22 Nov

Pourquoi se rendre aux Rencontres Internationales du Numérique à Toulouse ?

Un nouveau rendez-vous dédié aux start-up voit le jour à Toulouse. Les premières Rencontres Internationales du Numérique se déroulent ce mardi 26 novembre. Malgré la présence de la Mêlée numérique, de Futurapolis, de Minds & Tech ou encore de Focus, pourquoi lancer un tel événement dans la ville rose ?

© Laurent Caro / MAXPPP

Toulouse est la deuxième ville de France en nombre de startups. Par conséquent, les salons et rendez-vous autour du numérique et de l’innovation se sont multipliés ces dernières années, dans la ville rose.

La pionnière a été La Mêlée Numérique en 2000. Suivra Futurapolis, Emtech France, Minds & Tech, Data Center, Focus,… Des événements qui se déroulent généralement entre septembre et octobre attirant des centaines de professionnels à Toulouse. 

Malgré cette offre riche, un petit nouveau vient d’apparaître : les Rencontres Internationales du Numérique de Toulouse.

La première édition se déroule ce mardi 26 novembre au centre de congrès Pierre Baudis.

L’objectif est de parler du développement international des start-up.

Un thématique parfois abordée dans les autres événements mais ici, les Rencontres Internationales du Numérique « s’adressent à toutes les entreprises du numérique qui exportent ou qui souhaitent se développer à l’international » insiste Marguerite Bech, responsable de l’organisation.

La journée est organisée par Digital 113, le cluster d’entreprises numérique d’Occitanie, en partenariat avec la CCI de Haute-Garonne.

Le programme débute à 11h30 avec des tables rondes autour de « L’Afrique : Nouvel Eldorado du Numérique ? » ou « Comment les grands groupes peuvent-ils aider les PME du numérique à se développer à l’International ?« .

A 16h30, une conférence « Géopolitique et Numérique » sera animée par Jacques Crémer, Directeur du Centre Numérique de Toulouse School of Economics (TSE).

L’entrée est libre et gratuite.

Plus d’info sur sur le site officiel.

Julien Leroy

19 Nov

Toulouse : avant sa Keynote, Sigfox fait le point sur le marché mondial des objets connectés (IoT)

Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox, / © Christophe Morin / MaxPPP

Le Toulousain Sigfox inaugure ce mercredi 20 novembre 2019 à Singapour, son grand rendez-vous annuel dédié à l’internet des objets. Durant 2 jours, le leader mondial du réseau IoT présentera les dernières innovations et ses ambitions pour 2020. La keynote de Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox, est prévue cette nuit à 2h30 (heure française).

En attendant, le cofondateur du la start-up de Labège (près de Toulouse), a fait le point sur le marché des objets connectés. Un secteur émergent qui n’a pas encore atteint les niveaux espérés. Ludovic Le Moan reconnaît que le décollage est tardif mais réel.

Interview accordée à l’AFP

Où en est le marché des objets connectés aujourd’hui ?

Ludovic Le Moan : « Il décolle. Il y a 18 mois, nous en étions à trois millions de messages par jour transitant par nos réseaux. Nous avons désormais dépassé les 20 millions, la croissance est régulière et c’est un vrai signe que l’on peut mesurer. Ce dont ont avait besoin, c’était que des gros clients s’emparent des technologies, et c’est désormais le cas. DHL par exemple a connecté 250.000 machines et voit déjà un vrai retour sur investissement. Ils visent désormais les 700.000 machines connectées. Ils ont installé des « trackeurs » et grâce à un algorithme, ils réussissent à s’assurer qu’ils ont toujours leurs chariots là où ils sont nécessaires, et ils n’en perdent plus. Quand ils partagent ça avec leurs concurrents, ça leur parle et ils y réfléchissent à leur tour.

Ce marché du tracking (le suivi à distance, NDLR), c’est un marché de 100 millions de pièces aujourd’hui. En termes de prix, le capteur n’a plus réellement d’impact, sur la fonction de transmission on arrive à quelque chose autour de 23 cents en petite quantité, on passera sous les 20 cents sur de gros volumes. Cela permet de faire des trackeurs à 5-6 dollars qui dureront six ans. Il y a encore un an, nous n’étions pas à ce prix-là. Mais le fait de travailler désormais avec de gros industriels (pour produire les éléments de suivi, NDLR) nous le permet. D’ici 2023, l’objectif d’un milliard d’objets connectés sur le tracking est atteignable« 

Qu’est ce qui a tant retardé le décollage du marché ?

