Il se sera battu jusqu’au bout, mais a dû jeter l’éponge : Jean-François Copé, dont l’ambition allait jusqu’à l’Elysée, a annoncé mardi qu’il quitterait le 15 juin la présidence de l’UMP, englué dans la proliférante affaire de fausses factures Bygmalion. Le député-maire de Meaux a tout tenté pour se maintenir à ce poste conquis de très haute lutte en 2012, ferraillant pendant plus deux heures devant ses pairs réunis en bureau politique depuis 8H30 à l’Assemblée nationale. Mais les ténors comme Xavier Bertrand, NKM ou François Baroin, et bien sûr en tête son rival, François Fillon, faisaient de son départ la condition sine qua non de la survie du mouvement créé en 2002 par Jacques Chirac.
En même temps que M. Copé, c’est toute la pléthorique direction de l’UMP qui démissionne, avec sa cohorte de vice-présidents. Un congrès extraordinaire devrait se tenir en octobre, un an avant la date prévue -une proposition soutenue notamment par la chef de l’opposition à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet. (AFP)
Interviews de : Elsa Schalk, conseillère municipale (UMP) à Strasbourg – Déléguée nationale des Jeunes, Charles Sitzenstuhl, conseiller municipal (UMP) à Sélestat, Robert Grossmann, ancien président (UMP) de la CUS ; Philippe Richert, président (UMP) de la région Alsace