06 Déc

La start-up ariégeoise, « Mobility Work » lève 1,2 millions d’euros

Tout va bien pour Mobility Work, le premier réseau social de la maintenance et de la réparation. En seulement deux ans d’existence, l’application compte 10.000 clients répartis dans 84 pays. Si bien que la star-up ariégeoise vient de boucler une seconde levée de fonds.

© Mobility Work

Mobility Work est une success story ariégeoise et française. Cette jeune pousse cartonne avec son « Facebook » de la maintenance. 

Basés à Montgaillard en Ariège et à Paris, Marc-Antoine Talva et Morgane Guinot ont crée le premier réseau social de maintenance industrielle. Jusqu’à ici, les entreprises utilisent des logiciels GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) pour assurer la maintenance de leur équipement et réparer les machines. Cependant, ces solutions informatiques sont coûteuses et difficiles à mettre en place dans une entreprise.

C’est ainsi que le jeune ariégeois a eu l’idée de les remplacer par un réseau social de la maintenance « sans installation de matériel informatique (..) et sans formation avec une interface simple, ergonomique et responsive« . Mobility Work facilite ainsi le travail des techniciens au quotidien.

Nouvelle levée de fonds

Depuis son lancement en avril 2016, l’application compte 10.000 clients répartis dans 84 pays, issus de domaines tels que la métallurgie, le BTP, l’alimentaire, l’automobile, la cosmétique ou la chimie. 

Un succès qui a permis de réaliser une nouvelle levée de fonds au mois d’octobre, après celle de juin 2017. Un tour de table de 1,250 millions d’euros financé grâce à des Business Angels.

« Cette levée de fonds par permettre de développer de nouvelles fonctionnalités de notre plateforme » précise Morgane Guinot, co-fondatrice et « d’accélérer l’expansion internationale« .

Avec 30 salariés, Mobility Work est basée à la fois en Ariège, à Paris mais aussi en Bretagne, en Pologne et en Chine. 

La fin d’année est très active pour le réseau social ariégeois. La jeune pousse vient de réaliser un tour de Chine avec la French Tech avant de décrocher un prix, il y a quelques jours, au DeepTech 4Good de Stuttgart dans la catégorie industrie 4.0. Prochaine étape, un déplacement au CES de Las Vegas en janvier prochain. 

>> Pour découvrir les coulisses de Mobily Work, visionner le reportage de nos équipes en septembre 2017 : Cliquer ici

Julien Leroy

02 Sep

Le Toulousain Lyra lance un titre restaurant nouvelle génération

Le secteur de la livraison de repas au bureau est en plein boom. Mais avec les titres déjeuner en papier, impossible de commander sur internet. A Labège, près de Toulouse, le groupe Lyra vient de mettre au point un titre-restaurant dématérialisé nouvelle génération qui va révolutionner nos habitudes de consommation.

© Alexandre MARCHI / MaxPPP]

Utiliser un titre restaurant directement sur internet. C’est désormais possible grâce à l’innovation de l’entreprise Lyra basée à Labège près de Toulouse.

Jusqu’ici, le paiement en ligne par titre restaurant était (quasiment) impossible même s’il existe quelques cartes de crédit émises par les sociétés spécialisées. Pourtant, le secteur est en plein croissance avec 125 millions de repas livrés en France par an selon une étude du cabinet NPD Groupe.

Lyra, l’un des leaders mondiaux de la transaction financière en ligne, l’a très vite compris en proposant un nouveau mode de paiement plus fluide.

Concrètement, l’entreprise toulousaine propose une plateforme de paiement en ligne qui s’intègre sur un site de e-commerce ou de e-livraison, « sans que le commerçant ait à changer de banque » précise Yves Sicouri, Directeur Retail chez Lyra.

Lorsque le client passe la commande, il peut ainsi « payer une commande en titre-Restaurant (jusqu’à 19 euros par jour selon la loi) et compléter son paiement, si besoin, en réglant le solde par carte bancaire« .

Pour parvenir à ce défi technologique, Lyra a travaillé conjointement avec Conecs, opérateur technique des titres-Restaurant dématérialisés.

