04 Fév

Changement de nom (obligatoire) pour la start-up toulousaine CityMeo

Avoir un nom imprononçable sur le marché international. C’est ce qui arrive à la startup toulousaine CityMeo. Face à son déploiement dans 32 pays, l’entreprise change de nom pour devenir Cenareo

© cenerao

« Le nom de CityMeo a été choisi dans notre garage mais aujourd’hui c’est devenu un poids (..). Il est imprononçable en anglais » avoue David Keribin, le CEO de la jeune pousse. Un frein pour l’entreprise qui revendique 8000 écrans équipés dans 32 pays.

C’est pourquoi, la startup de l’IoT de Labège près de Toulouse, a décidé de changer pour devenir « Cenareo« .

« Nous avons voulu jouer avec le nom de Cenareo (prononcé Scénario), qui fait référence à la mise en scène pour appuyer nos objectifs : affirmer notre développement international et se positionner en acteur qui donne vie aux histoires de nos clients » enchaîne Valérie Besnard, directrice de la communication.

La nouvelle identité sera dévoilée officiellement ce mardi 5 février lors du salon ISE à Amsterdam. Il s’agit du plus grand salon mondial de l’audiovisuel et des systèmes intégrés.

Née en 2012 à l’IoT de Labège, Cenareo (ex-CityMeo) veut révolutionner l’affichage des écrans dans les magasins et les entreprises. Elle a conçu un boitier qui permet de créer, gérer et diffuser des contenus sur des écrans physiques, depuis un ordinateur, tablette ou smartphone. Une offre qui s’adresse à la fois aux régies publicitaires, aux réseaux de point de vente et à la communication internet des grands groupes.

Après une levée de fonds de 2,5 millions d’euros en janvier 2018, la société compte 32 salariés, 8000 écrans déployés dans 32 pays et des gros clients tels que Leclerc, Elior et Veolia.

Julien Leroy

24 Jan

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Depuis 48 heures, le média américain LightReading affirme que Sigfox a fermé ses bureaux de Boston et de San Francisco. La direction de la startup de Labège dément mais confirme le départ du président de sa filière US.

© 2014 Dan Taylor

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Ce 22 janvier, le média américain LightReading publie un article affirmant que Sigfox vient de fermer ses bureaux de Boston et de San Francisco. L’annonce est alors reprise sur quelques sites spécialisés et sur les réseaux sociaux.

Contacté ce matin, Sigfox dément. Les bureaux n’ont pas fermés. Ils ont simplement… « déménagés » affirme la direction. « A la demande des salariés » poursuit-elle. Les employés (impossible de connaître le nombre exact) ont ainsi intégré des espaces de co-working à Boston et à San Franscico.

Le bureau de Dallas n’est pas impacté par ce changement.

Le président US de Sigfox est-il sur le départ ? 

Nos confrères de LightReading assure également que le président de la filiale américaine de Sigfox, Christian Olivier, est sur le départ. Seulement 1 an après sa nomination.

L’information a été confirmée par la société toulousaine. « Christian Olivier est sur le départ en raison d’un problème de disponibilité (..). Nous avons besoin de quelqu’un à temps plein » assure les responsables du premier réseau mondial des objets connectés.

Pour lui succéder, Carlos Beato va assurer l’intérim. Il est actuellement vice-président de Sifgox en Amérique du sud.

Sigfox est-il en difficulté aux Etats-Unis ? 

Nullement affirme la société toulousaine. Le déploiement aux Etats-Unis se poursuit. « A l’heure actuelle, 24 métropoles, soit 30 % du pays, sont couvertes par le réseau de Sigfox« .. « et des recrutements sont prévus en 2019« .  Depuis son arrivée en septembre 2015, le marché américain semble rester une priorité pour Sigfox.

La start-up basée à Labège près de Toulouse, créée un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses.

Julien Leroy

21 Jan

Que devient Rezo Pouce, l’application qui favorise l’autostop ?

En 8 ans d’existence, la plateforme de mise en relation entre conducteurs solidaires et auto-stoppeurs, se développe dans les zones rurales. Un réseau qui regroupe aujourd’hui 2000 communes, soit 18 % du territoire national.

© F3 LR

Rezo Pouce est le premier réseau d’autostop organisé en France. La plateforme est née en octobre 2010 grâce à l’initiative de 10 collectivités et communes du Tarn-et-Garonne.

Rézo Pouce est le cumul de deux modes de locomotion automobile : l’autostop et le covoiturage. La plateforme met en relation des conducteurs solidaires et des auto-stoppeurs.

Le service est destiné essentiellement aux courtes distances dans les zones rurales.

Totalement gratuit, Rezo Pouce fait appel à la solidarité entre les personnes.

