25 Mar

Entre-deux-tours : début de campagne très matinal pour Fabienne Keller

Au surlendemain du premier tour et après des négociations rapidement menée avec François Loos, Fabienne Keller est repartie sur le terrain ce mardi matin, de très bonne heure.

A 5h15, sur la ligne de bus 19 à Cronenbourg, la candidate UMP est allée voir comment se passe le quotidien de ces habitants qui se lèvent aux aurores pour aller travailler. Elle a choisi cette ligne qui avait fait parler d’elle avec la mise en place d’un bus à haut niveau de service.

La liste UMP-UDI-MODEM pour le second tour

24 Mar

Strasbourg : fusion à droite et à gauche – les listes complètes

Roland Ries  et Fabienne Keller

Roland Ries et Fabienne Keller

Après avoir devancé le maire sortant PS de Strasbourg Roland Ries au premier tour des municipales, l’ancien maire UMP Fabienne Keller a officialisé lundi la fusion de sa liste avec celle de l’UDI, tandis que PS et Verts ont scellé un « accord de gouvernance » en vue de la triangulaire de dimanche avec le FN.

La sénatrice UMP, 54 ans, a devancé Roland Ries dimanche de quelque 1.200 voix (avec un score de 32,93% des suffrages exprimés). Elle compte sur son alliance avec l’UDI François Loos (7,56%) pour prendre sa revanche sur son tombeur de 2008 et reconquérir ainsi une grande ville française.

L’ancien ministre figurera logiquement en seconde position de la nouvelle liste commune qui sera déposée demain et la conseillère générale du Neuhof Pascale Jurdan-Pfeiffer sera 13è. Six autres membres de la liste « En avant Strasbourg » rejoignent la liste de Fabienne Keller (François Friedrich, Francis Hebting, David Saglamer, Marie Toural, Axelle Benamram et Sylvie Schott).

Quant au sénateur-maire PS qui a totalisé 31,24% des voix, il a signé lundi avec son adjoint écologiste Alain Jund (8,52%) un accord qui, a assuré lundi M. Ries, « était inscrit dans la logique politique depuis le début ». Comme en 2008. Quatorze écologistes rejoignent la liste « Socialistes et Républicains ». Alain Jund est 5è. Marie-Dominique Dreyssé, 10è, Eric Schultz, 15è.

Roland Ries, 69 ans, pourrait sauver son fauteuil grâce au candidat RBM/FN Jean-Luc Schaffhauser (10,94% des voix), qui a confirmé dès dimanche son intention de semaintenir au second tour pour « préparer l’avenir ».

La liste UMP-UDI-MODEM conduite par Fabienne Keller

Liste socialiste, écologiste et républicaine conduite par Roland Ries

Antoine Waechter n° 2 de la liste « Europe Ecologie » aux élections européennes dans le Grand Est

Réélu dimanche 23 mars conseiller municipal de Fulleren, le leader du Mouvement Ecologiste Indépendant a accepté la deuxième place sur la future liste « Europe Ecologie » que mènera  Sandrine Bélier, députée européenne sortante d’EELV.

Sandrine Bélier (EELV) - Antoine Waechter (MEI)

Sandrine Bélier (EELV) – Antoine Waechter (MEI)

 Le Conseil national du MEI qui a entériné cet accord électoral les 15 et 16 février derniers, pose deux conditions : qu’il y ait des listes communes avec EELV dans les 7 circonscriptions françaises métropolitaines et ultérieurement, que les écologistes partent unis à la bataille lors des élections régionales prévues en 2015 ou 2016.

Le Conseil national d’Europe Ecologie Les Verts doit en principe valider cet accord le 6 avril.

Antoine Waechter avait conduit la liste des Verts aux européennes de 1989, qui avait obtenu 10,8 % des voix et 9 sièges. Il était resté deux ans député européen, avant de quitter le Parlement de Strasbourg par le jeu du tourniquet alors en vigueur dans le parti écologiste.

En 2009, une première tentative de rapprochement entre le MEI et EELV avait échoué.

En France, les élections européennes auront lieu le 25 mai 2014.

 

Miss France 2012 élue conseillère municipale dans son village natal

 

Delphine Wespiser, Miss France 2012, s’est réjouie lundi de son élection dimanche en tant que conseillère municipale dans son village natal de Magstatt-le-Bas dans le Haut-Rhin, malgré une campagne de dénigrement dont elle dit avoir été victime. « Cette campagne n’était pas gagnée d’avance. Ca n’a pas été du tout facile. Certains ont voulu me déstabiliser, que je renonce parce que je serais +trop jeune+, +trop médiatisée+ », a expliqué  l’ancienne reine de beauté, qui dit avoir été « la cible d’actes de dénigrement et de malveillance ».