Signature de plusieurs leaders de la livraison de repas

Les deux entreprises espèrent ainsi attirer tous les professionnels du secteur. « Les Titres-Restaurant dématérialisés deviennent un formidable levier de croissance à exploiter pour les restaurants et commerces de bouche », explique Yves Sicouri.

Lyra a déjà signé avec Class’Croute, Sodexo, Pass restaurant, Natexis INtertitre, Edenred, le groupe UP et la Food Tech Nestor. Ce dernier livre 3000 repas par jour dont 60 % sont payés avec des tickets papiers. La start-up espère doubler sa clientèle avec ce titre dématérialisé.

Une de nos équipes (Julie Valin et Eric Foissac) a testé ce nouveau mode de paiement 100 % toulousain :

Lyra, le Toulousain leader mondial des paiements en ligne

Fondée en 2001 par Alain Lacour, Lyra sécurise les paiements en e-commerce et proximité et développe des services pour gérer au quotidien les transactions et les équipements. Le groupe est présent dans 10 pays (Algérie, Allemagne, Brésil, Chili, Espagne, Inde, Mexique, Argentine, Colombie et Pérou) et embauche 250 collaborateurs.

Lyra connecte plus de 3 millions terminaux de paiement dans le monde et revendique plus de 10 milliards de transactions en 2017.

Julien Leroy

06 Août

La startup toulousaine Talao lève 2,6 millions d’euros (en cryptomonnaie)

© Jens Kalaene / MaxPPP

Exclusif. La société toulousaine Talao vient de boucler une levée de fonds de 7300 Ethereum (une cryptomonnaie équivalente au Bitcoin), soit environ 2,6 millions d’euros. 

Lancé le 5 juin dernier, le tour de table s’est achevé ce dimanche 29 juillet 2018. Plus de 5,2 millions de Token (jeton de valeur numérique) ont été distribués. Les investisseurs proviennent principalement d’Europe et d’Asie.

Cependant, le bilan est à demi-teinte pour Talao. « L’objectif était de minimum 5000 ETH et maximum 24 000 ETH » (soit de 1 à 8 millions d’euros) me confiait Denis Lafont-Trevisan, l’un des 3 fondateurs, lors du démarrage. Malgré tout, la jeune pousse est satisfaite « vues les conditions du marché« .

D’autres opérations similaires sont prévues à partir de juillet 2019. D’ici 5 ans, Talao espère récolter plus de 60 millions d’euros en cryptomonaie. Ce qui constituerai la plus grosse ICO de France.

Devenir l’agence mondiale des freelances

A moyen terme, Talao ambitionne de devenir le leader mondial du recrutement d’experts par les entreprises.

Née en 2015, la plateforme toulousaine s’est spécialisée dans la mise en relation d’experts avec des entreprises. L’intérêt de travailler avec des indépendants est en plein essor. Le marché mondial du freelancing est estimé à 50 milliards d’euros. 

Talao va ainsi se doter d’un blockckain pour faciliter les échanges entre les entreprises et les talents.

L’idée est de proposer un service en ligne décentralisé, autonome et sans intermédiaire où les sociétés échangeront directement avec les experts. Le lancement est prévu pour octobre 2018.

Julien Leroy

31 Juil

Papernest, la startup d’un Tarnais qui facilite le déménagement

La start-up se charge des démarches administratives liées à un déménagement. Un service totalement gratuit qui rencontre un véritable succès en France. Basée à Paris, la jeune pousse a été fondée par un jeune Tarnais de 29 ans.

© Papernest

« Déménagez vos contrats en 1 seule fois« . C’est le concept de la start-up Papernest. Elle gère les résiliations et souscriptions des contrats d’assurance, d’Internet, d’électricité et se charge également de la redirection du courrier.

« Le déménagement n’est plus synonyme de complications pour s’assurer d’avoir un logement assuré, éclairé, connecté le jour de l’emménagement » assurent les fondateurs, Benoit Fabre et Philippe de La Chevasnerie.

Totalement gratuit pour les particuliers, il suffit de se connecter à la plateforme et de compléter un formulaire. Un conseiller va ensuite prendre le relais. « Fini le stress ou la phobie administrative » promettent les concepteurs.

