06 Juin

Fusion Alsace-Lorraine : retrouvez ici la conférence de presse commune de P.Richert et JP Masseret

Les présidents des régions Alsace et Lorraine ont organisé au Musée Lalique à Wingen-sur-Moder une conférence de presse commune pour exprimer leurs vues sur la fusion Alsace-Lorraine proposée par le gouvernement. Retrouvez ici notre couverture en direct et en vidéo ! 

Suite à l’annonce du projet de réforme territoriale par le président de la République, Philippe Richert, Président du Conseil Régional d’Alsace (UMP) et Jean-Pierre Masseret, Président du Conseil Régional de Lorraine (PS), ont donné une conférence de presse commune, Vendredi 6 juin à 10h00 au Musée Lalique de Wingen-sur-Moder.

Retrouvez la conférence de presse en intégralité et en vidéo :


Conférence de presse sur la fusion Alsace… par France3Alsace

Réforme territoriale: Alsace et Lorraine cherchent à surmonter les peurs

La Lorraine et l’Alsace subiront-elles un « mariage forcé » ? Dans ces deux régions, comme ailleurs, de nombreuses voix s’élèvent contre la réforme territoriale, mais leurs présidents respectifs, PS et UMP, veulent désamorcer les peurs pour avancer, de façon constructive, vers un rapprochement. Face aux récriminations qui se multiplient dans leurs régions depuis l’annonce de la réforme gouvernementale, l’Alsacien Philippe Richert (UMP) et le Lorrain Jean-Pierre Masseret (PS) se sont déclarés prêts vendredi à « dépasser les postures politiciennes » pour travailler au rapprochement de leurs collectivités, en soulignant la « cohérence » du projet. « Pour nous, l’Alsace-Lorraine c’est plutôt cohérent, alors on avance », a résumé M. Masseret, lors d’une conférence de presse commune avec M. Richert, organisée dans le village de Wingen-sur-Moder (Bas-Rhin), tout proche de la « frontière » entre leurs deux régions. « Je ne suis pas un enthousiaste de cette réforme (…) et je peux en critiquer maints aspects, mais l’objectivité nous amène à dire +regardons sur le fond+ », a dit M. Richert, qui a insisté sur sa volonté de « dialoguer, pour l’intérêt général ». « Réorganiser nos collectivités pour que notamment les régions soient plus fortes, c’est une priorité. (…)

« Je ne suis pas un enthousiaste de cette réforme (…) et je peux en critiquer maints aspects, mais l’objectivité nous amène à dire +regardons sur le fond+ »,
a dit M. Richert, qui a insisté sur sa volonté de « dialoguer, pour l’intérêt général ». « Réorganiser nos collectivités pour que notamment les régions soient plus fortes, c’est une priorité. (…) C’est les décennies à venir que nous préparons », a encore observé le président alsacien. Ancien ministre chargé des collectivités territoriales, M. Richert s’était fortement engagé l’an dernier en faveur d’un projet de fusion entre la région et les deux départements alsaciens, finalement rejeté par un référendum. Cependant pour le dirigeant alsacien, les régions redécoupées doivent impérativement être dotées de compétences élargies, aujourd’hui dévolues à l’Etat et aux départements. Dans le cas contraire, la réforme aurait « peu de sens, parce que deux régions fragiles ensemble, ça reste des régions fragiles ».

Les deux élus ont insisté sur le poids économique d’une Alsace-Lorraine unifiée, cherchant à apaiser les craintes de perte d’identité. « Le vin d’Alsace sera toujours là! » a souligné le président lorrain. « Et les mirabelles de Lorraine aussi! » a ajouté son homologue alsacien.

Une Lorraine « satellisée »?
Les deux présidents de région sont les seuls en France à être appelés à se rapprocher alors qu’ils ne sont pas issus de la même famille politique, ce qui n’a, selon M. Masseret, « pas d’importance ». Ils risquent cependant d’avoir fort à faire pour convaincre les ténors politiques de leurs régions respectives, montés au créneau cette semaine pour critiquer la réforme.