Sollicitée par les deux candidats têtes de liste aux municipales, l’ancienne reine de beauté s’était présentée sur la liste maire sortant Lucien Bronner, sans étiquette, qui a été pour sa part réélu. La liste a recueilli 149 voix sur les 291 votants de cette commune de près de 500 habitants, située au sud de Mulhouse. « A 22 ans quand vous prenez des affronts comme ça, de face, au départ ça fait mal mais en fait, ça renforce énormément. (…) Ma plus belle victoire, c’est de ne pas avoir renoncé. Les Magsttatois m’ont soutenue, moi, l’enfant du village et je veux les remercier », a ajouté Delphine Wespiser.

Elle souhaite désormais se consacrer à l’animation de Magsttat-le-Bas, pour créer « des fêtes populaires », à l’environnement et aux personnes âgées de la commune. « Ca fait un moment que je m’investis pour l’Alsace et pour la défense du dialecte alsacien. J’avais aussi envie de m’investir localement dans mon petit village que j’apprécie et dans lequel je vis depuis toujours », avait-elle déclaré, peu avant le premier tour, Delphine Wespiser, qui a « fait le choix de revenir vivre » à Magstatt-le-Bas, après avoir vécu un an à Paris lorsqu’elle avait été élue Miss France. « Peut-être que si je n’avais pas été miss, ça ne serait jamais venu à l’idée (defaire de la politique). Mais cette expérience m’a fait grandir et connaître énormément de monde, de politiques, de chefs d’entreprise et au bout d’un moment, on a envie d’essayer », avait ajouté la jeune femme, devenue animatrice sur plusieurs chaînes de télévision et radio locales, outre ses fonctions d’ambassadrice de la région. (AFP)

Anne Guillier à Niederbronn et Michèle Eschlimann à Wasselonne, deux nouvelles femmes maires du Bas-Rhin

Anne Guillier et Michèle Eschlimann

Anne Guillier et Michèle Eschlimann

Anne Guillier, une jeune maire

Pour la première fois de son histoire, Niederbronn sera dirigée par une femme, Anne Guillier, 39 ans.

A la tête de la liste « Nouvel Horizon », elle a remporté largement dimanche soir l’élection municipale avec 69,14 % des suffrages exprimés face à la liste « L’Avenir ensemble » conduite par le socialiste Jean-Marie Burt.

Entrée au conseil municipal de Niederbronn en 2008, Anne Guillier était soutenue par le maire sortant UMP Frédéric Reiss, qui avait choisi de passer la main après trois mandats. Elle était adjointe à la culture et aux affaires scolaires et s’était présentée sans étiquette, après un vote au sein de l’équipe municipale sortante.

Depuis 2008 encore, elle est la directrice d’ICE-Réseau Francophone située à Niederbronn-les-Bains, une plateforme qui encourage des jeunes européens à s’engager dans le service civique. Anne Guillier se définit aussi comme une « musicienne dans l’âme ». Organiste, elle dirige la chorale Sainte-Cécile de la commune.

Michèle Eschlimann, maire et « fille de »

Michèle Eschlimann, elle, affichait clairement son étiquette UMP. Mais elle a réussi à transformer en atout ce qui apparaissait comme un handicap : être « la fille de ».

A 51 ans, elle sera aussi la première femme maire de Wasselonne où elle succède à son père, l’ancien sénateur Joseph Ostermann qui, à 77 ans, avait choisi de se retirer. Elle s’est imposée nettement (55,5 %) face au Hervé Bour, déjà adversaire du maire sortant en 2008.

Conseillère municipale depuis 2001, adjointe depuis 2005, elle était en charge des finances et des associations lors du dernier mandat. Dans cette campagne électorale, Michèle Eschlimann  a joué la carte de l’expérience, mais elle avait surtout mis en avant son statut de femme. « Une femme-maire, c’est cela le vrai changement pour Wasselonne », clamait son document électoral. Les Wasselonnais lui ont offert leur confiance.

Mère de deux fils de 26 et 24 ans, Michèle Eschlimann est chargée de mission à la SIBAR, un bailleur social strasbourgeois.

Municipales en Alsace : la droite confortée, l’îlot rose autour de Strasbourg assiégé

L’Alsace a confirmé dimanche soir son ancrage à droite, confirmant ses positions dans les principales villes à l’exception de l’îlot rose autour de la capitale régionale Strasbourg, qui est toutefois fortement assiégé.

