10 Déc

Fintech : réaction de la startup toulousaine Morning après sa mise en demeure par le gendarme de la banque

Depuis le 1er décembre, toutes les activités de la néobanque toulousaine sont suspendues, suite à une décision du gendarme de la banque. Le fondateur de Morning, Eric Charpentier, a souhaité réagir ce 10 décembre. Il se dit victime du secteur bancaire mais promet d’apporter toutes les garanties.

© France 3 Midi-Pyrénées / Eric Foissac

© France 3 Midi-Pyrénées / Eric Foissac

Pour ceux qui on raté le premier épisode…

Depuis 72 heures, la mise en demeure de Morning sonne comme un coup de tonnerre dans l’écosystème numérique de Toulouse. L’une de ses start-up les plus emblématiques, Morning (ex-Payname) vient d’être épinglée par le gendarme de la banque et de l’assurance, l’ACPR.

L’autorité de régulation bancaire a rendu public le 7 décembre, une décision du 1er décembre 2016 où elle « interdit à la SAS MORNING de fournir des services de paiement (..) et de débiter le compte de cantonnement ». En un mot, l’activité de la Fintech toulousaine est (pour le moment) suspendue, voire en péril.

L’ACPR reproche à Morning d’avoir notamment prélevé 500 000 euros sur le compte de cantonnement en septembre 2016. Malgré les alertes du gendarme, « le reversement de cette somme sur le compte de cantonnement n’a toujours pas eu lieu à ce jour » détaille la mise en demeure.

Une situation inacceptable pour l’ACPR qui estime que « SAS MORNING n’apparaît pas en mesure à ce jour de remédier par elle-même à cette insuffisance de cantonnement, compte tenu de sa situation de trésorerie ; qu’en conséquence, les intérêts de ses clients sont susceptibles d’être compromis »

Nous n’avons jamais mis en risque l’argent des utilisateurs – Eric Charpentier, CEO de Morning

Cette mise en demeure reste conservatoire rappelle le régulateur. « Les interdictions prononcées (..) pourront être levées lorsque la SAS MORNING sera en mesure de justifier auprès de l’ACPR du respect des dispositions de l’article L. 522-17 I du Code monétaire et financier » conclu la décision.

Morning veut rassurer

Au lendemain de notre premier article, Morning a souhaité, ce samedi 10 décembre, rassurer ses 75.000 clients et les acteurs du numérique toulousain.

Son fondateur, Eric Charpentier promet de régulariser la situation et se dit victime du système bancaire traditionnel.

« Nous n’avons jamais mis en risque l’argent des utilisateurs. La seule erreur que l’on peut nous reprocher est d’avoir innovée dans le secteur bancaire » précise-t-il. « On nous avait dit que c’était une bande de requin et aujourd’hui, on le paye cash » poursuit-il.

Une procédure contradictoire a débuté avec l’ACPR. Eric Charpentier promet de leur apporter toutes les garanties.

Reportage de France 3 Midi-Pyrénées (Stéphane Compan et Eric Foissac) :

La start-up Morning en péril

Julien Leroy

09 Déc

La start-up toulousaine Morning épinglée par le gendarme de la banque, ses activités suspendues

C’est un coup dur pour Morming. Le gendarme de la banque vient d’épingler la néobanque toulousaine. Tous les services de paiement proposés par la start-up sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.

 © Morning

© Morning

Coup de tonnerre dans l’écosystème numérique de Toulouse et sa région. L’un de ses fleurons, Morning (ex-Payname) vient d’être épinglé par le gendarme de la banque et de l’assurance, l’ACPR.

Cette autorité de régulation bancaire a rendu public le 7 décembre, une décision du 1er décembre 2016 où elle « interdit à la SAS MORNING de fournir des services de paiement (..) et de débiter le compte de cantonnement ». En un mot, l’activité de la Fintech toulousaine est (pour le moment) suspendue, voir en péril.

L’ACPR reproche à la start-up de ne pas avoir « mis en œuvre les diligences requises pour assurer la protection des fonds reçus de sa clientèle ». 

Que reproche-t-on à Morning ?

Premier reproche : Morning a « prélevé une somme de 500 000 euros sur le compte de cantonnement en septembre 2016 pour la verser sur un compte à terme nanti au profit d’un organisme tiers dans la perspective du lancement envisagé d’une nouvelle activité » précise la note d’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). 

