30 Mar

Mulhouse : Jean Rottner (UMP) élu maire avec 45,7 % des voix

A 47 ans, Jean Rottner est élu maire de Mulhouse pour la première fois sur son nom. Il obtient une large victoire face au socialiste Pierre Freyburger (36,5 %) et à la candidate frontiste Martine Binder (17,5 %). Ce n’est pas une surprise, tant son avance était importante dès le premier tour.

rottner

Le maire sortant améliore nettement le score obtenu au second tour de 2008 par Jean-Marie Bockel (UDI-Gauche Moderne), dont il était le premier adjoint et auquel il a succédé en 2010. Pierre Freyburger avait alors vu la mairie lui échapper de peu, 168 voix seulement. Cette fois, le socialiste n’a pas réussi à mobiliser son électorat, malgré une hausse de trois points de la participation.

De son côté, la candidate du Front National Martine Binder perd 5 points par rapport au premier tour, mais améliore de plus de trois points le score obtenu en 2008 par Patrick Binder.

La liste de Jean Rottner obtient 41 sièges (un de plus qu’en 2008), celle de PIerre Freyburger 10 (un de moins) et la liste FN 4 (stable). Les époux Binder devraient siéger ensemble au conseil municipal de Mulhouse.

La victoire de Jean Rottner devrait permettre à Jean-Marie Bockel (5è sur la liste) de conserver la présidence de la M2A, la communauté d’agglomération mulhousienne.

 

Schiltigheim : Jean-Marie Kutner (UDI) ravit la mairie à Raphaël Nisand (PS)

Le candidat UDI-UMP Jean-Marie Kutner a remporté dimanche la ville de Schiltigheim par 55,49% des voix au second tour des municipales contre 44,51% au maire sortant PS Raphaël Nisand. La troisième ville du Bas-Rhin bascule ainsi à droite, après 37 ans de gestion par la gauche.

Jean-Marie Kutner

Jean-Marie Kutner

Raphaël Nisand, avocat et ancien président de la section locale de la Licra, était maire de Schiltigheim depuis 2008. Il avait obtenu 25,82% des voix au premier tour et avait fusionné entre les deux tours sa liste avec celles de l’écologiste Danielle Dambach (16,83%) et du Front de gauche de Marc Baader (5,41%). De son côté, Jean-Marie Kutner, qui avait talonné M. Nisand au premier tour avec 24,97% des suffrages, avait fusionné sa liste avec celle du candidat UMP Christian Ball (20,18%).
« Pour moi, c’est un long parcours qui s’achève. Je n’aurais pas parié sur un tel écart, mais ce matin, je savais que c’était bon » a commenté Jean-Marie Kutner sur France Alsace. Il a annoncé qu’il « tendrait la main à Raphaël Nisand dès demain, parce que ce qui compte c’est la seule chose qui nous rassemble, la ville de Schiltigheim ».

Agé de 62 ans, Jean-Marie Kutner est pharmacien dans la commune depuis 28 ans et élu municipal depuis 19 ans. Il est entré en politique en 1988, en devenant trésorier du MDA, mouvement dissident du PS fondé par Alfred Muller, alors maire de Schiltigheim.
Conseiller municipal DVG depuis 1995, puis adjoint au maire chargé de la politique enfance-jeunesse de la ville, Jean-Marie Kutner siégeait dans les rangs de l’opposition depuis 2008. Adhérent de la Gauche Moderne, il a rejoint l’UDI.

Une page se tourne

Les réactions

 


Les abstentionnistes, clé du second tour

Dimanche dernier, 50,3% des électeurs inscrits ne sont pas allés voter à Strasbourg. C’est cinq points de moins qu’en 2008. Pour rallier ces électeurs démobilisés, les candidats en lice pour le second tour n’ont pas ménagé leurs efforts.

Les bureaux de vote seront ouvert dimanche de 8 h à 18 h, sauf à Strasbourg où ils fermeront à 20 h

Strasbourg : les derniers meetings de F. Keller et R. Ries avant le second tour

Fabienne Keller et Roland Ries

Fabienne Keller et Roland Ries

A l’issue d’une journée-marathon jeudi où les deux principaux adversaires des municipales à Strasbourg ont participé à de nombreux débats, dont celui organisé par France 3 Alsace, Roland Ries et Fabienne Keller étaient en meeting. Le dernier de la campagne avant le second tour.

Le maire sortant Roland Ries était à Cronenbourg où 500 personnes vont venues le soutenir. Pour le candidat PS-Europe Ecologie Les Verts, l’important c’est de continuer.

L’ancienne maire Fabienne Keller était dans le quartier de Neudorf. Devant un public de 800 personnes, la candidate UMP-UDI-MoDem a placé l’alternance au coeur de son discours.

A Strasbourg, le second tour s’annonce très serré

Le tour décisif des municipales s’annonce extrêmement serré dimanche à Strasbourg, la liste du maire sortant Roland Ries (PS) n’étant créditée que d’un point d’avance
sur celle de Fabienne Keller (UMP), dans un dernier sondage Ifop pour i-TELE et 20 MINUTES publié jeudi.

Sondage IFOP pour I-Télé et 20 minutes

Sondage IFOP pour I-Télé et 20 minutes

La liste PS-PRG-MRC-EELV conduite par Roland Ries obtient 46% des intentions de vote au deuxième tour contre 45% à celle réunissant UMP-MoDem-UDI menée par Fabienne Keller, et 9% au candidat FN dans cette triangulaire, Jean-Luc Schaffhauser, selon cette enquête d’opinion.

« L’écart UMP/PS apparaît particulièrement ténu ». Il s’avère « tributaire du comportement des abstentionnistes du premier tour » et « le choix final de l’électorat frontiste constitue la clé du scrutin », commente l’Ifop.

L’institut de sondages souligne une « décrue » entre les deux tours (9% d’intentions de vote pour le deuxième, contre 11% recueillis au premier) pour la liste Schaffhauser, phénomène « bénéficiant à Fabienne Keller ». Une amplification de ce comportement « utile antigauche » des électeurs FN « serait de nature à réduire l’écart entre Roland Ries et Fabienne Keller, voire de permettre à celle-ci de retrouver son siège perdu en 2008 », conclut l’Ifop. Fabienne Keller a déjà été maire de Strasbourg, de 2001 à 2008, année où elle a été battue par Roland Ries.

Ce sondage a été réalisé par téléphone les 25 et 26 mars auprès d’un échantillon représentatif de 602 Strasbourgeois inscrits sur les listes électorales. La notice est consultable à la commission des sondages.

A Ueberstrass, duel pour un siège

ueberstrass

Dans le petit village du Haut-Sundgau, dix sièges de conseillers municipaux ont été pourvus dès le premier tour, mais le onzième est encore vide. Un candidat solitaire Rémy Eckenschwiller affronte un conseiller sortant, Michel Durelicq, de la lise « Entente communale »