Seize députés et sénateurs UMP et UDI alsaciens ont ainsi fustigé un « incroyable bricolage improvisé à la dernière minute », et regretté que leur région soit « arbitrairement rattachée à la Lorraine sa voisine plus grande et plus peuplée ».
Le sénateur lorrain François Grosdidier (UMP) craint que Metz ne soit « effacée » dans le nouvel ensemble et souligne que « l’Alsace-Lorraine n’a jamais été une communauté de destin choisie par ses habitants ». Dans la même veine, la députée UMP Marie-Jo Zimmermann, qui aurait préféré un mariage à trois avec la Champagne-Ardennes, brandit la menace d’une Lorraine « satellisée par l’Alsace ».
A gauche, le président (PS) du conseil général de Meurthe-et-Moselle, Mathieu Klein, a exprimé ses doutes quant à la pertinence du découpage proposé, en évoquant la possibilité d’adjoindre la Franche-Comté ou la Champagne-Ardennes à la future région du grand Est.

La question du chef-lieu de la future grande région fait également grincer des dents. « Je ne peux accepter que Strasbourg, avec son statut européen, appartienne à une région dont elle ne serait pas la capitale », a prévenu le maire (PS) de la métropole alsacienne, Roland Ries. Pour l’heure, Jean-Pierre Masseret préfère éluder ce débat, considérant que « ce n’est pas la question à régler immédiatement ». Mais pour l’ancienne ministre UMP Nadine Morano, eurodéputée et conseillère régionale d’opposition en Lorraine, il n’est « pas sûr que M. Masseret acceptera que le centre de décision passe à Strasbourg ».

L’Alsace-Lorraine, « c’est un mariage forcé, et on ne sait pas ce qu’il y a dans la corbeille de la mariée », a-t-elle ironisé, convaincue qu’avec cette réforme le chef de l’Etat « a réussi à se mettre tout le monde à dos, aussi bien à gauche qu’à droite ».

C’est les décennies à venir que nous préparons », a encore observé le président alsacien. Ancien ministre chargé des collectivités territoriales, M. Richert s’était fortement engagé l’an dernier en faveur d’un projet de fusion entre la région et les deux départements alsaciens, finalement rejeté par un référendum. Cependant pour le dirigeant alsacien, les régions redécoupées doivent impérativement être dotées de compétences élargies, aujourd’hui dévolues à l’Etat et aux départements. Dans le cas contraire, la réforme aurait « peu de sens, parce que deux régions fragiles ensemble, ça reste des régions fragiles ». Les deux élus ont insisté sur le poids économique d’une Alsace-Lorraine unifiée, cherchant à apaiser les craintes de perte d’identité. « Le vin d’Alsace sera toujours là! » a souligné le président lorrain. « Et les mirabelles de Lorraine aussi! » a ajouté son homologue alsacien.

Une Lorraine « satellisée »?

Les deux présidents de région sont les seuls en France à être appelés à se rapprocher alors qu’ils ne sont pas issus de la même famille politique, ce qui n’a, selon M. Masseret, « pas d’importance ». Ils risquent cependant d’avoir fort à faire pour convaincre les ténors politiques de leurs régions respectives, montés au créneau cette semaine pour critiquer la réforme. Seize députés et sénateurs UMP et UDI alsaciens ont ainsi fustigé un « incroyable bricolage improvisé à la dernière minute », et regretté que leur région soit « arbitrairement rattachée à la Lorraine sa voisine plus grande et plus peuplée ». Le sénateur lorrain François Grosdidier (UMP) craint que Metz ne soit « effacée » dans le nouvel ensemble et souligne que « l’Alsace-Lorraine n’a jamais été une communauté de destin choisie par ses habitants ». Dans la même veine, la députée UMP Marie-Jo Zimmermann, qui aurait préféré un mariage à trois avec la Champagne-Ardennes, brandit la menace d’une Lorraine « satellisée par l’Alsace ».

A gauche, le président (PS) du conseil général de Meurthe-et-Moselle, Mathieu Klein, a exprimé ses doutes quant à la pertinence du découpage proposé, en évoquant la possibilité d’adjoindre la Franche-Comté ou la Champagne-Ardennes à la future région du grand Est. La question du chef-lieu de la future grande région fait également grincer des dents. « Je ne peux accepter que Strasbourg, avec son statut européen, appartienne à une région dont elle ne serait pas la capitale », a prévenu le maire (PS) de la métropole alsacienne, Roland Ries. Pour l’heure, Jean-Pierre Masseret préfère éluder ce débat, considérant que « ce n’est pas la question à régler immédiatement ». Mais pour l’ancienne ministre UMP Nadine Morano, eurodéputée et conseillère régionale d’opposition en Lorraine, il n’est « pas sûr que M. Masseret acceptera que le centre de décision passe à Strasbourg ». L’Alsace-Lorraine, « c’est un mariage forcé, et on ne sait pas ce qu’il y a dans la corbeille de la mariée », a-t-elle ironisé, convaincue qu’avec cette réforme le chef de l’Etat « a réussi à se mettre tout le monde à dos, aussi bien à gauche qu’à droite ». (AFP)

