinture de Périgueux ; quand il accepta la clé USB des mains d’Esther venue du Costa Rica le rencontrer au château de la Courverie à Sorillac, il ignorait qu’il allait être une nouvelle fois confronté aux noirs tourments de l’âme humaine.

30 Jan

Retour en Images au 45ème FIBD d’Angoulême 2018 !

voici-l-affiche-du-45e-festival-international-de-la-bd-d-angouleme

Cette année, « Lire délivre » avait un envoyé spécial exceptionnel au 45ème Festival International de Bande Dessinée d’Angoulême, en la personne de Christophe Zirnhelt lui-même, grand connaisseur et passionné de BD !

Christophe a parcouru le festival et ramené de précieuses images des expositions « Alix – Jacques Martin », Cosey », « Guibet », « Titeuf », « Sur les pas de Casanova à Venise »…

Quelques images choisies…

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