02 Déc

Prés de Toulouse, un chariot connecté recycle le matériel informatique

Développement durable. Le « Weee Cart » est un chariot connecté destiné au recyclage des déchets informatiques. Il a été conçu par l’association Envoi située à Colomiers. Une dizaine d’entreprises l’a déjà adoptée.

Crédits : Envoi

Voici une belle initiative mêlant écologique, innovation technologique et insertion sociale.

A Colomiers (Haute-Garonne), l’association Envoi propose aux entreprises et aux collectivités : le « Weee Cart ». Il s’agit d’une « poubelle » connectée qui collecte le matériel informatique hors d’usage (clavier, ordinateurs, souris, imprimantes, toners et portables,…).

Développé par la startup toulousaine Olok, le chariot géolocalisable est récupéré une fois plein.

« On sépare les différents matériaux qui partent ensuite dans les filières de recyclage » explique Jean-Charles Deveze, responsable de prestations chez Envoi. « Et lorsque c’est le cas, on essaye de donner une deuxième vie à un ordinateur« .

En quelques mois, le concept a séduit une dizaines d’organisations et a permis de recycler 2 tonnes de déchets D3E (déchets d’équipements électriques et électroniques).

Par ailleurs, le travail de tri est effectué par des personnes en grande difficulté. En effet, Envoi est l’un des principaux acteurs d’Occitanie de l’économie sociale et solidaire (ESS) en proposant une insertion sociale et adaptée par l’activité économique et le développement durable.

L’association espère aujourd’hui étendre son chariot « Weee Cart » à d’autres entreprises de la région toulousaine.

Julien Leroy

29 Nov

Les fans de pop culture (et du club Dorothée) sont attendus au TGS de Toulouse 2019

La 13e édition du salon TGS (Toulouse Game Show) se déroule ce samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre 2019 au parc des expositions de Toulouse. Il s’agit de la plus grande convention d’Occitanie autour de la pop culture. Plus de 60.000 visiteurs sont attendus.

TGS – Crédit : Julien Leroy

Les passionnés de série TV, de jeux vidéo, de mangas et comics ont tous rendez-vous ce week-end au salon TGS de Toulouse. 

Depuis 13 ans, le Toulouse Game Show est la plus grande convention geek du sud Ouest. 60.000 visiteurs sont venus lors de l’édition 2018. 

Au-de-là des stands, le succès du salon repose sur la venue de stars mondiales de la pop culture.

Cette année, les organisateurs sont parvenus à inviter l’un des couples les plus cultes du petit écran dans les année 90 : la sorcière Piper Halliwell et son être de lumière Léo de la série américaine Charmed. Holly Marie Combs et Brian Krausse animeront des séances de dédicaces et des conférences.

Une partie des membres du Club Dorothée (émission TV des années 80) seront également présents. Patrick Puydebat (Nicolas) et Manuela Lopez (Adeline), comédiens dans Hélène et les Garçons rencontreront leurs fans avant de laisser place à Paul Cesari, Valérie et Michel Barouille, les interprétés des génériques de nombreux dessins animés (Nicky Larson, Jeanne et Serge, Bioman, …)

Des dizaines de youtubeurs attendent les visiteurs, dont  Fred et Seb du Joueur du grenier, l’équipe de la web série Noob mais aussi Siphano, Farod, Bob Lennon ou encore Dina, la championne de France de Just Dance.

Une exposition spéciale sur Harry Potter sera proposée. Et sans oublier les ateliers, les combats de sabres laser et les nombreux amateurs de Cosplay.

Le salon est ouvert de 10h00 à 18h30. Comptez 15 euros pour une entrée journée (ou 25 euros pour le week-end).

>> Le reste du programme et les infos pratiques : www.toulouse-game-show.fr

Julien Leroy

25 Nov

Montpellier : invention d’une litière connectée pour surveiller la santé des chats

En Occitanie, la startup Novandsat vient d’inventer « Caremitou ». Il s’agit d’une litière connectée pour chat, permettant d’observer son comportement et de réaliser des analyses biologiques à domicile. Cette maison médicale innovante recevra un prix lors du prochain CES de Las Vegas en janvier 2020.