Des parlementaires alsaciens signent une tribune contre la fusion avec la Lorraine

18 parlementaires alsaciens viennent de signer une tribune contre le projet de fusion de l’Alsace avec la Lorraine. Ils prennent l’exemple de la Corse et du Nord-Pas-de-Calais qui ne sont pas concernés par la réforme territoriale.

Ils craignent que l’Alsace perde son identité, du coup, ils voudraient ressortir l’idée du Conseil unique d’Alsace. Ce texte a été écrit par le député UMP Eric-Straumann et co-signés par 17 autres élus.

Interview de Jean-Luc Reitzer, député-maire (UMP) d’Altkirch

Le texte intégrale de cette tribune

Réforme territoriale, la seule solution : défendre l’Alsace

Le Président de la République vient d’annoncer le contours des futures régions, donnant sur la forme un sentiment d’un incroyable bricolage improvisé à la dernière minute sur un guéridon de l’Elysée.

Nous constatons que la Corse moins peuplée que l’Alsace et le Nord-Pas-de Calais formé de deux départements comme l’Alsace, ne sont pas concernés par la réforme.

L’Alsace est ainsi arbitrairement rattachée à la Lorraine sa voisine plus grande et plus peuplée. Il y a derrière ce choix un risque potentiel de perte d’identité et d’autonomie dans la conduite des politiques publiques.

De toute évidence cette orientation méconnaît le travail qui a été réalisé depuis quelques temps en Alsace : la volonté de construire une Alsace puissante autour d’un Conseil unique qui est le résultat de la fusion des deux départements du Rhin et du Conseil Régional d’Alsace.

Notre seul souci est de maintenir au cœur de l’Europe, une Alsace forte au service de nos concitoyens.

Nous demandons donc à être reçus, avec les deux Présidents des Conseils généraux alsaciens et le Président de la Région Alsace, par le Premier ministre afin de pouvoir lui exposer notre souhait de construire de façon efficace l’Alsace de demain.

Jean-Louis CHRIST, Laurent FURST, Antoine HERTH, Patrick HETZEL, Francis HILLMEYER, , Frédéric REISS, Jean-Luc REITZER, Sophie ROHFRITSCH, André SCHNEIDER, Eric STRAUMANN, Michel SORDI, Claude STURNI, députés 

Françoise BOOG, Francis GRIGNON, André REICHARDT, Catherine TROENDLE, sénateurs 

Esther SITTLER et Fabienne KELLER ont également approuvé ce texte 

Les élus du Territoire-de-Belfort pensent à un rattachement avec l’Alsace

Les députés UMP et UDI du Territoire-de-Belfort, sont favorables à un rattachement de leur département à l’Alsace plutôt à la Bourgogne, ce que n’excluent pas le sénateur MRC et le président PS du conseil général.

D’après la nouvelle carte régionale présentée par François Hollande, la Franche-Comté et la Bourgogne devraient fusionner. Mais le député-maire de Belfort Damien Meslot « préfère l’Alsace à la Bourgogne, car l’histoire politique et économique nous rattache beaucoup plus à l’Alsace qu’à la Bourgogne ». « Si une grande région Bourgogne-Franche-Comté est créée, le Territoire-de-Belfort sera la dernière roue du carrosse », estime l’élu qui dénonce « l’absence de concertation ». 


Le rattachement du Territoire-de-Belfort à l’Alsace est défendu depuis 2009 par le député UDI Michel Zumkeller. « Avant 1871, c’était un ancien territoire alsacien, toute la vie de ce petit département de 140.000 habitants est tournée vers l’Alsace », estime-t-il. Selon M. Zumkeller, les habitants du Territoire-de-Belfort « regardent déjà plus vers Mulhouse que vers Besançon et le département n’a rien à voir avec la Bourgogne qui semble très lointaine ».

