18 Juil

Fusion Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, c’est non pour les présidents de région !

Les présidents des régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne ont regretté l’adoption vendredi par les députés de la nouvelle carte territoriale prévoyant une fusion de leurs trois régions, à laquelle ils ont déjà dit qu’ils étaient opposés.

« Il n’y a pas de changement à attendre du vote définitif de l’Assemblée (le 23 juillet, ndlr). Pour autant la séquence n’est pas terminée », a déclaré le président de la région Alsace, Philippe Richert (UMP). « Je pense qu’il y aura une nouvelle majorité au Sénat à l’automne, et là il y aura les moyens de redire que cette solution (à trois) n’est acceptable quasiment par personne », a-t-il estimé. « Le nouveau Sénat va remettre l’ouvrage sur le métier », a-t-il assuré.

L’Alsace, qui privilégie une fusion avec la Lorraine uniquement, « préférera rester toute seule plutôt qu’à trois », a-t-il encore averti. Si l’Alsace faisait cavalier seul, la Lorraine et la Champagne-Ardenne constitueraient demain « un espace territorial présentant le plus de difficultés à bâtir une politique de croissance et de développement harmonisée et cohérente », s’est inquiété le président de la région Lorraine Jean-Pierre Masseret (PS). Dans une lettre au Premier ministre Manuel Valls jeudi, M. Masseret a également souligné les liens étroits entre l’Alsace et la Lorraine, alors que la Champagne-Ardenne n’a « aucune relation avec l’Alsace ».

« Il est inacceptable que des élus des régions soient placés devant le fait accompli » a pour sa part critiqué le président de la région Champagne-Ardenne Jean-Paul Bachy (DVG) après le vote à l’Assemblée nationale. Il a dénoncé « des marchandages politiques obscurs indépendants de toute logique économique ou territoriale » et « une caricature de démocratie et de décentralisation ».

M. Bachy espérait un mariage de sa région avec la Picardie et la Lorraine, un regroupement présentant « une grande cohérence d’un point de vue économique et territorial », a-t-il déclaré. Mais la Picardie a été promise par les députés au Nord-Pas-de-Calais, tandis qu’un regroupement de la Champagne-Ardenne avec la Lorraine en intégrant l’Alsace aurait au contraire pour conséquence de « marginaliser » sa région, selon M. Bachy. (AFP)

10 Juil

L’UMP a présenté sa liste pour les élections sénatoriales de septembre

liste ump sénatoriales2014

Guy-Dominique Kennel, président (UMP) du Conseil général du Bas-Rhin, mènera cette liste d’union de la Majorité Alsacienne « Droite, centre et indépendants » présentée mercredi à Sarre-Union. Une liste « homogène, couvrant la totalité des territoires et des collectivités locales » et comprenant trois sénateurs expérimentés : Fabienne Keller (n°2), André Reichardt (n°3), président de l’UMP du Bas-Rhin et 1er vice-président du conseil régional , Esther Sittler (n°4), maire de Herbsheim. Suivent Frédéric Pfliegersdoerffer, maire de Marckolsheim, Jeanine Schmitt, maire de Niedernai, Marc Sené, UMP, conseiller général du canton de Sarre-Union et maire de Sarre-Union.

Liste Majorité Alsacienne aux Sénatoriales

 Les élections sénatoriales auront lieu dans les deux départements alsaciens le 28 septembre 2014

 

 

27 Juin

Jean-Marie Bockel mènera une liste aux sénatoriales dans le Haut-Rhin

La Commission Nationale d’Investiture de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) du mardi 24 juin 2014 a investi Jean-Marie BOCKEL, sénateur sortant, pour conduire une liste de rassemblement de la majorité alsacienne aux élections sénatoriales de septembre prochain dans le département du Haut-Rhin.

