Dans un communiqué, Sandrine Bélier, la candidate écologiste à la présidence de la région ACAL, annonce qu’elle « soutient la ratification de la Charte et la réforme constitutionnelle qu’elle nécessite. Or celle-ci se fait encore attendre », dit-elle.
Jean-Pierre Masseret (PS, Lorraine) se trompe lourdement lorsqu’il soutient que l’inscription des langues régionales dans la constitution les mettra en concurrence avec le français. Il est persuadé, tout comme Florian Philippot (FN), qu’elle sera un facteur de division entre les locuteurs de ces langues et le reste des citoyens et qu’elle portera atteinte aux valeurs universelles de la République. Croire cela, c’est largement sous-estimer les français !
La langue française fonde la communauté nationale, mais reconnaître la richesse et la diversité linguistique de la France est une force. La diversité est une force. La ratification de la Charte garantirait la protection des langues régionales et leur donnerait un statut de patrimoine commun à tous les Français.
Pour Sandrine Bélier, qui a expérimenté le multilinguisme lors de son mandat de députée européenne : « Tant que les citoyens sont fédérés autour d’un projet politique, le bilinguisme national/régional n’est pas un danger. Au contraire, c’est une chance, un tremplin vers l’apprentissage d’autres langues et une ouverture sur l’histoire et la culture. »