02 Nov

E-sport : un Lotois est vice-champion du monde du monde du jeu vidéo « Clash of Clans »

Léo Valéry (au centre) et ses coéquipiers lors de la remise de leur titre de vice-champion du monde de Clash of Clans – 27 octobre 2019 (crédit Léo Valéry)

Originaire de Reyrevignes dans le Lot, Léo Valéry (alias Eryam) est devenu ce 27 octobre 2019, vice-champion du monde de « Clash of Clans ».

Le joueur de e-sport fait partie de l’équipe MCES qui représentait la France au premier championnat du monde du célèbre jeu vidéo. Du 25 au 27 octobre, les meilleures équipes mondiales se sont affrontées dans l’enceinte de la Barclaycard Arena de Hambourg en Allemagne.

Léo Valéry et ses coéquipiers sont parvenus à se hisser en finale avant de chuter contre l’équipe Nova Esports de Hong Kong.

« On est tous très content du résultat final même si on aurait bien sûr voulu gagner la finale. Néanmoins vice-champion du monde est une sacrée performance on en est conscient et on va essayer de confirmer lors des prochains tournois à venir que les français sont à craindre » nous confie le jeune Lotois de 20 ans. 

Un Toulousain (également) titré 

Un autre représentant de l’Occitanie est également vice-champion du monde. En effet, le Toulousain Jérôme Trogan est le coach manager de l’équipe française MCES. A 39 ans, il a préparé les futurs finalistes.

Jusqu’à 10 heures d’entrainement par jour 

Pour décrocher une finale mondiale, Léo Valéry s’entraîne quotidiennement.

« On joue minimum 3 heures par jour et ça peut aller jusqu’à plus de 10 heures lorsqu’on a des tournois mondiaux à élimination direct » avoue le Lotois qui continue d’étudier. Il est actuellement en  deuxième année en DUT GEA à Aurillac. 

Créé en 2012, Clash of Clans est un jeu vidéo multijoueur de stratégie en temps réel. Le but du jeu est de construire et développer un village fortifié, de former des unités de combat, d’attaquer les villages des autres joueurs et de gagner des guerres de clans.

Edité par le Finlandais Supercell, le jeu totalise plus de 500 millions de téléchargements.

Julien Leroy

26 Oct

Toulouse : Elodie, le robot qui peut cohabiter avec tous ses collègues

Après Sam, Milo ou Keylo, voici… Elodie. Le nouveau robot made in Toulouse. A l’occasion du salon industriel Siane du 22 au 24 octobre 2019, la startup WYCA a dévoilé cette nouvelle plateforme robotique qui peut cohabiter avec n’importe quel confrère robotique. Une innovation unique dans le monde.

© Wyca / Patrick Dehlinger

Toulouse continue d’être l’une des capitales de la robotique française. Dernier exemple avec le robot « Elodie ». Une innovation signée par la startup Wyca et présentée ce 22 octobre 2019, au salon Toulousain Siane.

Elodie est un socle qui permet aux intégrateurs de la compléter avec leur propre système robotisé. Elodie est ainsi un robot universel qui peut cohabiter avec n’importe quel collègue robotique.

Une qualité qui répond aux besoins de nombreux secteurs d’activités : logistique, sécurité, accueil, militaire,…

« Elle est unique dans le monde de la robotique de par sa conception ouverte et modulaire » explique Patick Dehlinger, le nouveau directeur général de Wyca. « Les usages sont infinis ».

« Elodie est un concentré de tout ce qu’on sait faire » poursuit-il. « Elle bénéficie des dernières avancées technologiques avec caméras 3D et infrarouges, radar optique longue portée  batteries LIPO, base de recharge rapide et automatique, système de connexion IoT, maintenance préventive, Edge Computing pour le traitement des données clients, etc... »

Elodie remplace Keylo

L’idée de ce robot innovant est venue de son grand frère : Keylo.