Le sénateur MRC du département, Jean-Pierre Chevènement insiste lui aussi régulièrement sur les liens très forts qui existent entre le département franc-comtois et le sud de l’Alsace et il estime qu' »il faut interroger et sonder les élus mais aussi les citoyens sur l’option » d’un rattachement à l’Alsace-Lorraine.
M. Chevènement est également favorable à la création d’un « département de l’Allan et de la Savoureuse », deux rivières du nord Franche-Comté, qui inclurait le pays de Montbéliard (Doubs) et le Territoire de Belfort.

Pour le président du conseil général Yves Ackermann (PS), l’enjeu est de « réussir enfin à constituer, avec Montbéliard (Doubs) et Héricourt (Haute-Saône), une collectivité de l’Aire urbaine qui soit forte pour que le second pôle industriel français puisse peser à sa juste valeur, que ce soit en Bourgogne-Franche-Comté ou en Alsace-Lorraine« . Les quatre élus sont favorables à la constitution d’une métropole Belfort MontbéliardHéricourt qui pourrait être étendue à Mulhouse (Haut-Rhin).   (AFP)

04 Juin

Fusion des régions : l’inquiétude des fonctionnaires territoriaux

Le siège du Conseil régional d'Alsace à Strasbourg

Le siège du Conseil régional d’Alsace à Strasbourg

Alors que la nouvelle carte des régions a été présentée, de nombreuses questions se posent déjà. Si l’Alsace fusionne avec la Lorraine, qu’adviendra-t-il des salariés des deux entités ?

Pour l’instant aucune réponse n’est apportée mais de l’inquiétude est exprimée dans les deux régions.

Fusion des régions : l’Alsace avec la Lorraine, qu’en pensez-vous ?

Dans une tribune publiée lundi dans la soirée, François Hollande a indiqué que le nombre de régions métropolitaines sera ramené de 22 à 14. Le président de la République a précisé que la carte proposée sera « soumise au débat parlementaire ». Le projet prévoit une fusion de l’Alsace avec la Lorraine. La Champagne-Ardenne, un moment pressentie pour être associée à cette entité, rejoindrait la Picardie.

L’Alsace avec la Lorraine, explications et réactions

 

L’interview de Philippe Richert

27 Mai

Scandale financier à l’UMP : réactions en Alsace

Il se sera battu jusqu’au bout, mais a dû jeter l’éponge : Jean-François Copé, dont l’ambition allait jusqu’à l’Elysée, a annoncé mardi qu’il quitterait le 15 juin la présidence de l’UMP, englué dans la proliférante affaire de fausses factures Bygmalion. Le député-maire de Meaux a tout tenté pour se maintenir à ce poste conquis de très haute lutte en 2012, ferraillant pendant plus deux heures devant ses pairs réunis en bureau politique depuis 8H30 à l’Assemblée nationale. Mais les ténors comme Xavier Bertrand, NKM ou François Baroin, et bien sûr en tête son rival, François Fillon, faisaient de son départ la condition sine qua non de la survie du mouvement créé en 2002 par Jacques Chirac.
En même temps que M. Copé, c’est toute la pléthorique direction de l’UMP qui démissionne, avec sa cohorte de vice-présidents. Un congrès extraordinaire devrait se tenir en octobre, un an avant la date prévue -une proposition soutenue notamment par la chef de l’opposition à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet. (AFP)

Interviews de : Elsa Schalk, conseillère municipale (UMP) à Strasbourg – Déléguée nationale des Jeunes, Charles Sitzenstuhl, conseiller municipal (UMP) à Sélestat, Robert Grossmann, ancien président (UMP) de la CUS ; Philippe Richert, président (UMP) de la région Alsace

25 Mai

Européennes : le mode d’emploi des élections

Les élections européennes se déroulent du 22 au 25 mai dans les 28 pays de l’Union européenne pour élire 751 députés pour cinq ans. Mode d’emploi. (source AFP)

22 au 25 mai : élections dans les 28 États membres de l’UE.

Le 22 au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, le 23 en Irlande et en République Tchèque, le 24 en Lettonie et en Slovaquie, le 25 dans les autres pays, dont l’Allemagne, la France et l’Italie. Aucun résultat ne peut officiellement être diffusé avant la fermeture des derniers bureaux de vote, à 21H00 GMT en Italie. Mais des sondages sortie des urnes serontpubliés aux Pays-Bas dès jeudi soir. Le Parlement européen doit lui-même publier une première projection en sièges vers 20H00 GMT dimanche.

