Les derniers sondages ne se sont pas trompés. Il y a manifestement un désir de changement à Strasbourg. A l’issue du premier tour,l’ancienne maire UMP Fabienne Keller (32,9 %) devance le maire PS sortant Roland Ries (31,2 %). Le second tour, qui se jouera lors d’une triangulaire avec le candidat FN-RBM Jean-Luc Schaffhauser (10,9 %); s’annonce très serré.
1 098 voix séparent Roland Ries de Fabienne Keller. Pour l’emporter, Roland Ries peut espérer récupérer les voix de l’écologiste Alain Jund (8,5 %) et une partie de celles de l’extrême-gauche. La liste du Parti de Gauche menée par Jean-Claude Val a obtenu près de 4 % des voix, auxquelles on peut ajouter les 1,12 % recueillis par deux petites listes d’extrême gauche (Lutte Ouvrière et Parti Ouvrier Indépendant).
Un second tour jouable, estime le candidat PS qui enregistre une chute de plus de 12 points par rapport au premier tour de 2008. De son côté, Fabienne Keller pourra compter sur le ralliement de son adversaire de droite, l’ancien ministre UDI François Loos (7,55 %) qui a annoncé sur France 3 Alsace qu’il « sera bien sur la liste », sans préciser s’il négocierait le poste de président de la CUS.
Malgré une participation légèrement inférieure à 50%, « à Strasbourg, l’équipe sortante résiste plutôt mieux que dans d’autres grandes villes françaises », a commenté M. Ries. « J’appelle au rassemblement des forces de progrès. Dans la semaine qui vient, je m’emploierai à montrer que le programme de ma principale concurrente constitue un retour en arrière », a-t-il ajouté.
A propos du score du Front National, Fabienne Keller a indiqué qu’il fallait « entendre les Strasbourgeois déçus par l’inaction », tout en jugeant les idées de Jean-Luc Schaffhauser « inadmissibles ».
La soirée de la droite
La soirée de la gauche
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