Ce dernier est un robot autonome né en 2016, pour accueillir physiquement des clients dans les centres de stockage. Rapidement, Keylo a séduit d’autres secteurs professionnels. « A chaque fois, il fallait l’adapter » raconte Patrick Dehlinger. C’est ainsi qu’Elodie a été imaginée.

Développée avec l’aide des sociétés Occion et Usitech situées à Brens dans le Tarn, Elodie enregistre déjà des commandes. Le robot toulousain est également disponible aux USA et en Israël.

Lancée en octobre 2015 par Nicolas de Roquettes, Wyca est une startup spécialisée dans les robots indoor à navigation autonome. Elle est basée à Aucamville, près de Toulouse, et compte 6 salariés. La jeune pousse a vendu une vingtaine de robots en France et à travers le monde. Wyca prépare également une troisième levée de fonds.

Julien Leroy

22 Oct

Toulouse : la startup IBAT lève 2,4 millions d’euros pour digitaliser le BTP

© IBAT

La start-up toulousaine IBAT annonce ce mardi 22 octobre 2019, une levée de fonds de 2,4 millions d’euros.

Un tour de table bouclé auprès du fonds d’investissement Irdi Soridec Gestion, de la Caisse d’Epargne Midi Pyrénées et d’investisseurs privés.

« Cette levée va nous donner la possibilité d’accélérer notre croissance en France et en Europe, et d’adapter nos solutions au marché des PME et TPE pour qui le numérique devient un véritable atout de développement économique » explique Mélanie Lehoux, fondatrice et CEO d’IBAT.

Cette ancienne conductrice de travaux a fondé IBAT en 2016 pour proposer des solutions numériques aux entreprises du BTP. L’objectif est de digitaliser la gestion financière et administrative des entreprises du bâtiment.

La digitalisation du secteur BTP prend de plus en plus d’importance en France. En particulier avec la généralisation du BIM qui modélise en 3D la construction des bâtiments. 

Cependant le numérique n’est pas encore toujours présent dans le quotidien des chantiers.

« Les équipes travaux travaillent sur fichiers excel et papier. Elles font également face à des pertes d’efficacité et de productivité significatives. Dans ce cadre, les outils d’IBAT permettent de réels gains de temps ainsi que financiers dans la gestion des 3 dépenses de l’entreprise : la main d’oeuvre, les achats et la sous-traitance » précise Mélanie Lehoux

Aujourd’hui, IBAT compte 15 salariés et revendique 2000 utilisateurs.

Julien Leroy

21 Oct

NotreSanté, l’application qui suit la santé de toute la famille (rdv, vaccins et ordonnances)

Après un lancement en 2017 à Toulouse, l’application NotreSanté revient dans une nouvelle version. Mais la philosophie reste intacte : réunir sur son smartphone tous les rendez-vous médicaux, les rappels de vaccins, les remboursements de la Sécu et les prescriptions de toute la famille. A (re)télécharger.

© NotreSanté

Une application « couteau suisse »

NotreSanté est une application mobile qui aide les familles à gérer leur santé au quotidien.

« On peut vite oublier un rappel de vaccin, ne plus savoir où l’on en est dans la prise des médicaments des enfants, avoir des rendez-vous qui se chevauchent entre médecin traitant et spécialiste, etc » énumère Benoît Vinceneux, l’un des fondateurs. 

« Bref, la gestion de la santé du quotidien n’a rien d’un long fleuve tranquille » poursuit-il.

C’est ainsi que 3 Toulousains, Benoît Vinceneux, Sébastien Tirvert et Tony Marcello, ont imaginé « NotreSanté ». 

Entièrement gratuite pour la famille, l’application recense les rendez-vous médicaux de chacun, les traitements en cours, les rappels de vaccins mais aussi les dépenses de santé et l’état des remboursements.

« Vous pouvez facilement numériser en les photographiant, les ordonnances, les certificats médicaux, les résultats d’analyses, les factures, etc. et les conserver ainsi au même endroit afin d’en disposer facilement quand vous en avez besoin » précisent les concepteurs.