751 députés

Les Etats membres envoient un nombre de députés tenant compte de manière dégressive de leur poids démographique: de 96 pour l’Allemagne à six pour les plus petits pays comme le Luxembourg, Malte et Chypre. La France élit 74 eurodéputés. Les élections se déroulent au scrutin de liste dans tous les pays. La plupart ont une circonscription unique. Il y a plusieurs régions dans cinq pays, dont la France, l’Italie et le Royaume-Uni. La moitié imposent des seuils pour avoir des élus, dont la France, l’Italie et la Pologne.

1979

Le Parlement européen est élu pour cinq ans au suffrage universel direct depuis 1979. Ce sera donc cette année la 8e fois. Auparavant, il était composé
de représentants des Parlements nationaux. + 43%. Le taux de participation a diminué à chaque élection. En 1979, il fut de 63%, avant de tomber à seulement 43% vingt ans plus tard. Des taux records sont attendus cette année.

 7 groupes

Les eurodéputés ne se rassemblent pas par nationalités, même si les préoccupations et les intérêts nationaux jouent un rôle dans les votes. Ils se réunissent par affinités politiques. Le Parlement sortant en comptait sept: centre-droit du PPE, socialistes, libéraux, écologistes, gauche radicale, conservateurs (essentiellement britanniques, polonais et tchèques), eurosceptiques (essentiellement britanniques et polonais). L’extrême droite aspire à en créer un huitième autour du Front national français et du Parti du peuple néerlandais.

4 postes

Après les élections, les quatre principaux dirigeants des institutions européennes seront renouvelés. A commencer par le président de la Commission. Pour la première fois, les chefs d’Etat et de gouvernement, chargés de le désigner, devront tenir compte du résultat des élections. Seront ensuite désignés les 27 autres commissaires, un par Etat, dont le chef de la diplomatie de l’UE. Sont en jeu également les présidences du Parlement et du Conseil européen.

1 siège, 2 lieux de travail

En vertu des traités, le siège du Parlement est à Strasbourg, où doivent se tenir 12 sessions plénières par an. Dans les faits, les députés ne siègent que quatre jours par mois en France. Le reste du temps, ils travaillent en commission à Bruxelles, où a été construit un gigantesque bâtiment avec hémicycle. Chaque mois, quelque
5.000 personnes (députés, assistants, fonctionnaires, représentants de la Commission et interprètes) font la transhumance entre les deux villes. La bataille du siège
fait rage depuis des années, les opposants à Strasbourg dénonçant notamment le coût financier et environnemental du système actuel.

Elections européennes : à 16 heures, 32.53% de participation dans le Bas-Rhin – 32.41% dans le Haut-Rhin

 

Cette année dans le Bas-Rhin, les électeurs se sont autant déplacés qu’en 2009, puisque le taux de participation à 16 heures est de 32,53%, c’est légèrement plus qu’il y a 5 ans à la même heure 32.01 %

Dans le Haut-Rhin en revanche, les électeurs ont fait moins bien qu’en 2009, avec 32.41% contre 34,46%.

Européennes : 35,07% de participation à 16H00 en métropole, contre 33,18% en 2009 (Intérieur)

  • Le taux de participation aux élections européennes était de 35,07% à 17H00 en métropole, en hausse de deux points par rapport au scrutin européen de 2009 à la même heure (33,18%), selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. La participation dimanche est en revanche très nettement inférieure à celle enregistrée à la même heure en mars dernier lors du premier tour des élections municipales,

Rappelons qu’en 2009, dans le Bas-Rhin, la participation définitive était de 39,9%, soit un peu plus que dans le Haut-Rhin, où seuls 38,32% des inscrits s’étaient déplacés. Avec 35,29%, l’Alsace avait donc un peu moins bien voté que le reste de la France, qui en 2009, affichait un taux de participation de 40,63%.

 

Une participation en baisse constante

Date de scrutin

France entière     

Taux définitif

17 juin 1984

56,70%

18 juin 1989

48,80%

12 juin 1994

52,76%                    Bas-Rhin : 51,64         Haut-Rhin : 50,18

13 juin 1999

46,76%                    BR : 42,75         HR : 42,63

13 juin 2004

42,76%                    BR : 39              HR : 38,35

7 juin 2009

40,63%                    BR : 39,9           HR : 38,32

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