© Caremitou

« Aujourd’hui, trop particuliers ne font pas la démarche de se rendre régulièrement chez le vétérinaire pour contrôler la santé de leur chat. Pourtant une simple analyse d’urine suffit souvent à  détecter une maladie chronique type diabète, insuffisance rénale, troubles hépatiques… » explique Philippe Daurenjou, le concepteur de Caremitou.

Pour y remédier, cet entrepreneur de Montpellier a créé « Caremitou » à partir de 2017.

Il s’agit d’une litière connectée pour chat permettant d’observer son comportement et d’effectuer des analyses biologiques à domicile.

Truffés de capteurs, la maison e-santé peut peser l’animal, relever sa température et réaliser des analyses d’urine du chat sans qu’il s’en aperçoive. Le tout à domicile !

Les données recueillies sont ensuite envoyées sur le smartphone du maître ou directement au vétérinaire.

« Caremitou est la solution idéale pour toutes les parties ! A la fois au profit du propriétaire, qui dispose d’un suivi régulier sur la santé de l’animal et au profit de l’animal qui ne subit plus le stress de l’analyse lors d’une consultation physique, ainsi que du vétérinaire qui peut suivre en continu la santé du chat et intervenir au bon moment si nécessaire » précise Philippe Daurenjou.

Cette litière brevetée sera commercialisée au premier trimestre 2020.

Avec 14 millions de chats en France, le marché est prometteur, à condition que le prix soit abordable.

En attendant, Novandsat et ses 6 salariés présenteront leur innovation au prochain CES de Las Vegas le 7 janvier 2020. Un prix leur sera également remis.

>> Démo de Caremitou : 

>> Plus d’info sur www.caremitou.com

Julien Leroy

23 Nov

Le clip « Gilet jaune » du Toulousain Kopp Johnson dépasse les 25 millions de vues

Il y a un an, jour pour jour, un livreur toulousain, rappeur à ses heures perdues, réalisait un clip de soutien au mouvement des gilets jaunes. Aujourd’hui, le tube totalise plus de 25 millions de vues sur YouTube.

© France 3 Occitanie

Inconnu du grand public, le Toulousain Kopp Johnson est devenu une star sur les réseaux sociaux. 

Le 23 novembre 2018, ce livreur de pizza amateur de rap, réalise un clip pour rendre hommage aux gilets jaunes.

L’idée lui est venue lors d’une livraison à Castres. « J’étais entre deux livraisons. J’avais les gilets jaunes en face de moi. Et comme j’écoute des instrus dans mon camion. Ça m’est venu » racontait Kopp Johnson, en décembre 2018 sur France Info

Baptisé « Gilet jauné », le tube fait rapidement le buzz en totalisant 10 millions de vues en l’espace d’un mois. Un an plus tard, le titre continue d’être écouté ou diffusé lors des manifestations du samedi. Le compteur dépasse aujourd’hui la barre des 25 millions de vues.

Grâce à ce succès, Kopp Johnson a pu réaliser son rêve : être un artiste à part entière. Contacté par un label, le Toulousain a sorti deux autres chansons (Louboutin et Succès) et prépare actuellement un nouveau titre. A suivre sur son compte Instagram ou sur sa chaîne YouTube.

Son clip « Gilet jauné » : 

22 Nov

Pourquoi se rendre aux Rencontres Internationales du Numérique à Toulouse ?

Un nouveau rendez-vous dédié aux start-up voit le jour à Toulouse. Les premières Rencontres Internationales du Numérique se déroulent ce mardi 26 novembre. Malgré la présence de la Mêlée numérique, de Futurapolis, de Minds & Tech ou encore de Focus, pourquoi lancer un tel événement dans la ville rose ?

© Laurent Caro / MAXPPP

Toulouse est la deuxième ville de France en nombre de startups. Par conséquent, les salons et rendez-vous autour du numérique et de l’innovation se sont multipliés ces dernières années, dans la ville rose.