Partager avec sa famille ou avec la… nounou

Les informations et les documents médicaux peuvent également être partagés entre parents, grands-parents et assistantes maternelles. L’ensemble est sécurisé sur des serveurs français certifiés par l’Etat.

« On peut aussi transmettre directement son ordonnance à la pharmacie du coin« . En 3 clics, la prescription est envoyée par fax. « Résultat : on gagne du temps, on évite les oublis de traitements (..) et on ne manque plus aucun rendez-vous médical » assurent les fondateurs. De quoi séduire les 5000 utilisateurs de l’application.

Une nouvelle version 2.0 plus stable

NotreSanté existe sur les plateformes Apple et Google depuis mai 2017 mais la première version comportait « des problèmes techniques« . Les 3 fondateurs ont ainsi attendu quelques mois pour optimiser leur innovation. Après des tests au printemps, la nouvelle version est disponible depuis cet été.

« Tout a été revu et l’application est plus stable » explique le trio. « Nous avons également simplifier l’inscription et optimiser le partage des données« .

Cette application unique a été créée par 3 ingénieurs : Benoît Vinceneux, Sébastien Tirver et Tony Marcello.

Basée dans le quartier de Basso Cambo à Toulouse, leur startup développe également d’autres services d’e-santé à destination des professionnels du secteur. Des solutions BtoB qui permettent d’assurer leur modèle économique.

>> Pour télécharger ou pour plus d’info : notresante.io

Julien Leroy

18 Oct

Tutofest : Le 1er festival des tutos web se déroule à Toulouse

La scène du Tutofest de Toulouse (credits Maxime Labat)

Que serait le web sans les tutos ? Ces petites vidéos explicatives sont devenues un phénomène de société.

Pour les célébrer, le Quai des savoirs de Toulouse accueille ce vendredi 18 octobre « Tutofest », le mini-festival consacré aux tutoriels sur le net.

L’évenement démarre à 14h00 par une 2 tables rondes sur les thèmes « Faut-il faire confiance aux tutos ? » et « Les tutos remplaceront-ils les profs ? ».

La journée se terminera par la remise du Tutodor qui récompensera la meilleure vidéo. 9 tutos sont en lice.

L’entrée est libre. Info pratiques sur le site du Quai des savoirs.

Mise à jour… 

Le Tutodor 2019 a été remporté par la youtubeuse scientifique Axelle FERRY (Le labo d’Heliox) basée en Seine-et-Marne.

Elle a été récompensée pour son tuto « Comment fabriquer cette magnifique Lampe Pixel Animée ? » mise en ligne avril 2019.

Julien Leroy

16 Oct

Réseau IoT : Amazon menace-t-il le Toulousain Sigfox ?

Le géant Américain du e-commerce se lance dans la bataille mondiale de l’internet des objets connectés. Amazon a présenté ce 26 septembre 2019, son nouveau service « Sidewalk ». Ce protocole sans fil et à bas débit, concurrence directement le réseau IoT du Toulousain Sigfox.

Première test du réseau SideWalk sur le collier d’un chien © Amazon

Aujourd’hui, il existe plus de 7 milliards d’objets connectés (IoT) dans le monde (selon une étude du cabinet IoT Analytics). Ces appareils transmettent quotidiennement des millions de données vers un smartphone, un ordinateur ou un serveur informatique.

Pour communiquer, les IoT utilisent divers réseaux comme la 3G, la 4G (comme pour votre téléphone portable) ou des protocoles sans fil à bas débit. En fonction du cheminement choisi, les coûts et les débits varient.

Aujourd’hui, cet internet des objets connectés est devenu une bataille mondiale.

L’enjeu économique est considérable. 21,5 milliards d’objets connectés seront en service en 2025 selon les diverses études. De quoi offrir une opportunité de marché 1567 milliards en 2025 (contre « seulement » 151 milliards de dollars en 2018). 

