Dix ans après les mortalités de poissons dans les rivières comtoises, les scientifiques du laboratoire Chrono-environnement de l’université de Franche-Comté publient les résultats de leurs recherches.
Cette recherche universitaire menée depuis juillet 2012 met en évidence le rôle des activités humaines et en particulier celles liées à l’agriculture dans la pollution des rivières karstiques de Franche-Comté.
Le bilan de cette recherche a été établi en février 2020 à partir de données collectées de juillet 2012 à décembre 2018 et il n’a pas été encore présenté officiellement. Le collectif Loue et Rivières comtoises vient de le mettre en ligne sur son site. A la suite de cette publication, le collectif a publié une lettre ouverte aux affineurs de la zone AOP Comté, principale activité agricole sur les bassins versants des rivières karstiques du massif jurassien. La filière rétorque que le futur cahier des charges du comté prend en compte la préservation de l’environnement. Une évolution du cahier des charges qui ne va pas assez loin pour le collectif SOS Loue et pour la Confédération Paysanne.