D’autant plus que la jeune pousse de la Fintech promet, en novembre 2016 à l’ACPR, de renflouer le montant prélevé. Or, « le reversement de cette somme sur le compte de cantonnement n’a toujours pas eu lieu à ce jour » détaille la décision de décembre.

Second reproche : le 23 novembre 2016, le commissaire aux comptes de Morning alerte l’ACPR que « le montant des fonds de la clientèle à cantonner était supérieur à celui déclaré par la société ». Cela signifie que la startup a sous-estimé le montant réel des dépôts effectués par ses clients, soit une erreur de 538 494 euros. 

En additionnant les deux mouvements de trésorerie, Morning se retrouve avec un déficit de plus d’un 1 million d’euros. « La trésorerie de la société était devenue négative au 17 novembre 2016 » souligne le gendarme financier.

Une situation inacceptable pour l’ACPR qui estime que « SAS MORNING n’apparaît pas en mesure à ce jour de remédier par elle-même à cette insuffisance de cantonnement, compte tenu de sa situation de trésorerie ; qu’en conséquence, les intérêts de ses clients sont susceptibles d’être compromis« .

Une mise en demeure qui reste conservatoire rappelle le régulateur. « Les interdictions prononcées (..) pourront être levées lorsque la SAS MORNING sera en mesure de justifier auprès de l’ACPR du respect des dispositions de l’article L. 522-17 I du Code monétaire et financier » conclu la décision.

Et maintenant ?

Reste à savoir si Morming peut rebondir. La décision de l’ACPR peut mettre en péril l’avenir de la jeune pousse. Contacté par nos soins, Morning reste injoignable.

Cependant, chez nos confrères de CBanqueEric Charpentier, fondateur et CEO de Morning, a voulu rassurer : « Nous sommes en capacité de reverser les cagnottes de nos clients dans des délais normaux, et des dispositions ont déjà été prises pour régulariser la situation vis-à-vis de l’ACPR« .

Depuis 2013, Morning (ex-Payname) est une plateforme en ligne qui permet de sécuriser les paiements entre particuliers (cagnotte, remboursement, service à la personne, loyer, achats d’occasion,…). Elle assure ainsi les transactions, édite la quittance de loyer ou réalise encore la déclaration à l’Ursaaf.

Peu à peu, la start-up toulousaine est devenue une nouvelle banque indépendante des agences bancaires traditionnelles. L’objectif est d’offrir « les usages habituels d’un compte de paiement (RIB, prélèvement, virement) en plus des usages collaboratifs » précisait à l’époque, le fondateur Eric Charpentier. C’est ainsi qu’en juillet 2015, Morning a obtenu l’agrément d’établissement bancaire. Deux mois plus tard, la jeune pousse de la Fintech française boucle une levée de fonds de 5 millions d’euros avec plusieurs partenaires dont la MAIF.

Le 8 novembre dernier, la néobanque toulousaine annonce l’arrivée de sa première carte de paiement Mastercard. Une nouvelle étape dans le développement de Morning, instalé depuis juin 2016, au sud de Toulouse à Saint-Elix-Le-Château. Mais aujourd’hui, tout cela semble remis en question. A suivre…

>> Consulter la décision de l’ACPR sur Morning : cliquez ici

19 Nov

IoT : Avec ses 150 millions d’euros, Sigfox boucle l’une des plus grosses levées de fonds d’Europe en 2016

Annoncée depuis 10 mois, la start-up toulousaine Sigfox a annoncé ce 18 novembre, une levée de fonds de 150 millions d’euros. Du jamais vu pour une entreprise de Midi-Pyrénées. Un record pour une startup française en 2016.

© Sigfox

© Sigfox

C’est fait ! La start-up Sigfox, spécialisée dans les réseaux dédiés aux objets connectés (IoT) vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 150 millions d’euros. En janvier 2016, le co-fondateur Ludovic Le Moan avait déjà annoncé la couleur en promettant « un montant relativement significatif »

C’est ainsi que nouveaux investisseurs participent à ce second tour de table : Salesforce, Total, Henri Seydoux, Alto Invest, Swen CP et Tamer Group. Ils viennent grossir le rang des actionnaires de la start-up qui compte déjà de solides références, avec notamment Bpifrance, Intel Capital ou Air Liquide. 