Le financement du réseau provient des communes. Ces dernières installent des panneaux « arrêt sur le pouce » pour inviter leurs concitoyens à adopter ce mode de transport.

De 10 à 2000 communes

En 8 ans d’existence, Rezo Pouce est passé de 10 à 2000 communes adhérentes, soit 18% du territoire national.

Une procession fulgurante qui va se poursuivre. La start-up veut s’étendre aux trajets domicile – travail. Une nouvelle plateforme va être lancée dans les prochaines semaines dans l’Hérault en partenariat avec le conseil départemental.

>>> Le tout en image avec ma chronique dans l’émission « Ensemble c’est mieux » sur France 3 Occitanie : 

Julien Leroy

15 Jan

La startup toulousaine Staffman lève 600.000 euros (pour continuer à trouver un ingénieur à la dernière minute)

La startup toulousaine Staffman vient de boucler un tour de table de 600.000 euros. Un montant honorable pour cette jeune pousse qui permet aux entreprises du numérique (ESN) de trouver un ingénieur « pour lundi ».

Joël Alaux et Bastien Vialade, les deux fondateurs de Staffman / © Staffman

Le spécialiste du recrutement d’ingénieurs à la dernière minute, a annoncé ce lundi 14 janvier, sa première levée de fonds.

Staffman boucle ainsi un tour de table de 600.000 euros grâce à Hellowork, l’un des poids lourds français de l’emploi et de la formation sur internet. Ce dernier est l’éditeur des plateformes telles que Cadreo, Parisjob, RegionsJob, CVcatcher ou Talentdetection.

« Nous sommes ravis d’accueillir HelloWork dans notre actionnariat. Il y a une logique industrielle à ce rapprochement et une complémentarité évidente avec une offre de staffing à 360° (freelances, sous-traitance et candidats) qui correspond à l’évolution du marché du recrutement en France » explique Bastien Vialade, l’un des deux fondateurs de Staffman.

Cette levée de fonds va permettre également de recruter une dizaine de collaborateurs en 2019.

Née à Toulouse, Staffman est une plateforme collaborative qui met relation des entreprises avec des candidats prêts à enchaîner les missions d’intérim.

Il suffit à l’ingénieur informatique de s’inscrire gratuitement sur le site web et d’attendre l’appel d’un recruteur. Les algorithmes de Staffman permettent de cibler rapidement les profils. Cette agence d’intérim 2.0 revendique, aujourd’hui, un chiffre d’affaire multiplié par 10 en 2018, 500 entreprises en France et 10.000 candidats référencés.

Julien Leroy

e-Education : La startup toulousaine SchoolMouv lève 2,5 millions d’euros

Le leader national des cours particuliers en ligne annonce ce mardi 15 janvier, une levée de fonds record de 2,5 millions d’euros. En 6 ans d’existence, la startup toulousaine a séduit 1 millions d’élèves, de la 6e à la Terminale.

© SchoolMouv

Bonne nouvelle pour Schoolmouv. La plateforme éducative née à Toulouse vient de lever 2,5 millions. L’annonce a été dévoilée ce mardi 15 janvier chez nos confrères de La Tribune.

Un tour de table bouclé auprès de 3 fonds d’investissements : M Capital Partners, Matmut Innovation et Swen Capital Partners. 

Il s’agit de la troisième levée de fonds de Schoolmouv après celle de juin 2015 (180.000 euros) et de juin 2016 (1 million d’euros).

1 millions d’élèves séduits

Schoolmouv a été imaginé en 2013 par le Toulousain Shannon Picardo, âgé seulement de 17 ans.

N’ayant pas les moyens financiers pour suivre des cours particuliers, il lance alors un site web avec des vidéos éducatives. Chaque cours est rédigé par un enseignant mais interprété par un comédien pour le rendre plus dynamique.

Une recette qui a séduit les collégiens et les lycéens de France au fil des années. Aujourd’hui, la plateforme de soutien scolaire revendique 1 million d’élèves inscrits en proposant des fiches de révision, des cours, des vidéos, des QCM et des exercices d’application.

Avec cette levée de fonds record, Schoolmouv veut continuer à développer son contenu et devenir peu à peu un « Netflix de l’éducation » espère Shannon Picardo dans les colonnes de La Tribune. L’entrepreneur cherche également de nouveaux locaux dans le centre-ville. 

Julien Leroy

11 Jan

Naissance du plus grand cluster numérique d’Occitanie (et quel sera son rôle ?)

Après 2 ans d’attente, DigitalPlace et FrenchSouth.digital fusionnent. Les deux clusters de Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon donnent ainsi naissance au plus grand réseau d’entreprises de la filière numérique d’Occitanie. Explication de ce club unique dans la région.

© DigitalPlace

La fusion des régions pousse les organisations à se restructurer. La filière numérique d’Occitanie n’échappe pas à la règle. Le cluster de Toulouse, DigitalPlace a ainsi décidé de s’allier avec son homologue de Montpellier, le FrenchSouth.digital.

