18 Mar

Yonne : les points chauds, Joigny, Tonnerre, Migennes.

tonnerreSouvent prise et reprise, Tonnerre est traditionnellement une zone frontière entre le socle bleu du nord de l’Yonne avec ses zones agricoles et viticoles, et la sphère d’influence du socialisme-radicalisme morvandiau…Une ville qui suit les tendances, 56% pour François Hollande en 2012, 51,6% pour Nicolas Sarkozy en 2007, à l’image de la deuxième circonscription de l’Yonne.

Le maire socialiste André Fourcade ne se représente pas, la situation de succession rend donc la gauche vulnérable, une tendance contrebalancée par une division à droite et une opposition municipale morcelée. Le niveau de participation des uns et des autres pèsera lourd dans le résultat final.

 

Joigny , l’héritage dilapidé !

C’est bien sûr de l’héritage de Philippe Auberger que nous parlons malicieusement. Cinq mandats qui se sont terminés dans le bruit et la fureur, lettres anonymes, élections annulées et victoire de la gauche.

Bernard Moraine a aujourd’hui pour lui le bilan d’un mandat, et la droite s’avance à nouveau divisée, et concurrencée par un candidat virulent soutenu par le Front National.

 Mais Joigny a subi de plein fouet les fermetures publiques et le retrait de l’Etat, la ville a même été qualifiée de « martyr de la RGPP » par un journal national. L’impact de ces difficultés pourrait peser aussi dans le scrutin.

 

Migennes, la guerre des gauches.

C’est un scénario plus habituel dans la Nièvre, mais le PS conteste au PC son dernier fief de l’Yonne…C’est la liste d’union de 2008 qui explose avec le 3° adjoint socialiste qui part à l’assaut de François Meyroune (PC), et l’ancien maire UMP François Boucher est lui aussi dans le scénario puisqu’il tente de s’assoir à nouveau dans le fauteuil qu’il a déjà occupé…Les opposants ont mis la sécurité au cœur de la campagne, plusieurs faits-divers ont alimenté la polémique.