« Il a fallu intégrer des industries qui ne sont pas de notre écosystème. Il y a un an encore, on mettait 18 mois pour tester, réaliser le prototype et produire en masse sur notre réseau. Au total, sur un cas comme DHL, 24 mois ont été nécessaires entre la demande du groupe et le fait que l’industriel s’engage sur la production du trackeur. Cela retarde d’autant, fatalement. 

Nous n’en sommes qu’au début de la vague mais nous avions besoin de gros industriels capables de produire ce type d’appareils en volumes importants afin de faire baisser les coûts et montrer que nous pouvions répondre à une hausse de la demande. Globalement, les clients se fichent de savoir quel sera la technologie utilisée tant que les données remontent et que cela se fait au moindre coût. Alors certes, on a parlé un temps de la 5G et cela a pu retarder les prises de décisions mais tout le monde voit aujourd’hui la 5G ne répondra pas à tous les types de besoins« 

Ne pensez-vous pas que l’absence de standard commun a pu retarder les prises de décisions ?

« Pour nous, Sigfox c’est le standard car on a fait le bon mélange pour répondre aux demandes sur l’internet des objets, selon moi. Si l’on parle de la simplicité du protocole par exemple, aucune autre technologie ne peut faire ce que l’on fait à l’heure actuelle. Sur l’internet des objets, il faut que l’octet ne soit pas cher à envoyer, que le composant de transmission le soit également et que le processus soit simple.

Nous avons un seul réseau mondial et c’est ce qui fait la différence. Nous avons les brevets mais ils sont sous licence gratuite, ça aide à permettre des prix bas car les développeurs n’ont pas à payer de patente. Avant nous, personne ne parlait de bas débit, les autres sont venus par opportunisme, les opérateurs notamment par peur de perdre ce marché. DHL par exemple, a pris beaucoup de temps à sauter le pas car Deutsche Telekom a tenté de les convaincre que leur solution, via les réseaux mobiles, allait convenir. Mais dans les faits, ça ne convenait pas, ces réseaux ne permettent pas de transmettre à moindre coût. 

Mais j’espère que d’autres vont finir par venir, le marché est suffisant gros pour ça, et on n’a aucun intérêt à le prendre en charge seuls« 

Basée à Labège près de Toulouse, Sigfox a créé le plus important réseau mondial d’objets connectés. L’entreprise couvre aujourd’hui 65 pays, 10 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte quotidiennement 20 millions de messages.

Julien Leroy (avec l’AFP)

07 Nov

BTP : A Toulouse, levée de fonds de 3 millions d’euros pour la start-up EldoTravo

Les deux fondateurs d’EldoTravo Crédit : ELDOTRAVO

Nouvelle levée de fonds pour une startup de Toulouse spécialisée dans le BTP. Après IBAT fin octobre, c’est au tour de la jeune pousse EldoTravo de boucler un tour de table de 3 millions d’euros.

Pour cette première levée de son histoire, la plateforme de comparateur des professionnels du bâtiment, est parvenue à convaincre deux fonds d’investissements : IRDI et M CAPITAL. Mais aussi Christophe Courtin, fondateur du groupe Santiane et Alexandre Ricardo, ancien Directeur Général de MeilleursTaux.com.

Cette montée de capital va permettre à la startup toulousaine de doubler ses effectifs et d’accélérer son déploiement national. Actuellement, EldoTravo compte 5 bureaux (Toulouse, Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes) et 30 salariés.

EldoTravo a été créé en 2016 à Toulouse, par deux frères, Jean-Bernard et Hugo Melet.

Leur idée est de créer le « TripAdvisor » des professionnels du bâtiment. Le site web veut ainsi digitaliser le bouche-à-oreille entre artisans et particuliers en publiant des avis et des photos vérifiés. La start-up propose également une offre BtoB avec des services numériques.