La pionnière a été La Mêlée Numérique en 2000. Suivra Futurapolis, Emtech France, Minds & Tech, Data Center, Focus,… Des événements qui se déroulent généralement entre septembre et octobre attirant des centaines de professionnels à Toulouse. 

Malgré cette offre riche, un petit nouveau vient d’apparaître : les Rencontres Internationales du Numérique de Toulouse.

La première édition se déroule ce mardi 26 novembre au centre de congrès Pierre Baudis.

L’objectif est de parler du développement international des start-up.

Un thématique parfois abordée dans les autres événements mais ici, les Rencontres Internationales du Numérique « s’adressent à toutes les entreprises du numérique qui exportent ou qui souhaitent se développer à l’international » insiste Marguerite Bech, responsable de l’organisation.

La journée est organisée par Digital 113, le cluster d’entreprises numérique d’Occitanie, en partenariat avec la CCI de Haute-Garonne.

Le programme débute à 11h30 avec des tables rondes autour de « L’Afrique : Nouvel Eldorado du Numérique ? » ou « Comment les grands groupes peuvent-ils aider les PME du numérique à se développer à l’International ?« .

A 16h30, une conférence « Géopolitique et Numérique » sera animée par Jacques Crémer, Directeur du Centre Numérique de Toulouse School of Economics (TSE).

L’entrée est libre et gratuite.

Plus d’info sur sur le site officiel.

Julien Leroy

19 Nov

Toulouse : avant sa Keynote, Sigfox fait le point sur le marché mondial des objets connectés (IoT)

Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox, / © Christophe Morin / MaxPPP

Le Toulousain Sigfox inaugure ce mercredi 20 novembre 2019 à Singapour, son grand rendez-vous annuel dédié à l’internet des objets. Durant 2 jours, le leader mondial du réseau IoT présentera les dernières innovations et ses ambitions pour 2020. La keynote de Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox, est prévue cette nuit à 2h30 (heure française).

En attendant, le cofondateur du la start-up de Labège (près de Toulouse), a fait le point sur le marché des objets connectés. Un secteur émergent qui n’a pas encore atteint les niveaux espérés. Ludovic Le Moan reconnaît que le décollage est tardif mais réel.

Interview accordée à l’AFP

Où en est le marché des objets connectés aujourd’hui ?

Ludovic Le Moan : « Il décolle. Il y a 18 mois, nous en étions à trois millions de messages par jour transitant par nos réseaux. Nous avons désormais dépassé les 20 millions, la croissance est régulière et c’est un vrai signe que l’on peut mesurer. Ce dont ont avait besoin, c’était que des gros clients s’emparent des technologies, et c’est désormais le cas. DHL par exemple a connecté 250.000 machines et voit déjà un vrai retour sur investissement. Ils visent désormais les 700.000 machines connectées. Ils ont installé des « trackeurs » et grâce à un algorithme, ils réussissent à s’assurer qu’ils ont toujours leurs chariots là où ils sont nécessaires, et ils n’en perdent plus. Quand ils partagent ça avec leurs concurrents, ça leur parle et ils y réfléchissent à leur tour.

Ce marché du tracking (le suivi à distance, NDLR), c’est un marché de 100 millions de pièces aujourd’hui. En termes de prix, le capteur n’a plus réellement d’impact, sur la fonction de transmission on arrive à quelque chose autour de 23 cents en petite quantité, on passera sous les 20 cents sur de gros volumes. Cela permet de faire des trackeurs à 5-6 dollars qui dureront six ans. Il y a encore un an, nous n’étions pas à ce prix-là. Mais le fait de travailler désormais avec de gros industriels (pour produire les éléments de suivi, NDLR) nous le permet. D’ici 2023, l’objectif d’un milliard d’objets connectés sur le tracking est atteignable« 

Qu’est ce qui a tant retardé le décollage du marché ?