VOTE

L’UMP Fabienne Keller est arrivée en tête avec 32,93% des suffrages exprimés, devant le sortant PS Roland Ries (31,24%), avec un FN en mesure de se maintenir
au second tour (10,94% des voix). Pour autant, Mme Keller, aux manettes de la ville entre 2001 et 2008, n’aura peut-être pas sa revanche en raison de cette triangulaire avec le candidat FN Jean-Luc Schaffhauser. Roland Ries estimait une victoire « jouable » en comptant sur un important réservoir de voix à gauche et son alliance avec les Verts. « On voit mal Fabienne Keller séduire les électeurs du Front national, elle qui avait voté en faveur du mariage pour tous », analyse le politologue strasbourgeois Richard Kleinschmager.

Se disant victime d’une forte abstention (50,32%), « grand vainqueur de ce premier tour des élections municipales », Roland Ries y voit un « message politique destiné au gouvernement, au président de la République dans un contexte difficile ». Au sud de Strasbourg, le socialiste Jacques Bigot a été réélu dès le premier tour pour un quatrième mandat avec 59,05% des voix. Mais un autre bastion PS de la périphérie strasbourgeoise est menacé: la liste du maire sortant de Schiltigheim, le PS Raphaël Nisand, n’a rassemblé cette fois que 25,82% des suffrages au premier tour (contre 32,43% en 2008), talonnée à droite par celles de Jean-Marie Kutner (UDI, 24,98%) et de Christian Ball (UMP, 20,19%).

Sans surprise, l’UMP conserve Haguenau, où le député-maire Claude Sturni a été réélu avec 54% des voix. Dans le Haut-Rhin, l’UMP a conservé la ville de Colmar, où le maire sortant Gilbert Meyer, 72 ans, a été réélu dès le premier tour lui aussi pour un quatrième mandat avec 51,32% des voix, malgré quatre autres listes concurrentes. Très ému, Gilbert Meyer s’est félicité devant les caméras de France 3 Alsace d’avoir été réélu au terme « de la meilleure élection de tous les temps à Colmar ». A Mulhouse, le maire sortant UMP Jean Rottner se trouvait en ballottage favorable avec 42,17% des voix. Il fera face dans une triangulaire à un PS en léger recul par rapport à 2008 et un FN en forte poussée (près de 22%).

Jean Rottner, un médecin urgentiste qui fut le premier adjoint de l’ancien maire Jean-Marie Bockel avant de lui succéder en 2010 en cours de mandat, semble avoir fait le plein des voix qui avaient soutenu en 2008 M. Bockel, désormais à l’UDI. Dans cette ville historiquement de gauche, mais passée à droite en 2007 à la faveur du basculement dans le camp sarkozyste de Jean-Marie Bockel, la surprise vient de l’extrême droite, la candidate FN Martine Binder atteignant 21,85% des voix (alors que 14,27% des électeurs avaient voté FN en 2008). Au second tour de 2008, le socialiste Pierre Freyburger n’avait été devancé que d’un cheveu par le tandem Bockel-Rottner. Mais il risque cette fois d’avoir du mal à rallier davantage d’électeurs, à moins d’aller puiser dans le fort réservoir d’absentionnistes (53,23%), du fait des faibles scores de l’extrême gauche (moins de 5%) et de l’absence cette année d’une liste écologiste au premier tour. (AFP)

Taux de participation au premier tour en 2014

 

Strasbourg : suspense pour le second tour

Fabienne Keller, Roland Ries, Jean-Luc Schaffhauser

Fabienne Keller, Roland Ries, Jean-Luc Schaffhauser

Les derniers sondages ne se sont pas trompés. Il y a manifestement un désir de changement à Strasbourg. A l’issue du premier tour,l’ancienne maire UMP Fabienne Keller (32,9 %) devance le maire PS sortant Roland Ries (31,2 %). Le second tour, qui se jouera lors d’une triangulaire avec le candidat FN-RBM Jean-Luc Schaffhauser (10,9 %); s’annonce très serré.

1 098 voix séparent Roland Ries de Fabienne Keller. Pour l’emporter, Roland Ries peut espérer récupérer les voix de l’écologiste Alain Jund (8,5 %) et une partie de celles de l’extrême-gauche. La liste du Parti de Gauche menée par Jean-Claude Val a obtenu près de 4 % des voix, auxquelles on peut ajouter les 1,12 % recueillis par deux petites listes d’extrême gauche (Lutte Ouvrière et Parti Ouvrier Indépendant).

Un second tour jouable, estime le candidat PS qui enregistre une chute de plus de 12 points par rapport au premier tour de 2008. De son côté, Fabienne Keller pourra compter sur le ralliement de son adversaire de droite, l’ancien ministre UDI François Loos (7,55 %) qui a annoncé sur France 3 Alsace qu’il « sera bien sur la liste », sans préciser s’il négocierait le poste de président de la CUS.