Les 4 premiers candidats de cette liste de rassemblement sont :

  1. · M. Jean Marie BOCKEL, Sénateur sortant, ancien ministre (UDI)
  2. · Mme Claudine GANTER, 2ème adjointe au Maire de Colmar (UMP)
  3. · M. Francis KLEITZ, Maire de Guebwiller, Vice-Président de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller (S.E.)
  4. · Mme Josiane MEHLEN, Maire de Morschwiller-le-Bas, Vice-Présidente de Mulhouse Alsace Agglomération (S.E.)
  5. Cette liste de rassemblement souhaite porter le renouveau de la majorité alsacienne, avec derrière Jean-Marie Bockel, ancien ministre aux réseaux solides sur le plan national et régional, une nouvelle génération d’élus, tous hommes et femmes de consensus.

 

Jean-Marie Bockel (UDI) mènera une liste aux sénatoriales de septembre

La Commission Nationale d’Investiture de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) du mardi 24 juin 2014 a investi Jean-Marie BOCKEL, Sénateur sortant, pour conduire une liste de rassemblement de la majorité alsacienne aux élections sénatoriales de septembre prochain dans le département du Haut-Rhin.

Les 4 premiers candidats de cette liste de rassemblement sont :

  1. · M. Jean Marie BOCKEL, Sénateur sortant, ancien ministre (UDI)
  2. · Mme Claudine GANTER, 2ème adjointe au Maire de Colmar (UMP)
  3. · M. Francis KLEITZ, Maire de Guebwiller, Vice-Président de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller (S.E.)
  4. · Mme Josiane MEHLEN, Maire de Morschwiller-le-Bas, Vice-Présidente de Mulhouse Alsace Agglomération (S.E.)
  5. Cette liste de rassemblement souhaite porter le renouveau de la majorité alsacienne, avec derrière Jean-Marie Bockel, ancien ministre aux réseaux solides sur le plan national et régional, une nouvelle génération d’élus, tous hommes et femmes de consensus.

 

La fusion Alsace-Lorraine en débat au Conseil régional d’Alsace

Le Conseil régional d’Alsace, réuni en séance plénière, se penche vendredi matin sur le projet de réforme territoriale qui prévoit la fusion de l’Alsace et de la Lorraine à partir du 1er janvier 2015.

L’examen du projet de loi, qui devait démarrer mardi prochain au Sénat, a été repoussé à la demande de l’UMP et de deux groupes de gauche très hostiles au projet, le RDSE (à majorité PRG) et le CRC (Communiste, républicain et citoyen), qui estiment que « l’étude d’impact est défaillante » et veulent une saisine du Conseil Constitutionnel.

Selon eux, deux points « sont complètement absents de l’étude », qui fait 57 pages. Il s’agit de l’évaluation des conséquences du texte sur l’emploi des fonctionnaires territoriaux, et « des consultations qui ont été menées avant la saisine du Conseil d’Etat ».

La réforme redécoupe les régions métropolitaines en les ramenant de 22 à 14, et reporte à décembre 2015 les élections régionales et cantonales de mars prochain.

21 Juin

Les Verts d’Alsace et de Lorraine et la réforme territoriale

Les élus d’Europe Ecologie les Verts ont planché cet après midi sur la réforme territoriale. Elus d’Alsace et de Lorraine se sont retrouvés pour réfléchir à la fusion annoncée de nos 2 régions. Ils y sont plutôt favorables mais espèrent faire entendre leurs propositions concrètes en haut lieu.

La fusion de l’Alsace et de la Lorraine se fera avec eux. Elus alsaciens et lorrains ont l’habitude de travailler ensemble, une expérience qui doit être source de propositions. Chaque future grande région devrait ainsi tenir une convention sur la réforme territoriale pour faire remonter des propositions aux parlementaires écologistes. Les élus alsaciens et lorrains ont ouvert le feu, grâce à une dynamique largement amorcée dans les deux régions. Le mouvement veut profiter de ce débat pour peser, pour proposer une politique. Le 1er débat à l’Assemblée Nationale portera sur le découpage et le calendrier électoral. Il aura lieu après le 15 juillet.