Après 3 ans d’existence, EldoTravo a déjà convaincu plusieurs grandes marques du secteur du bâtiment telles que Unikalo, Azenco, Seguin Duteriez, Chazelles, Mondial Piscine, Murprotec, Burgermeister ou encore Synerciel, premier réseau national des professionnels de la rénovation pour le confort durable dans l’habitat.

La jeune pousse est actuellement accompagnée par l’incubateur toulousain du Crédit Agricole au VillageByCa 31.

Julien Leroy

22 Oct

Toulouse : la startup IBAT lève 2,4 millions d’euros pour digitaliser le BTP

© IBAT

La start-up toulousaine IBAT annonce ce mardi 22 octobre 2019, une levée de fonds de 2,4 millions d’euros.

Un tour de table bouclé auprès du fonds d’investissement Irdi Soridec Gestion, de la Caisse d’Epargne Midi Pyrénées et d’investisseurs privés.

« Cette levée va nous donner la possibilité d’accélérer notre croissance en France et en Europe, et d’adapter nos solutions au marché des PME et TPE pour qui le numérique devient un véritable atout de développement économique » explique Mélanie Lehoux, fondatrice et CEO d’IBAT.

Cette ancienne conductrice de travaux a fondé IBAT en 2016 pour proposer des solutions numériques aux entreprises du BTP. L’objectif est de digitaliser la gestion financière et administrative des entreprises du bâtiment.

La digitalisation du secteur BTP prend de plus en plus d’importance en France. En particulier avec la généralisation du BIM qui modélise en 3D la construction des bâtiments. 

Cependant le numérique n’est pas encore toujours présent dans le quotidien des chantiers.

« Les équipes travaux travaillent sur fichiers excel et papier. Elles font également face à des pertes d’efficacité et de productivité significatives. Dans ce cadre, les outils d’IBAT permettent de réels gains de temps ainsi que financiers dans la gestion des 3 dépenses de l’entreprise : la main d’oeuvre, les achats et la sous-traitance » précise Mélanie Lehoux

Aujourd’hui, IBAT compte 15 salariés et revendique 2000 utilisateurs.

Julien Leroy

21 Oct

NotreSanté, l’application qui suit la santé de toute la famille (rdv, vaccins et ordonnances)

Après un lancement en 2017 à Toulouse, l’application NotreSanté revient dans une nouvelle version. Mais la philosophie reste intacte : réunir sur son smartphone tous les rendez-vous médicaux, les rappels de vaccins, les remboursements de la Sécu et les prescriptions de toute la famille. A (re)télécharger.

© NotreSanté

Une application « couteau suisse »

NotreSanté est une application mobile qui aide les familles à gérer leur santé au quotidien.

« On peut vite oublier un rappel de vaccin, ne plus savoir où l’on en est dans la prise des médicaments des enfants, avoir des rendez-vous qui se chevauchent entre médecin traitant et spécialiste, etc » énumère Benoît Vinceneux, l’un des fondateurs. 

« Bref, la gestion de la santé du quotidien n’a rien d’un long fleuve tranquille » poursuit-il.

C’est ainsi que 3 Toulousains, Benoît Vinceneux, Sébastien Tirvert et Tony Marcello, ont imaginé « NotreSanté ». 

Entièrement gratuite pour la famille, l’application recense les rendez-vous médicaux de chacun, les traitements en cours, les rappels de vaccins mais aussi les dépenses de santé et l’état des remboursements.

« Vous pouvez facilement numériser en les photographiant, les ordonnances, les certificats médicaux, les résultats d’analyses, les factures, etc. et les conserver ainsi au même endroit afin d’en disposer facilement quand vous en avez besoin » précisent les concepteurs.

Partager avec sa famille ou avec la… nounou

Les informations et les documents médicaux peuvent également être partagés entre parents, grands-parents et assistantes maternelles. L’ensemble est sécurisé sur des serveurs français certifiés par l’Etat.

« On peut aussi transmettre directement son ordonnance à la pharmacie du coin« . En 3 clics, la prescription est envoyée par fax. « Résultat : on gagne du temps, on évite les oublis de traitements (..) et on ne manque plus aucun rendez-vous médical » assurent les fondateurs. De quoi séduire les 5000 utilisateurs de l’application.