« Il a fallu intégrer des industries qui ne sont pas de notre écosystème. Il y a un an encore, on mettait 18 mois pour tester, réaliser le prototype et produire en masse sur notre réseau. Au total, sur un cas comme DHL, 24 mois ont été nécessaires entre la demande du groupe et le fait que l’industriel s’engage sur la production du trackeur. Cela retarde d’autant, fatalement. 

Nous n’en sommes qu’au début de la vague mais nous avions besoin de gros industriels capables de produire ce type d’appareils en volumes importants afin de faire baisser les coûts et montrer que nous pouvions répondre à une hausse de la demande. Globalement, les clients se fichent de savoir quel sera la technologie utilisée tant que les données remontent et que cela se fait au moindre coût. Alors certes, on a parlé un temps de la 5G et cela a pu retarder les prises de décisions mais tout le monde voit aujourd’hui la 5G ne répondra pas à tous les types de besoins« 

Ne pensez-vous pas que l’absence de standard commun a pu retarder les prises de décisions ?

« Pour nous, Sigfox c’est le standard car on a fait le bon mélange pour répondre aux demandes sur l’internet des objets, selon moi. Si l’on parle de la simplicité du protocole par exemple, aucune autre technologie ne peut faire ce que l’on fait à l’heure actuelle. Sur l’internet des objets, il faut que l’octet ne soit pas cher à envoyer, que le composant de transmission le soit également et que le processus soit simple.

Nous avons un seul réseau mondial et c’est ce qui fait la différence. Nous avons les brevets mais ils sont sous licence gratuite, ça aide à permettre des prix bas car les développeurs n’ont pas à payer de patente. Avant nous, personne ne parlait de bas débit, les autres sont venus par opportunisme, les opérateurs notamment par peur de perdre ce marché. DHL par exemple, a pris beaucoup de temps à sauter le pas car Deutsche Telekom a tenté de les convaincre que leur solution, via les réseaux mobiles, allait convenir. Mais dans les faits, ça ne convenait pas, ces réseaux ne permettent pas de transmettre à moindre coût. 

Mais j’espère que d’autres vont finir par venir, le marché est suffisant gros pour ça, et on n’a aucun intérêt à le prendre en charge seuls« 

Basée à Labège près de Toulouse, Sigfox a créé le plus important réseau mondial d’objets connectés. L’entreprise couvre aujourd’hui 65 pays, 10 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte quotidiennement 20 millions de messages.

Julien Leroy (avec l’AFP)

13 Nov

« NetPlouk » : des étudiants de Toulouse parodient Netflix et lancent leur web-série

Des étudiants en communication à l’ISCPA de Blagnac, prés de Toulouse, se sont amusés à parodier la célèbre plateforme de Streaming Netflix. Rebaptisée « NetPlouk », le trio a également réalisé sa propre web-série. Le premier épisode est dévoilé ce mercredi 13 novembre à 20h00.

Image parodique de la série « Bluegnac » (crédit : netplouk)

Dans le cadre d’un concours de référencement web, trois étudiants en communication à l’ISCPA de Blagnac, ont décidé de créer leur propre plateforme de streaming proposant des séries parodiques et 100 % toulousaines.

En reprenant les codes du célèbre Netflix, le trio a ainsi imaginé « Netplouk ».

Sam Mendouse, Bradley Garcia et Maxime Coudert ont ensuite réalisé leur première production. « En seulement deux mois et sans aucun budget, nous avons écrit, tourné et monté notre première production, appelée Bluegnac » racontent-ils.

Le premier épisode de « Bluegnac » sera diffusé ce mercredi 13 novembre 2019, à 20h00.

La web-série raconte « l’histoire de deux étudiants Toulousains : Riccardo et Marcelito. En quête de gloire et de richesse, les deux amis mettent au point une nouvelle recette qui va révolutionner le monde de la drogue. Cette mixture liquide à la couleur bleue, à l’odeur ambrée et aux pouvoirs aphrodisiaques fait un tonnerre dans les soirées étudiantes. Alternant études et sorties nocturnes, Riccardo et Marcelito mènent d’une main de maître leur trafic grandissant qui rapporte gros. Ce succès suscite des convoitises par le grand baron de la drogue «El Patron» qui souhaite récupérer cette fameuse recette (..). Par l’intermédiaire de Fausto, son bras droit, il va tout faire pour barrer la route aux deux étudiants.« 

Malgré quelques longueurs, le premier épisode est captivant grâce au scénario et à la musique. La web-série amateur reprend les codes d’un bon thriller sur.. Netflix.