Cette levée de fonds est la seconde de Sigfox après seulement 6 ans d’existence. En février 2015, l’entreprise toulousaine avait levé 100 millions d’euros. Un record à l’époque pour une start-up française.

Couvrir 60 pays et trouver l’équilibre financier

La start-up basée à Labège près de Toulouse, est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. A ce jour, Sigfox est présent dans 26 pays et revendique plus de 10 millions d’objet connectés.

Avec cette nouvelle levée de fonds, la jeune pousse espère couvrir 60 pays. L’objectif est « d’accélérer l’expansion de son réseau international et atteindre une couverture mondiale » précise le communiqué de presse. Elle vise également une introduction en bourse en 2018, très attendue depuis 2 ans.  

L’une des plus grosses levées de fonds d’Europe en 2016 ?

Cette levée de fonds est en train de battre des records.

Jamais une entreprise en Midi-Pyrénées était parvenu à lever une telle somme. Idem pour une startup française en 2016. Au niveau européen, Sigfox sera probablement, cette année, dans le TOP 3 des plus grosses levées de fonds d’Europe. 

La jeune pousse toulousaine pourrait terminer seconde, devant les 100 millions d’euros de Deezer récoltés en janvier 2016 et derrière la star-up écossaise Skyscanner. Le deuxième plus gros moteur de recherche de voyages au monde a bouclé un tour de table de 170 millions d’euros au début de l’année. 

En attendant, Sigfox reçoit ce samedi 19 novembre, la visite du président de la république, François Hollande. Ce dernier est venu féliciter toute l’équipe.

Julien Leroy

27 Sep

[Mêlée numérique #2] Que devient Kubb, l’ordinateur 100% toulousain ?

A l’occasion de l’édition 2016 de la Mêlée numérique à Toulouse, votre blog vous fait découvrir les coulisses du plus grand rendez-vous de l’innovation en Occitanie. Pour ce seconde épisode, nous avons retrouvé le stand de Kubb, l’ordinateur 100% toulousain. Deux ans après son lancement, que devient-il ?

© Julien Leroy© Julien Leroy

A la Mêlée numérique, la plupart des acteurs de l’écosystème numérique s’y croissent. Il y a les nouveaux et les habitués. Justement, que deviennent ces derniers après avoir fait (parfois) le buzz sur la toile ou dans les médias ?

En défilant dans les allées du salon, je suis ainsi tombé sur le stand de Bleu Jour, la start-up toulousaine qui fabrique Kubb, un ordinateur français miniaturisé conçu entièrement en Midi-Pyrénées.

En décembre 2014, votre blog avait été l’un des premiers à présenter cette innovation audacieuse. Du haut de ses 12 cm, Kubb veut réinventer le secteur du PC personnel. Au-de-là de ses performances techniques, sa principale force repose dans le design. La forme de cube révolutionne (enfin) l’unité centrale, souvent critiquée pour ses couleurs grisonnantes et son encombrement. Kubb veut ainsi surfer sur le succès des produits Apple : compacts, beaux et performants.

Il a fallu 3 ans de recherche au Toulousain Jean-Christophe Agobert pour mettre au point cette innovation.

D’autant plus que le PC est labellisé « made in France » et 100% toulousain. Tout est assemblé dans les locaux de la start-up situé dans le quartier de Montaudran à Toulouse. Le boitier est conçu à Portet-sur-Garonne et peint chez un artisan d’Albi. Une belle réussite à l’heure de la mondialisation.

Et aujourd’hui ?

« Nous avons vendu un millier d’exemplaires » m’assure son fondateur Jean-Christophe Agobert. Pour 2016, « les objectifs sont atteints » poursuit-il. « Notre chiffre d’affaire va atteindre 1 million d’euros d’ici la fin de l’année« , comme promis lors de son lancement en décembre 2014.

Kubb s’installe à son rythme dans le paysage (très) concurrentiel du PC. Les ventes s’étendent sur toute la France mais aussi « en Angleterre, en Suisse, en Belgique et en Algérie« .  

Nous cherchons à réaliser une levée de fonds – Jean-Christophe Agobert, le fondateur de Kubb

L’ordinateur toulousain vise avant les professionnels. « 90% de nos clients sont des PME/PMI » m’explique son concepteur. Mais il espère toujours toucher le grand public. Quelques contrats avec la grande distribution et des sites de commerce sont déjà signés.