Une nouvelle version 2.0 plus stable

NotreSanté existe sur les plateformes Apple et Google depuis mai 2017 mais la première version comportait « des problèmes techniques« . Les 3 fondateurs ont ainsi attendu quelques mois pour optimiser leur innovation. Après des tests au printemps, la nouvelle version est disponible depuis cet été.

« Tout a été revu et l’application est plus stable » explique le trio. « Nous avons également simplifier l’inscription et optimiser le partage des données« .

Cette application unique a été créée par 3 ingénieurs : Benoît Vinceneux, Sébastien Tirver et Tony Marcello.

Basée dans le quartier de Basso Cambo à Toulouse, leur startup développe également d’autres services d’e-santé à destination des professionnels du secteur. Des solutions BtoB qui permettent d’assurer leur modèle économique.

>> Pour télécharger ou pour plus d’info : notresante.io

Julien Leroy

10 Oct

HelloAsso s’implante en Occitanie

Siège à Bordeaux / © HelloAsso

La plateforme de paiement sur internet pour les associations, HelloAsso, a ouvert son quatrième bureau régional à Montpellier (après Lille, Nantes et Lyon)

Une implantation qui date d’avril 2019 mais la startup a préféré attendre la rentrée de septembre pour le dévoiler.

Hel­loAsso veut ainsi couvrir l’ensemble de la région Occitanie. A ce jour, près de 7000 associations occitanes (principalement dans les secteurs Arts & Culture, Sports, Éducation & Formation et humanitaire) utilisent les outils de l’entreprise. En 2018, plus de 1,9 millions d’euros ont déjà été collectés par ces associations.

« Le tissu associatif d’Occitanie, particulièrement dynamique, poursuit de façon très active sa transition numérique. Des acteurs importants se positionnent notamment en faveur de cette transition » explique Sarah Rousseau, coordinatrice Grand-Sud HelloAsso

Né à Bordeaux en 2009, la startup propose solutions de paiement alternatives pour les associations et les clubs. HelloAsso fourni ainsi gratuitement des services pour gérer une billetterie en ligne, un collecte de dons, un opération de crowdfunding ou le paiement des adhésions. L’entreprise se finance grâce aux pourboires des clients.

Aujourd’hui, 85.000 associations utilisent les outils fournis par les 65 salariés de l’équipe HelloAsso. Plus de 160 millions d’euros ont été récoltés via la plateforme en l’espace de 10 ans. 

Julien Leroy

19 Sep

IoT Valley : la construction de la cité de startup de Sigfox va débuter près de Toulouse

Le calendrier se précise pour le futur village de l’IoT Valley de Labège, près de Toulouse. En 2022, ce vaste projet immobilier de 8 hectares accueillera le nouveau siège social de Sigfox, 100 start-up et des formations dédiées aux objets connectés. 

crédit photo : Jean-Paul Viguier & Associés

Le projet de Sigfox de créer un campus mondial dédié à l’IoT aux portes de Toulouse, devient une réalité. Le premier coup de pioche sera donné en janvier 2020 à Labège, pour une ouverture en 2022.

Le calendrier a été précisé ce mercredi 18 septembre, lors d’une conférence de presse de l’IoT Valley, de la communauté d’agglomération du Sicoval et de la Région Occitanie.

Initié par Ludovic Le Moan, fondateur de l’IoT Valley et CEO de la pépite Sigfox (fournisseur mondial de services de connectivité IoT), l’objectif est de créer l’un des plus grands campus au monde, dédié aux objets connectés. Un projet unique en Europe.

Cette cité de startup remplacera le site actuel de l’IoT Valley de Labège qui héberge Sigfox, 40 jeunes pousses et 700 collaborateurs.

D’ici 2 ans, un premier bâtiment de 20 000m2 sortira de terre pour un budget de 42 millions d’euros. 

« Il regroupera l’association IoT Valley, 100 entreprises et startups, notamment le siège de Sigfox, un Lab, un organisme de formation, un startup studio et l’incubateur inter-écoles « Do-It- Ocracy » précise Bertran Ruiz, directeur général de l’IoT Valley.