Par contre, le service ne permet pas de mettre à jour certains services publics tels que les impôts, la CPAM ou Pôle emploi.

Succes story d’un Tarnais

Papernest est devenu l’un des leaders français du secteur.

Née en 2015, la start-up revendique « 160 000 déménagements » à travers la France. Elle compte également près de 150 salariés basées à Paris, dans le 19e arrondissement.

L’idée de cette plateforme a été imaginée par deux amis âgés de 29 ans : Philippe de La Chevasnerie et Benoit Fabre. Le premier est Parisien. Le second est originaire de Castres dans le Tarn.

Après avoir vécu 23 déménagements à eux deux, ils lancent Souscritoo qui deviendra Papernest en octobre 2017. Au même moment, ils parviennent à réaliser une levée de fonds de 10 millions d’euros.

Aujourd’hui, les fondateurs envisagent de recruter plus de 50 collaborateurs d’ici la fin de l’année 2018 et proposer d’autres prestataires.

>>> Plus d’info sur www.papernest.com

Julien Leroy

26 Juil

Levée de fonds d’un million d’euros pour la start-up toulousaine Innersense

@ Innersense

Visualiser virtuellement votre futur meuble dans votre salon. C’est le créneau de la start-up Innersense, basée à Ramonville Saint Agne, près de Toulouse.

Elle annonce ce jeudi 26 juillet avoir bouclé une levée de fonds d’un millions d’euros.

Un tour de table finalisé durant le printemps auprès « d’investisseurs historiques, de nouveaux investisseurs français et italiens, ainsi que de partenaires institutionnels : banques (Caisse d’Epargne et Banque Populaire Occitane), BPI France, et la Région Occitanie » précisent les fondateurs.

Il s’agit de la deuxième levée de fonds pour le leader français du secteur. Fin 2016, elle était parvenue à récolter 600 000 euros.

Créée en 2014 par Stéphane Mercier, Xavier Crouilles, Innersense développe des applications d’essayage virtuel de meubles. Soit en 3D, soit en réalité augmentée. Des services destinés aux professionnels de l’ameublement ou de l’aménagement. L’idée est de remplacer les catalogues mobiliers classiques. Aujourd’hui, la société compte 27 collaborateurs. 

La levée de fonds va permettre à la start-up de consolider son déploiement à l’international. Elle compte des bureaux aux Etats-Unis et en Italie.

Julien Leroy

11 Juil

Les fondateurs de Sigfox intègrent (pour la première fois) le TOP 500 des fortunes de France

Ludovic Le Moan et Christophe Fourtet, les fondateurs de Sigfox en septembre 2017 © Sigfox

Les fondateurs de la start-up Sigfox, Ludovic Le Moan et Christophe Fourtet, intègrent pour la première fois, le club des 500 premières fortunes de France.

Depuis 23 ans, le magazine économique Challenges établit le classement des plus grandes fortunes professionnelles de France.

Dans le palmarès 2018, les concepteurs toulousains du premier réseau mondial d’objets connectés se classent à la 341e place, avec 250 millions d’euros. Il s’agit également de la 8e fortune d’Occitanie

Une situation qui s’explique en grande partie, par la santé éclatante de Sigfox. Depuis 2011, la start-up basée à Labège près de Toulouse, multiplie des levées de fonds et les contrats. Fin 2017, l’entreprise affichait un chiffre d’affaire record de 50 millions, soit un hausse de 56% par rapport à 2016. Un succès qui attise également les convoitises. Ludovic Le Moan annoncé, en février 2018, avoir refusé une offre d’achat d’un milliard d’euro.

Inédit depuis 13 ans pour l’écosystème numérique toulousain

Ce classement est historique pour l’écosystème numérique de Toulouse.

En effet, c’est seulement la deuxième fois qu’un entrepreneur toulousain du secteur des TIC accumule une telle fortune.

Il faut remonter à 2005 pour retrouver Patrick Abadie, fondateur toulousain de 123 Multimédia. Lors du rachat de sa société de contenus multimédias par les Japonais, il s’était classé à la 259e place avec une fortune de 97 millions d’euros.