Le modèle a également évolué. D’abord, technologiquement avec un nouveau processeur Intel (partenaire de la start-up toulousaine) et des accessoires. « Nous avons réalisé le premier clavier 100% toulousain » me montre Jean-Christophe Agobert. Enfin, le coût amorce son déclin. Le prix de base débutait à 700 € il y a deux ans et atteint aujourd’hui 489 €. « Une diminution qui est due au volume » nous explique-t-il.

Et demain ? « Nous cherchons à réaliser une levée de fonds » m’avoue l’inventeur Toulousain. Impossible de connaître le montant mais les négociations sont en cours avec des capitaux étrangers.

Parallèlement, la start-up cherche à déménager dans l’agglomération toulousaine vers des locaux plus grands. Bref, Kubb continue à tracer progressivement son chemin. En espérant le voir l’année prochaine à la Mêlée.

>> site officiel de KUBB :www.bleujour.com/fr

Julien Leroy

A lire également : 

Episode n°1 : Coup d’envoi de la Mêlée numérique 2016, le plus grand salon dédié au numerique en Occitanie change de formule

 

20 Sep

A Montauban, la start-up Cocolico est menacée de disparaître

La start-up Cocolico, basée à Montauban, a lancé ce lundi 19 septembre, un SOS. La marque de vêtement pour enfant 100% français, est au bord de la faillite. Et ce malgré un carnet de commande plein. La jeune pousse appel à la générosité des internautes.

© Cocolico

© Cocolico

Le modèle économique d’une start-up reste toujours un exercice délicat. La société Cocolico, basée à Montauban, en est malheureusement la preuve.

Spécialisée dans le prêt-à-porter pour enfants « made in France », Cocolico tire la sonnette d’alarme. « Comme souvent dans les startups, la trésorerie fait défaut pour produire et assurer la prochaine livraison… » lance sa fondatrice Muriel Thuillier dans un message publié sur Facebook ce lundi 19 septembre. Il manque exactement 140 000 euros dans le budget. 

La principale cause est une levée de fonds qui n’a pas aboutie. « Trop jeune pour bénéficier de soutiens bancaires à la hauteur de ses besoins, Cocolico s’est tournée sur le marché des capitaux (..) une levée de fonds qui devait aboutir ce lundi 19 septembre » mais « Le principal investisseur s’est désisté » me confie Muriel Thuillier.

Pourtant, la jeune pousse montalbanaise se porte très bien. Depuis 2015, elle propose une collection de vêtements sur-mesure et unique pour les enfants de 0 à 8 ans. Les collections sont produites depuis le Tarn-et-Garonne, où les couturières confectionnent à la main chaque pièce. Parallèlement, Cocolico a ouvert 4 magasins en Chine et le carnet de commande est plein. Le chiffre d’affaire annuel s’élève à 350 000 euros.  

La société avait aussi lancé, en juillet 2015 le premier miroir d’essayage virtuel au monde. Une innovation unique conçue avec une autre société montalbanaise Blue Poppies. « Nous continuons à le finaliser » assure la Muriel Thuillier

Pour tenter de sauver la vingtaine d’emploi, Muriel Thuillier va lancer une seconde campagne de communication dès demain, 21 septembre. Et prépare pour le week-end prochain : « une grande vente de ses stocks de tissus et de vêtements pour enfant via un site e-commerce improvisé cocolico.bigcartel.com« 

Il y a seulement 1 an, Cocolico était classée parmi les 5 pépites françaises qui marqueront leur secteur dans les dix prochaines années selon une étude de l’agence W. Espérons qu’elle le marquera dans le bon sens.

> Reportage de Denis Tanchereau et Frédéric Desse (France 3 Midi-Pyrénées) : 

Montauban, la start-up Cocolico est menacée de disparaître

Julien Leroy

13 Sep

La France (avec Toulouse) est le 2e pays d’Europe des levées de fonds pour les start-up

La France est désormais le deuxième pays d’Europe des start-up, derrière Londres. Les jeunes pousses français sont parvenues à lever 1 milliard d’euros lors du premier semestre 2016. L’écosystème toulousain a été l’un des contributeurs de ce record historique.

