12 Avr

Des start-up pour améliorer la sécurité du barrage de la Rance

Des essais face à l'usine marémotrice de la Rance

Des essais face à l’usine marémotrice de la Rance

Par Krystel Veillard

Opération inédite pour EDF. Après un appel à projet, le groupe fait appel à deux start-up pour imaginer des solutions afin de sécuriser les abords de l’usine marémotrice de la Rance. Des espaces, très dangereux en raison des courants extrêmement violents provoqués par les turbines du barrage. Continuer la lecture

02 Jan

Innovation : 14 projets expérimentaux « grandeur nature » pour 2018 en Bretagne

Splashelec permet de barrer un voilier au joystick

Splashelec permet de barrer un voilier au joystick

La Région a sélectionné 14 projets associant des start-up et des structures diverses (hôpitaux, collectivités) afin d’expérimenter « grandeur nature » des solutions innovantes. On en retrouve logiquement dans l’agriculture, la pêche, les hôpitaux… mais pas que.

Côté entreprises, on retrouve dans ce groupe la start-up MaPui, avec un projet de plateforme de conciliation médicamenteuse, Splashelec avec une solution pour la voile adaptée, ainsi que Wi6Labs et ses technologies de gestion intelligente, dont nous avons eu l’occasion de parler.

La Région Bretagne va aider, sous forme d’avances remboursables et de subventions, 14 projets portés par une entreprise et un « expérimentateur ». On y retrouve des collectivités territoriales, un lycée, des hôpitaux mais aussi des groupements professionnels dans la pêche ou l’agriculture.

Le soutien se monte à 784 000 euros et permettra à une start-up de tester un prototype avant sa phase de commercialisation, ou d’adapter un produit ou une technologie existante sur un nouveau marché.

Au total, ce sont 17 structures diverses (entreprise, centre hospitalier, lycée…) qui mèneront des expérimentations dans lesquelles les objets connectés et la gestion ou la détection à distance prédominent.

 

 

23 Sep

La cybersécurité, la nouvelle priorité d’Orange

ligne de code cyberdefense

Dans la salle de contrôle qui autrefois abritait le pilotage du réseau Transpac, on pourrait recycler un slogan qui date à peu près de la même époque que le réseau de transfert de données : « Orange, mérite votre confiance ».

« Pas de big data sans big confiance » clame Stéphane Richard dans une vidéo de présentation de la florissante unité d’Orange Business Service. 11% de hausse de chiffre d’affaire cette année pour l’opérateur historique dans ces activités de sécurité des systèmes informatiques des entreprises.

Avec, à Rennes, une salle de contrôle qui surveille, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, les arrières numériques de 80 clients. Une même cellule opère depuis l’Inde pour les clients internationaux. Des gros comptes de la banque, de l’industrie, des services administratifs, de l’industrie.

Car les moyens mis en place pour traquer les tentatives d’intrusions sont lourds : la mise en place de protocoles de sécurité, la surveillance, la réponse, et l’expertise de l’opérateur pour son propre réseau. C’est du lourd.

En face, les occasions de profiter du service sont légions. « Les attaques malveillantes sont en croissance exponentielle » témoigne Michel Van Den Berghe, le directeur d’Orange Cyberdéfense, « et la cybercriminalité est en train de s’industrialiser ».

Il y a les tentatives de phising » (des virus malveillants se cachant souvent dans des mails), les attaques pour faire tomber les serveurs d’entreprises, voire du vol de données stratégiques, dont le coût moyen des dommages atteint une moyenne de plus de 750 000 euros. « On a vu cet été de plus en plus de crypto-locking dans des PME » raconte Michel Van Den Berghe, « leurs données sont cryptées, il leur faut payer une rançon pour obtenir la clé du décryptage« .

On pense également à l’attaque qui a fait « tomber » TV 5 Monde, mais également àl’aveu de piratage par Yahoo, qui s’est fait voler 500 000 fin 2014.

Shériff, fais-moi peur

Des coups de plus en plus intelligents, avec des machines de plus en plus puissantes, qui peuvent rendre le contrôle de 800 000 machines partout dans le monde, qui vont à un moment donné envoyer toutes en même temps des requêtes à un serveur. « Un loueur de voiture a subi une attaque de ce genre, tout ses sites internet ont été  hors-service, il ne pouvait plus louer une seule voiture. Nous avons réussi à détourner toutes les requêtes pour qu’ils puissent reprendre du service » raconte Michel Van Den Berghe.

Depuis la salle de contrôle de Rennes,  on met au jour 400 alertes chaque mois en moyenne. Des incidents qui, pour 80 d’entre eux, sont des attaques en bonne et due forme, et nécessiteront une réponse.

A Rennes, 400 personnes travaillent dans cet environnement de la cyberdéfense. Un secteur dans lequel la Bretagne est en pointe, avec un « Pôle excellence Cyber Bretagne » cher au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et une école spécialisée à Vannes.

Les ingénieurs qui en sont issus ne manquent pas de débouchés. Orange, qui ouvre en interne une Cyberacadémie, ambitionne de recruter 100 nouveaux ingénieurscyberdéfense sur le site de Rennes. Ils sont déjà 400 à évoluer dans ce domaine, dont 200 experts et spécialistes chez orange Cyberdéfense.

Parmi eux, environ 10% de « hackers éthiques ». Ils sont aussi forts que les pirates. Mais eux, ce sont des gentils.

 


La cybersécurité, la nouvelle priorité d’Orange

15 Mar

We Do Good, la start-up d’investissement participatif rennaise, réalise une levée de fond… sur son propre site

we do good capture

On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Participant au boom de l’investissement participatif dans les entreprises, la plate-forme Rennaise We Do Good a besoin de se développer. Elle a réalisée sa deuxième levée de fond, 67 000 €, « à domicile », et prévit d’accompagner 50 projets en 2016. Continuer la lecture