Julien Leroy

26 Juin

Levée de fonds de 2,5 millions d’euros pour la start-up toulousaine EyeLights et son casque de moto connecté

© EyeLights

A Toulouse, la startup EyeLights et son casque de moto connecté, annoncent ce mardi 26 juin, une levée de fonds de 2,5 millions d’euros. 

Un tour de table bouclé avec Breega Capital et le fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) géré par Bpifrance.

La pépite toulousaine va pourvoir ainsi attaquer le marché européen. Par ailleurs, elle compte passer de 12 à 20 salariés d’ici à la fin de l’année.

EyeLights veut révolutionner la conduite des motards grâce à son casque connecté avec GPS intégré

Situé sur l’angle droit du casque, le petit écran est à peine visible. Vitesse, guidage GPS, état du trafic, les données sont retranscrites directement dans le champ de vision du motard. Le système est semblable au casque des pilotes d’avions de chasse.

Le dispositif a déjà séduit 1000 clients.

>> Reportage de France 3 Toulouse – Mai 2018

Julien Leroy

 

25 Juin

Start-up : At Home cherche des (grands) locaux pour construire son nouveau siège social

Exclusif. L’une des plus grandes communautés de startups toulousaines veut construire un nouveau siège social dans le centre-ville pour rassembler ses 250 collaborateurs. Le projet de s’installer dans l’immeuble Croix-Baragnon n’a pas pu se concrétiser. At home cherche d’urgence un bâtiment de 3000 m².

© At Home

At Home souhaite construire un nouveau siège social. 

Pour le moment, l’accélérateur accueille une trentaine de startup et 250 personnes sur 3 sites toulousains : les bureaux historiques prés d’Esquirol, le local public rue Marchand et la dernière collocation située rue du Languedoc en face du marché des Carmes. 

At home cherche ainsi un bâtiment entre 2000 et 4000 m² « pouvant rassembler tous ses membres au centre de Toulouse » précise  Arnaud Thersiquel, CEO d’At Home

Le concept est d’offrir « ainsi à la ville, un ensemble iconique constitué de plus de 300 places en bureaux partagés, d’un espace de conférence ouvert au public, de 8 chambres à disposition des entrepreneurs (coliving), et d’un espace restauration-bar ouvert aux citoyens (colunching) » détaille son responsable.

L’autre objectif est d’assurer la croissance de la structure. En 3 ans d’existence, la structure est passé de 5 à 40 sociétés hébergées. 

La piste (perdue) de la rue Croix-Baragnon

« Après de nombreux échanges avec les services de la ville de Toulouse, At Home a vu dans l’immeuble du 24 rue Croix-Baragnon un bien correspondant absolument à ses
besoins immobiliers urgents » raconte Arnaud Thersiquel.

En effet, la marie a décidé de revendre le centre culturel Croix-Baragnon et ses 2450 m². En mars 2018, 18 repreneurs dont At Home, présentent une offre de rachat pour convertir ce lieux emblématique de la culture toulousaine.

Mais voilà, le projet d’At home n’est pas retenu parmi les 3 finalistes. L’achat final est remporté par le groupe Carle qui déboursera 7,3 millions d’euros pour sa « Maison de l’architecture » (Cf. la délibération du conseil municipal du 15 juin 2018).

Une décision amère pour Arnaud Thersiquel : « une politique de risque mesuré semble être clairement appliquée par les décideurs locaux au détriment de l’emploi, de l’innovation et de la créativité des jeunes entreprises« .

« Aujourd’hui, At Home est confronté à un plafond de verre dans son développement immobilier et cela pose pas mal de questions comme la place de la scène toulousaine au niveau national, la croissance de futures pépites dans notre ville,… » poursuit-il.

Une prochaine réunion avec la mairie

Arnaud Thersiquel espère désormais un geste de la mairie. « Une réunion a d’ailleurs été proposée en urgence par Jean-Luc Moudenc afin de rassembler tous les moyens à disposition autour de la jeune communauté » assure-t-il. La rencontre est prévu pour début juillet « et doit déboucher sur la prospection de lieux propices à ses besoins« .