Toulouse, leader mondial du secteur

L’un des pionniers du secteur est la startup Sigfox, basée à Labège près de Toulouse.

Créé en 2011 dans un garage, Sigfox est aujourd’hui le premier réseau mondial d’objets connectés.

Son réseau de télécommunication IoT fonctionne sans fil et en bas débit (similaire à une télécommande de portail). Il est ainsi peu gourmand en énergie et en bande passante. Le réseau est également sans licence et facile à installer. 

L’entreprise couvre à ce jour 65 pays, 10 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte quotidiennement 20 millions de messages.

Un autre concurrent (français) a également pris du galon ces dernières années : le réseau LoRa. Inventé à Grenoble, ce protocole mondial utilise les réseaux mobiles 4G ou 5G pour communiquer avec les objets connecté. Les opérateurs Télécoms Orange et Bouygues Télecom l’ont déjà adopté.

D’autres réseaux existent comme LTE-M (développé par Orange) et NB IoT (utilisé par SFR)

Amazon, futur concurrent ?

Avec son réseau Sidewalk (“trottoir” en français), Amazon concurrence directement Sigfox et LoRa. Il adopte des paramètres similaires : sans fil, bas débit et faible coût d’exploitation.

Un premier test a eu lieu à Los Angeles sur un collier de chien. Si le géant américain assure de l’efficacité de son service, il est loin d’avoir la couverture mondiale de ses concurrents européens.

Cependant, la puissance financière du géant Américain (2 milliards de dollars de bénéfice au second trimestre de 2019) peut changer la donne.

Pas d’inquiétude chez Sigfox

« Nous sommes ravis de constater qu’Amazon valide le fait que les solutions de connectivités existantes (Wifi, Bluetooth, Cellulaire) ne suffisent pas à relever les enjeux de demain » nous confie Ludovic Le Moan, le CEO de Sigfox.

« C’est avec ce constat que Sigfox s’est créée il y a 9 ans pour promouvoir ce que l’on appelle la 0G. Contrairement à Amazon qui vise le grand public avec des contraintes de qualité de service et d’autonomie des objets bien moindre que dans le secteur industriel, Sigfox a déployé la 0G avec un enjeu de qualité de service fort, et une volonté d’apporter une connectivité basée sur des énergies très faibles, donc renouvelables, pour pouvoir se passer un jour des batteries. Les enjeux d’environnements auxquels notre planète fait face nécessitent une approche industrielle et responsable » précise-t-il.

Mais la 5G pourrait jouer le rôle d’arbitre dans les prochains années. Le débit du nouveau réseau mobile permettrait de transmettre les données des objets connectés sans encombrer les communications téléphoniques. Les premières expérimentations ont débuté en France et à Toulouse. 

A suivre…

Julien Leroy

10 Oct

HelloAsso s’implante en Occitanie

Siège à Bordeaux / © HelloAsso

La plateforme de paiement sur internet pour les associations, HelloAsso, a ouvert son quatrième bureau régional à Montpellier (après Lille, Nantes et Lyon)

Une implantation qui date d’avril 2019 mais la startup a préféré attendre la rentrée de septembre pour le dévoiler.

Hel­loAsso veut ainsi couvrir l’ensemble de la région Occitanie. A ce jour, près de 7000 associations occitanes (principalement dans les secteurs Arts & Culture, Sports, Éducation & Formation et humanitaire) utilisent les outils de l’entreprise. En 2018, plus de 1,9 millions d’euros ont déjà été collectés par ces associations.

« Le tissu associatif d’Occitanie, particulièrement dynamique, poursuit de façon très active sa transition numérique. Des acteurs importants se positionnent notamment en faveur de cette transition » explique Sarah Rousseau, coordinatrice Grand-Sud HelloAsso

Né à Bordeaux en 2009, la startup propose solutions de paiement alternatives pour les associations et les clubs. HelloAsso fourni ainsi gratuitement des services pour gérer une billetterie en ligne, un collecte de dons, un opération de crowdfunding ou le paiement des adhésions. L’entreprise se finance grâce aux pourboires des clients.