© Maxppp

© Maxppp

Après une année 2015 record avec 1,8 milliard d’euros levé, les start-up françaises poursuivent, cette année, leur forte croissance. Elles sont parvenues à mobiliser 1 milliard d’euros de capitaux entre janvier et juin 2016, selon l’étude du cabinet EY révélée par nos confrères des Echos.

La France devient ainsi la deuxième capitale d’Europe des start-up, dépassant Berlin. Au total, l’hexagone capitalise 16% des levées de fonds européennes pour 27 transactions. L’Angleterre est le seul pays à faire mieux avec 34% des montants levés pour 35 opérations.

Contribution des start-up toulousaines

Depuis 2015, les start-up toulousaines contribuent à cette engouement financier. L’an dernier, Sigfox, le spécialiste des objets connectés avait bouclé l’une plus importantes levées de fonds de France avec 100 millions d’euros.

En 2016, les jeunes pousses locales jouent moins gros mais continuent à attirer les investisseurs. SchoolMouv, le leader national du soutien scolaire en ligne, a annoncé au mois de juin, avoir mobilisé 1 million d’euros d’investissement. Et l’année pourrait se terminer par un levée de fond de Payname qui négocie entre 10 et 15 millions d’euros. La French Tech Toulouse ne s’est jamais aussi bien portée.

Les levées de fond restent aujourd’hui l’un des meilleurs moyens de financer une start-up après les business Angel ou le crowdfunding. C’est d’ailleurs la spécialité du toulousain Wiseed. La plateforme est l’un des leaders nationaux des investissements sur fonds propres.

Reportage de Corinne Lebrave (France 3 Midi-Pyrénées) :

La France (avec Toulouse) est la 2e capitale d’Europe des levées de fonds pour les start-up

Julien Leroy

25 Juil

Numérique : Tarbes et Toulouse obtiennent le label « Réseaux thématiques » de la French Tech

Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron et Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du numérique ont dévoilé ce lundi 25 juillet à Laval, la troisième vague de labellisation de la French Tech dont les lauréats des nouveaux « Réseaux thématiques French Tech ». Une annonce très attendue par les professionnels du numérique en France et en Occitanie.

La French Tech à Laval - 25 juillet 2016 (© French Tech Toulouse)

La French Tech à Laval – 25 juillet 2016 (© French Tech Toulouse)

 

Renouvellement de la French Tech Toulouse

Comme annoncé il y a quelques jours sur ce blog, le label French Tech a été renouvelé pour Toulouse. Après l’avoir obtenu en novembre 2014, il était improbable que la ville rose perde cette reconnaissance. Toulouse est la troisième ville française dans la filière du numérique avec 38 000 emplois, 3000 entreprises et plus de 2600 chercheurs.

Par ailleurs, les 12 autres métropoles françaises labellisées French Tech, dont Montpellier, ont été également renouvelées pour une durée de 3 ans.

Lancé en novembre 2013, le programme « French tech » a pour objectif de « construire un grand mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises » explique le ministère à l’économie numérique. En effet, la France est à la pointe dans le secteur du numérique qui pèse 40 milliards d’euros. 

Tarbes rejoint la French Tech avec son réseau thématique sur l’énergie

Les acteurs du digital et les collectivités locales attendaient surtout l’annonce des lauréats du nouveau label baptisé « Réseaux thématiques French Tech ».

Il récompense les écosystèmes numériques spécialisées dans un secteur. L’opération permet également aux start-ups situées hors des grandes métropoles, de rejoindre le programme de la French Tech.

En Midi-Pyrénées, seuls Toulouse et Tarbes étaient candidats. Le dossier de la ville rose portait sur 5 thématiques : l’nternet des Objets, les systèmes autonomes, la e-santé, les industries créatives et le retail. Tandis que Tarbes souhaitait rejoindre la French Tech avec un projet ciblé sur la transition énergétique et baptisée « EnergyTech Hautes-Pyrénées ».

Au final, Tarbes a été sélectionné pour rejoindre le réseau thématique sur la transition énergétique. Les startups des Hautes-Pyrénées feront ainsi équipe avec 16 autres territoires en France dont Bordeaux, Montpellier,…

Quant à Toulouse, la ville rose est retenue dans les 5 réseaux thématiques où elle avait candidaté.

Julien Leroy