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. L’idée est de permettre aux jeunes entrepreneurs « d’externaliser l’immobilier » rappelle Arnaud Thersiquel, responsable d’At Home. La structure propose également un accompagnement pour développer son activité.

Avec des bureaux à Toulouse et Paris, la structure accueille au total 40 entreprises dont Liberty Rider, Noova, Yestudent, SchoolMouv, Catspad et Demooz. 

Julien Leroy

24 Juin

Environnement : Deux Toulousains entament un tour du monde des CleanTech

24Promouvoir les innovations technologiques qui utilisent et protègent les ressources naturelles. C’est le pari de deux Toulousains, Camille Rigaud et Loïc Bordes, qui entament un tour du monde des CleanTech. Départ le 8 juillet.

© Hit the Innovation

Marier l’innovation et l’environnement, c’est le concept des startups CleanTech. Elles développent des projets et des services qui contribuent à la protection et à la conservation des ressources naturelles de la terre. 

Des projets verts encore méconnus du grand public malgré un fort développement dans la plupart des pays.

C’est pourquoi deux Toulousains, Camille Rigaud et Loïc Bordes, entament un tour du monde des CleanTech. 

« Une année à la rencontre d’entrepreneurs en Asie du Sud, Nouvelle Zélande et Amérique Latine. Nous souhaitons rencontrer des entrepreneurs qui utilisent et préservent un ou plusieurs des 4 éléments, à savoir l’eau, l’air, la terre et le feu » explique le duo de globe-trotteur.

L’objectif est « de promouvoir ces projets et créer un réseau international d’entrepreneurs des CleanTech » poursuivent-ils.

Un blog pour suivre ces deux professionnels de l’IoT Valley de Labège

Les Toulousains partageront leurs découvertes via leur blog « Hit the Innovation ». Ils promettent « des portraits d’entrepreneurs et des articles sur les spécificités du secteur CleanTech dans les pays traversés« .

Camille Rigaud est une professionnelle de la communication. Elle a notamment travaillé comme responsable marketing de la start-up Intesens basée à l’IoT Valley de Labège. Quant à Loïc Bordes, il travaille chez Sigfox comme Ingénieur développement hardware.

« Nous avons voulu combiner notre passion pour l’innovation et l’environnement avec l’envie de faire un voyage autour du monde » précise Camille Rigaud.

Leur aventure débutera le 8 juillet prochain avec une première étape à Jakarta en Indonésie. Puis, le duo se rendra au Vietnamn et en Nouvelle-Zélande.

Julien Leroy

22 Juin

Insolite : Quand une start-up toulousaine propose d’aider Emmanuel Macron à entretenir sa (future) piscine de Brégançon

Belle opération de communication pour la startup toulousaine « Flipr ». Ce 21 juin sur Twitter, la jeune pousse a proposé ses services au président de la république pour sa future piscine du Fort de Brégançon. En pleine polémique sur le projet, le tweet fait le buzz.

© Flipr

Utiliser l’actualité pour faire parler de soi. Un principe de base dans un plan de communication. La startup « Flipr », basée à l’IoT Valley de Labège près de Toulouse, vient de l’appliquer à la lettre.

Dans un tweet posté ce jeudi 21 juin, la jeune pousse propose d’aider Emmanuel Macron à entretenir sa future piscine du Fort de Brégançon.

En effet, Flipr a développé un objet connecté pour les piscines. En forme de dauphin, l’appareil analyse en permanence différents paramètres, comme le PH, la température et le chlore de l’eau. Toutes les données et les recommandations d’entretien s’affichent alors sur le smartphone du propriétaire.


Une innovation d’Occitanie qui pourrait être (très) utile au président de la république.

Le couple présidentielle souhaite construire une piscine hors sol dans le fort de Bregançon dans le Var. Il s’agit du lieu de villégiature des chefs de l’État. Mais le projet fait polémique sur les réseaux sociaux et au sein de la classe politique. 

C’est pourquoi le tweet insolite de la startup toulousain fait le buzz. En attendant, une éventuelle réponse du président de la République…

Julien Leroy