Malgré une participation légèrement inférieure à 50%, « à Strasbourg, l’équipe sortante résiste plutôt mieux que dans d’autres grandes villes françaises », a commenté M. Ries. « J’appelle au rassemblement des forces de progrès. Dans la semaine qui vient, je m’emploierai à montrer que le programme de ma principale concurrente constitue un retour en arrière », a-t-il ajouté.

A propos du score du Front National, Fabienne Keller a indiqué qu’il fallait « entendre les Strasbourgeois déçus par l’inaction », tout en jugeant les idées de Jean-Luc Schaffhauser « inadmissibles ».

La soirée de la droite

La soirée de la gauche

Les réactions





 

Les résultats de 2014

23 Mar

Mulhouse : Jean Rottner (UMP) vire en tête devant Pierre Freyburger (PS) et Martine Binder (FN)

Jean Rottner, Pierre Freyburger, Martine Binder

Comme en 2008, une triangulaire se jouera dimanche prochain à Mulhouse. Avec 41,1 % des voix, le maire sortant Jean Rottner – qui a pris en 2010 la succession de Jean-Marie Bockel – est en ballotage favorable. Il retrouvera face à lui le socialiste Pierre Freyburger (31,3 %) et la frontiste Martine Binder (21,8 %).

La surprise de ce premier tour vient de l’extrême-droite. Martine Binder, qui se présente pour la première fois à Mulhouse, obtient un meilleur score que ceux de Patrick Binder (10,3 %) et Gérard Freulet (7,7 %), en 2008. De son côté, Pierre Freyburger perd près de 900 voix, dans le droit fil du désaveu enregistré par le gouvernement.

Au second tour de 2008, Pierre Freyburger n’avait été devancé que de 168 voix par le tandem Bockel-Rottner. Mais cette fois, la partie s’annonce très difficile, car le réservoir de voix à gauche est faible. L’extrême-gauche ( Front de Gauche et Lutte Ouvrière) n’obtient que 4,59 % des suffrages. Seule solution pour le leader socialiste mulhousien : tenter de mobiliser pour dimanche prochain les 53,2 % d’abstentionnistes.

Les réactions



Résultat de 2014

Colmar : Gilbert Meyer (UMP) brillamment réélu pour un quatrième mandat

 Les Colmariens n’aiment pas qu’on leur rappelle l’âge du capitaine. Ils ont réélu Gilbert Meyer, 72 ans, dès le premier tour de ces élections municipales, clouant le bec à ceux qui voulaient le pousser vers une retraite bien méritée. « C’est la meilleure élection de tous les temps à Colmar », a commenté le vainqueur, précisant sur France 3 Alsace qu’il disposait désormais de six ans pour préparer sa succession.

Gilbert MEYER

Gilbert MEYER

Certes, le maire sortant – qui obtient 51,3 % des voix – partait favori dans son fief, mais la présence d’un jeune challenger de droite pouvait légitimement le faire douter.  Avec à peine 28,1 % des suffrages, le chef d’entreprise Bertrand Burger échoue donc dans sa tentative de faire « bouger » Colmar. Mais ce novice en politique, allié pour la circonstance à la « dissidente »Brigitte Klinkert, a annoncé dimanche qu’il allait « continuer le combat » au conseil municipal.

Aucun des deux candidats de la gauche classique, l’écologiste Frédéric Hilbert et la socialiste Victorine Valentin, ne parvient à franchir la barre des 10 %. Ils obtiennent respectivement 9,3 % et 8,6 % des voix, confirmant que la droite est en terrain conquis à Colmar.

 La liste de Gilbert Meyer disposera de 38 sièges au conseil municipal, celle de Bertrand Burger de 7 sièges, et les deux listes de gauche de 2 sièges chacune.

Résultat de 2014

Les réactions

21 Mar

Municipales : tous les vendredis, France 3 Alsace à votre rencontre dans vos éditions départementales

Reportages au plus près des habitants, histoires insolites, gros plan sur une commune… Tous les vendredis jusqu’au 1er tour, retrouvez vos éditions départementales Route 67 et l’édition locale Haute-Alsace aux couleurs de ces élections municipales 2014, et plongez au coeur de votre région ! 

VOTE

 

Vendredi 21 mars 

Route 67 : les municipales à Mothern et à Illkirch-Graffenstaden

Locale Haute-Alsace : au Bonhomme

 

Vendredi 14  mars 

Route 67 : les municipales dans le plus petit village d’Alsace

Locale Haute-Alsace : à Eguisheim

 

Vendredi 7 mars 

Route 67 : Les élections municipales dans le Val-de-Villé

Locale Haute-Alsace : à Ungersheim

Vendredi 28 février :

Route 67 : Comment s’organisent les élections dans les communes de moins de 1 000 habitants ? 

Locale Haute-Alsace : La locale pose ses valises dans la commune de Mertzen