A terme, le site s’étendra sur 8 hectares. 

Julien Leroy

18 Sep

A l’automne, Toulouse accueille une multitude d’événements sur le numérique et l’innovation

La Mêlée numérique, Futurapolis, Numeric Family,… A chaque automne, Toulouse accueille des centaines de professionnels du numérique et de l’innovation pour une série d’événements. A vos agendas !

© Association La Mêlée

Depuis quelques années à Toulouse, l’automne marque le début d’une saison de rendez-vous dédiée au numérique et à l’innovation. Des centaines d’acteurs du secteur vont débarquer progressivement dans la ville rose et ses environs. Pour ne rater aucune date, voici le calendrier :

Jeudi 19 septembre 2019 : ‘Focus »

C’est la nouveauté de cette saison 2019. L’IoT Valley de Labège, près de Toulouse, lance son nouveau rendez-vous annuel : FOCUS.

L’objectif est d’être le premier événement intrapreneurial de France en rassemblant « tous ceux qui font bouger les lignes dans leurs entreprises, associations ou administrations et qui incarnent le changement, autour du thème de la créativité« . 1000 participants sont attendus.  Le programme complet est ici

Lundi 30 septembre 2019 : début de « La Mêlée numérique »

C’est le grand rendez-vous du numérique d’Occitanie ! La 19e édition de la Mêlée numérique se déroulera du 30 septembre au 7 octobre 2019, au quai des Savoirs de Toulouse.

La Mêlée Numérique est l’un des plus anciens forums autour du numérique en France. C’est l’événement incontournable pour les professionnels régionaux du secteur mais aussi pour le grand public. Le salon sera ouvert à tous, les 4, 5 et 7 octobre.

Parmi les temps forts : une soirée Startupper, la remise des trophées Homo Numericus et Femina Numerica, un JobsTIC et des dizaines de conférences autour du numérique.

Plus d’infos sur le site officiel. 

Jeudi 9 octobre 2019 : « Minds & Tech »

Cette année, pas d’Emtech mais le MIT (Massachusetts Institute of Technology) reste à Toulouse en organisant la conférence Minds & Tech, ce jeudi 9 octobre.

Cette journée professionnelle sera consacrée à l’intelligence artificielle et à l’intelligence collective. « Nous présenterons les dernières tendances en intelligence artificielle autour d’un story-telling sur l’innovation au service des besoins et des challenges du monde moderne » précise le communiqué de presse.

Inscription et infos en cliquant ici

Jeudi 14 novembre 2019 : ouverture de « Futurapolis »

Organisé par le magazine Le Point, Futurapolis revient dans la ville, les 14, 15 et 16 novembre 2019. Le Quai de Savoirs accueillera les plus grands experts nationaux sur la tech et les innovations.

Le programme complet est à retrouver sur le site du salon

Dimanche 17 novembre 2019 : « Numeric Family »

Né en 2018, Numeric Family revient pour une deuxième journée de formation gratuite au numérique. Des professionnels des réseaux sociaux viennent bénévolement former des chercheurs d’emploi ou des personnes qui souhaitent apprendre à mieux communiquer sur le web. L’événement a été crée pour réduire l’illectronisme qui touche 23% des français.

Inscription gratuite en cliquant ici

Julien Leroy

29 Août

Coiffure : LeCiseau.fr rachète la startup toulousaine Bigoudy

Le « Airbnb » des salons de coiffure, LeCiseau.fr, annonce ce jeudi 29 août, le rachat de Bigoudy à Toulouse. Cette startup de la ville rose est spécialisée dans le service de coiffeurs à domicile. Les 3 fondateurs de Bigoudy quittent également le navire pour se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale.

© MaxPPP

La branche coiffure de la BeautyTech se réorganise en France.

LeCiseau.fr, leader en France de la réservation en ligne dans les salons de coiffure, officialise ce jeudi 29 août, le rachat du Toulousain Bigoudy.fr, service de coiffeurs à domicile.

Née en 2016 à Toulouse, la plateforme Bigoudy.fr propose aux particuliers un réseau de coiffeurs à domicile pour leur faire gagner du temps. Une offre qui a convaincu des centaines de coiffeurs indépendants et des milliers de clients.