« Ce Grand Cluster (..) représentera en 2019 plus de 400 entreprises et plus de 26 000 emplois, répartis sur 13 départements, devient l’un des plus importants de France » précise Daniel Benchimol, président de DigitalPlace .

« Ce rapprochement stratégique va nous permettre de construire une filière à la fois plus forte et plus dynamique mais aussi plus visible et ambitieuse à l’échelle nationale et internationale  » poursuit-il.

Doté d’un budget d’un million d’euros, ce club de professionnels du digital officiera son union le 5 février prochain lors d’une soirée à Toulouse.

Que fait ce cluster numérique d’Occitanie ?

Depuis 2011, les deux identités accompagnent, fédèrent et animent les entreprises du numérique. « Exclusivement les entreprises » précise Amélie Leclercq, la nouvelle directrice du cluster. C’est cela qui la distincte des autres associations du secteur comme la Mêlée numérique.

« Notre rôle est d’aider les entreprises à passer des étapes de croissance » poursuit-elle. Le Grand cluster numérique propose ainsi des ateliers, des événements, du networking et des services pour les entrepreneurs adhérentes.

L’ensemble est financé à 60 % par les cotisations et 40 % par des fonds publics (région, métropole et communautés de communes).

Le club mène également des projets pour l’écosystème régional. Exemples avec le « Label Cloud » ou « DigitalSkills » né en octobre 2017. Cette plate-forme régionale recense les formations, les compétences, les offres d’emploi liées au secteur du numérique. Actuellement, l’équipe de 10 personnes du cluster travail sur le projet Diva consacré à l’agriculture 2.0. 

Julien Leroy

07 Jan

CES 2019 : Las Vegas accueille une quarantaine de start-up d’Occitanie

La région Occitanie sera (évidemment) présente au plus grand salon mondial du high-tech. Le CES 2019 ouvre ses portes ce mardi 8 janvier à Las Vegas (Etats-Unis). Plus de 40 start-up de Toulouse à Montpellier sont du voyage.

CES 2018 © JAMES ATOA / MAXPPP

Une quarantaine de startup d’Occitanie participe au Consumer Electronics Show (CES) qui ouvre ses portes ce mardi 8 janvier. Il s’agit du plus grand salon mondial consacré au high-tech et au numérique. 

L’objectif des entrepreneurs est de se faire connaître, rencontrer des investisseurs et dénicher les nouvelles tendances.

Le CES de Las Vegas est la plus grande vitrine mondiale en matière d’innovation numérique avec 180.000 visiteurs, 7500 médias et 4500 exposants.Impossible de rater ce rendez-vous pour Occitanie, l’une des régions françaises les plus dynamiques du secteur.

Environ 40 entreprises de la « Tech Occitanie » seront du voyage. C’est un tiers de moins qu’en 2018, année record pour la French tech régionale.

Si certains sont des habitués du salon (Sigfox, Rubix,…), c’est l’heure du baptême pour de jeunes pousses. Notamment, pour l’Ariégeois Mobility Work (réseau social de la maintenance et de la réparation), le Tarnais Marienka (qui transforme tout type de surface en interrupteur) ou le Toulousain EyeLights et son casque de moto connecté

Depuis 4 ans, les startup françaises sont très attendues à Las Vegas. La French Tech est aujourd’hui l’une des principales attractions du CES. La délégation française est la 3e mondiale avec près de 421 entrepreneurs. Derrière les Etats-Unis et la Chine. 

>>> CES 2019 de Las Vegas : www.ces.tech

28 Déc

MountNpass, le « Google Maps » du vélo

Née à Toulouse, MountNpass est une plateforme web recensant les meilleurs itinéraires et bons plans pour des séjours à vélo. Plus de 6000 parcours sont proposés en France et bientôt en Europe.

© Collection Watier/ MaxPPP

Si vous cherchez des idées de balades en vélo pour éliminer la bûche de noël, le site web MountNpass est pour vous.

Née à Toulouse en 2015, cette plateforme recense les meilleurs itinéraires pour des séjours à vélo en France et en Europe. Il est destiné à la fois aux cyclistes occasionnelles et aux sportifs.

« Il s’agit d’un espace communautaire qui s’autoalimente avec l’aide d’utilisateurs. (..) Chacun trouve son compte avec des itinéraires détaillés ainsi que des services sur place tels qu’un réseau professionnel d’hébergeurs cyclist-friendly » explique Frédéric Blavoux, fondateur de MountNpass.

Aujourd’hui, la plateforme toulousaine revendique « 70.000 membres actifs » qui peuvent « découvrir 6000 parcours qualifiés partout en France, plus de 150 destinations et 1600 hébergeurs« .