19 Juin

Réforme territoriale : feu vert en conseil des ministres, la balle au Sénat

Sitôt examinée mercredi en Conseil des ministres, la réforme territoriale, qui bouscule l’architecture de la République, a pris le chemin du Sénat où l’attend l’opposition conjuguée de l’UMP et d’une partie de la gauche

Seul suspens qui demeurait encore, la date des prochaines élections régionales a finalement été fixée à décembre 2015, comme les élections départementales, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. Cela leur permettra d’avoir pour cadre les régions redécoupées. La veille encore, c’est le mois de novembre qui tenait la corde. Ce sera la première fois depuis l’élection présidentielle de 1965 que les Français voteront à un scrutin national en décembre. Le Conseil des ministres a examiné en fait deux projets de loi, l’un sur les compétences des collectivités, l’autre sur la nouvelle carte régionale et le report des élections. Sans surprise, le nombre des régions serait ramené à 14 en France métropolitaine, au lieu de 22 actuellement. Lors du débat parlementaire, le gouvernement pourrait accepter « un nombre inférieur », mais « en aucun cas » un nombre plus élevé, selon André Vallini, secrétaire d’État à la Réforme territoriale. Le même jour, Jacques Auxiette, président des Pays de la Loire, a réaffirmé « la volonté de l’ensemble des acteurs » de sa région de voir « fusionner Bretagne et Pays de la Loire ». Par ailleurs, le projet de loi sur le redécoupage satisfait l’exigence posée par François Hollande qu’il y ait « moins d’élus » dans les régions.

Leur nombre est plafonné à 150 par conseil régional, ce qui impliquera une réduction dans certaines assemblées élues fin 2015, comme l’Ile-de-France (208 conseillers régionaux actuellement). Cette disposition suscite d’ores et déjà des critiques. Devant le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui présentait le projet en commission à la Haute assemblée, le sénateur du Val d’Oise Alain Richard a parlé d’une « représentation très disparate » introduisant « une rupture d’égalité » entre régions. Le texte viendra en séance tout début juillet. Le député UMP Hervé Gaymard a évoqué un redécoupage « en dépit du bon sens et de l’Histoire » et une réforme qui « tue la proximité qu’attendent pourtant les Français, sans que cela ne produise aucune économie ». A la hussarde Vive hostilité aussi des Radicaux de gauche, dont le chef à l’Assemblée, Roger-Gérard Schwartzenberg, a accusé le gouvernement d' »avancer à la hâte, voire à la hussarde », et des sénateurs communistes, qui réclament « la constitution d’une commission spéciale ». Réaction plus modérée chez les centristes de l’UDI, dont le gouvernement pourrait avoir besoin pour trouver une majorité: ils ont posé plusieurs conditions pour que « cette réforme nécessaire » soit « utile ». Elle doit notamment « concerner l’Etat tout autant que les collectivités territoriales », selon leurs députés.

La réforme fait reposer l’organisation territoriale sur deux piliers: les régions et les intercommunalités. La clause de compétence générale, permettant d’agir dans quasiment tous les domaines et qu’avait rétablie la loi Mapam de janvier 2014, est supprimée pour les régions et les départements. Les premières deviennent les véritables patrons du développement économique sur les territoires. Elles héritent de l’entretien des routes et des collèges, ainsi que des transports scolaires et interurbains, autant de tâches aujourd’hui remplies par les conseils généraux des départements. « La loi de finances » leur donnera les moyens de ces nouvelles missions, selon un communiqué officiel. Les conseils généraux sont explicitement appelés par la réforme à disparaître « à l’horizon 2020 », sous réserve d’une révision de la Constitution, indispensable pour les supprimer. D’ici là, les départements conservent leurs compétences sociales. A la fois ville et département, Paris garde la gestion des collèges. Quant aux intercommunalités, elles seront, comme les régions, agrandies et devront compter au 1er janvier 2017 (sauf dérogations, notamment en montagne) 20.000 habitants au moins, quatre fois plus qu’actuellement.