Parallèlement, la jeune pousse parisienne LeCiseau.fr lance son service de « Airbnb » des salons de coiffure. Elle est la première à proposer de réserver un créneau chez un coiffeur sur les heures creuses du salon et bénéficier ainsi de 50% de réduction. Un concept qui permet aux coiffeurs de combler les sièges « vides » durant la journée. Toulouse a été la première ville française à tester ce dispositif

Cette reprise va permettre à la startup LeCiseau.fr de lancer une nouvelle offre commerciale à destination coiffeurs freelances.

« Nous rachetons la base de données de Bigoudy pour proposer aux coiffeurs à domicile de venir louer occasionnellement des fauteurs dans un salon » nous explique Nael Hamameh, CEO de LeCiseau.fr.

Ce nouveau service permet à la fois, aux indépendants de bénéficier d’un salon et aux propriétaires d’augmenter l’activité de leur local. L’offre sera lancée d’ici fin septembre 2019 en France. 

Nouvelle start-up pour les Toulousains de Bigoudy

Ce rapprochement entraîne également la fin de la marque « Bigoudy » et de l’aventure des 3 fondateurs toulousains : Morgan Charton, Paul Bellucci et Olivier Bellucci. Le trio lance une nouvelle startup : Shapy, spécialisée dans l’organisation d’activités bien-être sur le lieu de travail. 

C’est une fierté de voir notre projet repris par une entreprise telle que LeCiseau.fr qui a réussit à devenir leader sur son marché en aussi peu de temps. Nous continuons dans l’aventure entrepreneuriale avec Shapy (..) et savons nos utilisateurs et professionnels entre de bonnes mains ! » annoncent les concepteurs de Bigoudy.

Julien Leroy

02 Juil

Happengo, un « Google Maps » pour les personnes en situation de handicap

Né à Toulouse, ‘Happengo’ est un moteur de recherche conçu pour faciliter la mobilité des personnes en situation de handicap visible ou non visible. Ce « Google Maps » référence l’accessibilité des établissements en fonction de l’handicap de l’internaute. Cette innovation est lancée officiellement ce mardi 2 juillet.

© HappenGo

Happengo veut devenir le « Google maps » des personnes en situation de handicap visible ou non visible.

« La plateforme permet de trouver un établissement, un lieu ou un service selon votre profil et vos besoins, avec le bon niveau de description sur son accessibilité » explique Valérie Portoles, co-fondatrice. 

En fonction de son handicap ou de sa mobilité, il est possible de filtrer les lieux et faciliter ainsi le quotidien. « L’objectif est de favoriser un mode de vie plus libre » complète-t-elle.

Ce moteur de recherche s’adresse à la fois aux handicapés (moteurs, visuels, auditifs,..), aux personnes atteintes de maladies invalidantes mais aussi aux seniors, aux femmes enceintes ou aux blessés temporaires.

Happengo « permet aussi de repérer un professionnel ou une structure de service dans les domaines de la santé, du paramédical, du droit, du transport, des associations et plus encore« .

L’application est entièrement gratuite pour les utilisateurs. Le modèle économique repose sur les professionnels ou les organisations qui souhaitent y figurer. Chaque demande est ensuite vérifiée et validée par les administrateurs afin de « garantir l’information » précise Valérie Portoles. 

Après plusieurs mois de rodage (le site web est en ligne depuis décembre 2018), Happengo est lancé officiellement ce mardi 2 juillet à Cornebarrieu.

Le service a été imaginée par 4 Toulousaines : Valérie Portoles (chef de projet chez Capgemini), Valérie Subra (qualiticienne de formation et d’expériences), Joany L’Ecuyer Mabille, (directrice de communication) et Béatrice Eloy (directrice d’une résidence hôtelière).

L’objectif est de favoriser le tourisme et le déplacement des individus concernés par un handicap. En France, cela représente 12 millions de personnes selon l’ORCIP, sans oublier les aidants et les 20 millions de seniors. Happengo veut d’ailleurs se déployer rapidement dans l’hexagone et en Europe.

>>> Pour le tester : www.happengo.com

Julien Leroy