Ce « Google Maps » espère profiter de l’engouement des français pour le tourisme à vélo. Un marché à 2 milliards d’euros.

A terme, MountNpass veut peaufiner son modèle économique en développant des partenariats avec le secteur touristique et proposer des services aux amoureux du vélo (location, hébergement, séjour à la carte,…).

La startup veut également élargir son catalogue à l’ensemble de l’Europe. A suivre..

>>> Plus d’info sur www.mountnpass.com

Julien Leroy

26 Déc

Toulouse compte 25 espaces de coworking (et ce n’est que le début)

Les espaces de coworking se multiplient dans les régions selon une étude de BNP Paribas Real Estate publiée ce 18 décembre. A ce jour, Toulouse compte 25 sites de bureaux partagés, se classant ainsi dans le TOP 5 des villes les plus dynamiques du secteur.

© STEPHANE MORTAGNE / MaxPPP

En l’espace de 3 ans, Toulouse est passé de 10 à… 25 espaces de coworking.

Le dernier comptage a été dévoilé ce 18 décembre par BNP Paribas Real Estate. Ce cabinet a enquêté sur le marché national de ces espaces de travail nées avec l’économie collaborative.

Toulouse se classe ainsi comme la 4e métropole régionale la plus attractive auprès des acteurs du coworking. La ville rose se situe derrière Nantes, Bordeaux et Lyon qui compte chacune 37 espaces.

La ville rose arrive également ex-æquo avec Montpellier, permettant de totaliser 50 sites de coworking en Occitanie.

Un marché en plein essor…

Selon le rapport de BNP Paribas Real Estate, le marché du coworking va s’accélérer en région.

« Nous sommes clairement à un tournant du coworking en régions. Après la déferlante observée en Ile-de-France, il semble que cette fois le phénomène s’étende en régions. D’abord sporadique et porté principalement par des acteurs locaux, le marché se structure aujourd’hui avec des players nationaux ou internationaux » explique Guillaume Joly, Directeur du département Research France chez BNP Paribas Real Estate.

En 2018, 4 espaces de cowoking ont vu le jour dans la ville rose. 2019 va probablement suivre la même tendance. Un projet est déjà en cours selon l’étude.

Reste à connaître les limites du marché. L’étude ne les mesures pas. Il est donc impossible de savoir quand la courbe s’inversera…

Le coworking est apparu en 2005 aux Etats-Unis avant d’arriver en France deux ans plus plus tard. Depuis 12 ans, ces tiers lieux reposent sur deux principes : des bureaux partagés et un réseau de professionnels pour échanger.

Ces espaces de travail sont ouverts à tous et proposent bureaux connectés, une cafétéria et des salles de réunion. Pour quelques euros, le co-workeur peut venir une heure, une demi-journée ou plusieurs jours. Certains lieux offrent des services supplémentaires : espace de repos, cours de sport, soirée à thème, repas partagé,…

Julien Leroy

12 Déc

E-santé : le Toulousain Medylink rachète une startup parisienne

Le spécialiste toulousain de la médecine connectée, Medylink, continue de se développer. Il vient d’acquérir la startup Medway, hébergée à la Station F.

© Guillaume Bonnefont / MaxPPP

Medylink termine l’année 2018 en beauté. Après une levée de 2,75 millions d’euros en septembre, la société toulousaine annonce ce 10 décembre, le rachat de la startup Medway, hébergée à la Station F à Paris. 

Fondée en 2011, Medylink est une plateforme pour faciliter le travail des médecins généralistes. Elle propose notamment une télé-expertise en ligne qui permet à un généraliste de consulter des confrères spécialistes pour un diagnostic. Le docteur peut également sous-traiter certaines tâches de soins à une infirmière. Prochainement, le médecin traitant pourra dialoguer à distance avec son patient.

L’objectif est de faciliter une meilleure coordination des soins grâce au numérique. 

Afin d’améliorer ce système de médecine connectée, Medylink a décidé d’acquérir Medway. Cette jeune pousse, née en 2017, est spécialisée dans des solutions de téléconsultation. Le Toulousain espère ainsi devenir la première plateforme de coordination de soins 100 % digitale. 

« L’apport de MEDWAY va nous permettre de créer un écosystème numérique autour du médecin généraliste. Ce rapprochement est un réel engagement à améliorer le parcours de soins, tant pour les professionnels que pour leur écosystème : patients, confrères, professionnels de santé » précise Éric Le Bihan, président de Medylink.

Le réseau de Medylink revendique 750 médecins et plus de 150 000 examens transmis. Grace à ce rapprochement, le toulousain espère doubler son chiffre d’affaire en 2019, étoffer son équipe de 25 collaborateurs et atteindre 5 000 médecins connectés d’ici 3 ans.

Julien Leroy