Selon le texte du projet de loi, les préfets auront de larges pouvoirs dans ce domaine, tout comme pour réduire, y compris par la dissolution, le nombre de syndicats mixtes (eau, assainissement, énergie principalement), égal à plusieurs milliers. Au moment où les concours de l’Etat diminuent, un mécanisme fortement incitatif de regroupement des communes est prévu: les intercommunalités exerçant six au moins des onze compétences auxquelles elles peuvent prétendre auront droit à une Dotation globale de fonctionnement (DGF) « bonifiée ». L’accès aux services publics, notamment en milieu rural, est censé devoir s’améliorer avec l’établissement dans chaque département d’un « schéma » en ce sens. AFP

10 Juin

Fusion Alsace Lorraine : débat dans la Voix est libre #fusionalslor

Samedi 14 juin, il était question de fusion dans la Voix est Libre, de fusion entre l’Alsace et la Lorraine.

Est-ce un projet réalisable, effectivement vecteur d’économies d’échelle ? Ou au contraire c’est une idée folle qui aurait pour seule conséquence la perte d’identité de notre région. Pour en débattre, les deux présidents de région, Philippe Richert, président du Conseil Régional d’Alsace (UMP) et Jean-Pierre Masseret, président du Conseil Régional de Lorraine (PS), étaient sur notre plateau. L’un est de droite, l’autre de gauche et ils sont d’accord sur l’opportunité de cette fusion !

  • Ce projet de fusion sera débattu par les deux conseils régionaux, le 26 juin en Lorraine et le 27 en Alsace ont indiqué les présidents dans l’émission

 

Eric Straumann chahuté à l’Assemblée nationale en évoquant le Conseil unique d’Alsace

Eric Straumann, député UMP du Haut-Rhin, a été chahuté ce mardi lors de la séance des questions au gouvernement. Il a interpellé Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, à propos du projet de fusion entre l’Alsace et la Lorraine.

« Vous ne pouvez pas remettre en cause des frontières administratives qui sont le fruit d’une longue histoire » a-t-il lancé, rappelant que « d’autres régions à forte identité ont été entendues ». Eric Straumann a proposé comme alternative la fusion des deux départements alsaciens, c’est à dire d’appliquer le projet de Collectivité unique qui avait fait l’objet d’un réferendum l’an passé, avec « éventuellement » un rattachement du Territoire-de-Belfort. Bernard Cazeneuve lui a répondu que les électeurs avaient rejeté cette possibilité lors de ce réferendum. « Il n’y a pas d’antinomie, entre l’attachement des Alsaciens à leur région et ce que nous voulons faire avec cette région en la projetant dans l’avenir et en lui donnant toutes les chances de compter demain » a ajouté le ministre.

 

07 Juin

Le parti Unser Land monte au créneau… et sur les ponts

Opération sensibilisation de 11h à 14h aux alentours de Sélestat ce samedi, à l’initiative du parti Unser Land qui s’oppose à la fusion de l’Alsace et la Lorraine.
Le parti Unser Land
Quelques poignées de militants ont dressé des drapeaux alsaciens sur les ponts qui enjambent l’A35 au niveau de Sélestat. Malgré la symbolique très forte du pont, passerelle entre deux mondes, c’est malgré tout contre la fusion de l’Alsace et de la Lorraine que cette opération a été menée dans la plus grande discrétion. Elle n’a regroupé qu’une cinquantaine de personnes au total.

Mais ces Alsaciens mécontents ont promis de faire parler d’eux après ce premier coup de semonce, car ils se sentent trahis par leur président de région, plutôt favorable à une fusion Alsace-Lorraine. Une trahison et surtout une complication, c’est ainsi qu’est vécu ce projet de fusion.

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