Aujourd’hui, 85.000 associations utilisent les outils fournis par les 65 salariés de l’équipe HelloAsso. Plus de 160 millions d’euros ont été récoltés via la plateforme en l’espace de 10 ans. 

Julien Leroy

08 Oct

IA : Toulouse accueille « Minds & Tech », une conférence mondiale sur l’intelligence artificielle

© Minds & Tech

Toulouse veut devenir une place mondiale de l’intelligence artificielle. La preuve avec l’organisation de la conférence Minds & Tech ce mercredi 9 octobre 2019 au Quai des Savoirs de Toulouse.

Pour la première fois, des débats et des conférences vont parler d’intelligence artificielle et d’intelligence collective. « Une exclusivité dans le monde des nouvelles technologies » assure le MIT CCI, co-organisateur de l’événement avec la mairie de Toulouse.

L’objectif de la journée est de « remettre en perspective et questionner si, ou non, l’usage que nous faisons collectivement de ces technologies nous fait évoluer vers un développement intelligent et responsable« .

Pour en parler, 15 intervenants internationaux sont attendus à partir de 8h30 dont plusieurs membres du MIT Center for Collective Intelligence (MIT CCI). Ce laboratoire américain de l’institut de technologie du Massachusetts, regroupe des chercheurs et des experts sur l’IA.

Le programme complet se trouve sur le site officiel.

A l’issue de la journée, 5 start-up innovantes participeront à la finale du Minds & Tech. Les finalistes sont : Bayes Impact (l’IA pour la recherche d’emploi), Sunthetics (l’Ia pour l’industrie chimique), BrightSign (permettre aux personnes sourdes et muettes de communiquer), Observe Technologies (aquaculture) et Urban Data Eye (pour exploier les données issues des caméras publiques).

07 Oct

Qwant signe un (méga) partenariat avec la Région Occitanie, les collectivités de Toulouse et la Haute-Garonne

Exclusivité. La Région Occitanie, le département de la Haute-Garonne, Toulouse Métropole, la Communauté d’Agglomération du Sicoval et la startup Freya-Games signent ce lundi 7 octobre à Labège, une charte de partenariat avec Qwant. Le moteur de recherche français sera installé par défaut au sein des établissements scolaires et des administrations publiques. En attendant un Data Center  à Toulouse.

© Bruno Levesque / MaxPPP

Le moteur de recherche français Qwant fait une entrée fracassante en Occitanie.

A l’occasion du festival de la Mêlée numérique, Qwant signe ce lundi 7 octobre 2019 à 17h15 à Labège (près de Toulouse), un gros contrat avec la Région Occitanie, le département de la Haute-Garonne, Toulouse Métropole et la Communauté d’Agglomération du Sicoval (Labège).

Après la Bretagne, c’est le plus gros contrat régional pour le moteur de recherche dont le siège social est basé à Nice.

L’objectif de ce partenariat est d’adopter un moteur de recherche made in France respectueux des données personnelles.

En effet, Qwant est le premier moteur de recherche européen à disposer de sa propre technologie d’indexation du web. Son principal atout est de protéger la vie privée de ses utilisateurs en refusant tout dispositif de traçage à des fins publicitaires. Un « anti-Google » qui séduit de plus en plus, les entreprises et les institutions françaises dont l’Assemblée nationale.

Les collectivités locales signataires s’engagent à installer par défaut le moteur sur tous les ordinateurs des lycées et des administrations publiques d’Occitanie.

« En adoptant un moteur de recherche français respectueux de la vie privée tel que Qwant, le Conseil départemental fait le choix d’un numérique éthique, citoyen, responsable et inclusif » déclare Annie Vieu, Vice-Présidente du Conseil départemental en charge de l’innovation et du numérique.

Par ailleurs, les services « Qwant School » et « Qwant Junior » seront déployés dans les collèges et les écoles de Haute-Garonne.

« Je salue le regroupement de ces quatre collectivités autour d’une idée forte de souveraineté numérique qui vient tout naturellement dépasser les clivages. C’est une fierté pour Qwant que de recevoir aujourd’hui ces soutiens (..) » nous confie Eric Leandri, le PDG de Qwant. 

L’accord prévoit (également) le déploiement d’un jeu Toulousain

La charte signée ce 7 octobre, comporte aussi le développement du jeu vidéo «  Agent 001 » conçu par la startup toulousaine, Freya-Games.

« Agent 001 » est un Serious Game qui apprend aux enfants de 9 à 12 ans, à protéger leur vie privée et leurs données personnelles sur Internet. L’objectif est de promouvoir l’inclusion numérique.

Testé par des écoliers d’Ayguevives (Haute-Garonne), le jeu avait reçu le soutien du président de la République, François Hollande en novembre 2016.

L’accord avec Qwant prévoit de déployer l’Agent 001 dans l’ensemble des établissements scolaires de la région Occitanie. Un partenariat record pour l’entreprise Freya-Games fondée par le Toulousain Willy Lafran.

Un Data Center de Qwant dans la région de Toulouse

Eric Leandri, le PDG de Qwant semble se plaire en Occitanie.

Après avoir adhéré au cluster « Occitanie Data » et signé des partenariat avec le CNES et l’ANITI, Qwant va construire un Data Center dans la région. Ce sera le sixième de l’hexagone. Le lieu exact n’est pas encore officialisé mais le site sera basé dans la région toulousaine selon nos informations. Sa mise en service est prévue pour 2020. 

 Julien Leroy

06 Oct

Obsolescence programmée : voici les premiers produits certifiés par le label toulousain LongTime

Exclusivité. Né à Toulouse, LONGTIME veut devenir le premier label européen permettant aux consommateurs d’identifier avec certitude, les produits conçus pour durer. La startup a dévoilé ce jeudi 3 octobre, les deux premières marques labellisées.

© Vincent Isore / MaxPPP

Lutter contre l’obsolescence programmée et le gaspillage des produits de consommation via un label. C’est l’objectif de deux citoyens toulousains : Elsa Lomont et Florent Preguesuelo. Ils ont crée en 2018 leur startup sociale « Ethikis ».

Après 3 ans de travail, leur label « LONGTIME » vient de certifier ses premiers produits.

Il s’agit de l’aspirateur Rowenta Silence Force R064 de la marque SEB et des détecteurs de métaux DEUS et ORX du groupe XPlorer.

Pour obtenir la labellisation, les produits ont été évalués par un organisme de contrôle indépendant et déclarés conformes aux critères du cahier des charges du label.

Ce dernier compte 41 critères construits autour de la fiabilité des technologies, de la disponibilité des pièces détachées et de la possibilité de réparer l’appareil soi-même. L’objectif est de répondre aux préoccupations économiques et écologiques des consommateurs face à l’obsolescence programmée.

Ces produits peuvent désormais afficher le logo, en magasin ou sur internet.

« Nous sommes fiers que deux belles entreprises françaises soient les premières à bénéficier du label. Qu’il s’agisse d’un grand groupe ou d’une PME, le label est un outil de valorisation pour tous les fabricants européens qui s’engagent volontairement dans la démarche, pour concevoir des produits durables dans le temps » déclare Florent Preguesuelo, co-fondateur du label.

A terme, le label toulousain veut s’étendre à tous les pays européens et être une réponse à ce phénomène de société. 

L’obsolescence programmée est un concept né durant la crise économique de 1930. Un promoteur immobilier américain, Bernard London, a l’idée de parler « d’obsolescence imposée » pour stimuler l’industrie et la croissance.

> Plus d’info sur :   www.longtimelabel.com

Julien Leroy

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