Au total, « Bluegnac » est découpé en 3 épisodes. Les suivants sortiront les 20 et 27 novembre.

En attendant, voici le teaser :

Julien Leroy

11 Nov

A 19 ans, sa carte d’Occitanie (et de la France) dessinée à l’encre de Chine, fait le buzz

Crédit : PabloR / @RaisonPablo

Sa carte de France dessinée à l’encre de Chine, fait le buzz sur Twitter.

Pendant 15 jours, un étudiant d’Angoulême de 19 ans, s’est lancé le défi de réaliser (sur une feuille A3) une carte touristique des 101 départements français en dessinant les principaux monuments. Le jeune dessinateur a partagé quotidiennement son travail sur Twitter.

Un travail artistique qui a rapidement séduit les internautes et les médias. Ils sont des milliers à commenter et à partager sa carte unique.

Evidemment, Pablo Raison a dessiné notre région Occitanie.

Le jeune artiste de talent a ainsi reproduit le patrimoine de Toulouse, Auch, Montauban, Montpellier, Nîmes, Carcassonne, Albi, Millau, Figeac, Castres, Tarbes mais aussi Boulogne-sur-Gesse, Saint-Gaudens, Foix, Beaumont-de-Lomgane et même le petit village de Calmont en Haute-Garonne.

D’ailleurs, l’étudiant en deuxième année à l’École Européenne Supérieure de l’Image (EESI), avait oublié le nom cette petite commune. Mais les internautes l’ont rapidement aidé. 

Et pour admirer son travail dans l’ensemble, voici la carte complète :

Julien Leroy

07 Nov

BTP : A Toulouse, levée de fonds de 3 millions d’euros pour la start-up EldoTravo

Les deux fondateurs d’EldoTravo Crédit : ELDOTRAVO

Nouvelle levée de fonds pour une startup de Toulouse spécialisée dans le BTP. Après IBAT fin octobre, c’est au tour de la jeune pousse EldoTravo de boucler un tour de table de 3 millions d’euros.

Pour cette première levée de son histoire, la plateforme de comparateur des professionnels du bâtiment, est parvenue à convaincre deux fonds d’investissements : IRDI et M CAPITAL. Mais aussi Christophe Courtin, fondateur du groupe Santiane et Alexandre Ricardo, ancien Directeur Général de MeilleursTaux.com.

Cette montée de capital va permettre à la startup toulousaine de doubler ses effectifs et d’accélérer son déploiement national. Actuellement, EldoTravo compte 5 bureaux (Toulouse, Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes) et 30 salariés.

EldoTravo a été créé en 2016 à Toulouse, par deux frères, Jean-Bernard et Hugo Melet.

Leur idée est de créer le « TripAdvisor » des professionnels du bâtiment. Le site web veut ainsi digitaliser le bouche-à-oreille entre artisans et particuliers en publiant des avis et des photos vérifiés. La start-up propose également une offre BtoB avec des services numériques.

Après 3 ans d’existence, EldoTravo a déjà convaincu plusieurs grandes marques du secteur du bâtiment telles que Unikalo, Azenco, Seguin Duteriez, Chazelles, Mondial Piscine, Murprotec, Burgermeister ou encore Synerciel, premier réseau national des professionnels de la rénovation pour le confort durable dans l’habitat.

La jeune pousse est actuellement accompagnée par l’incubateur toulousain du Crédit Agricole au VillageByCa 31.

Julien Leroy

05 Nov

Visite d’Emmanuel Macron en Chine : 3 start-up de Toulouse sont du voyage (dont Sigfox)

Info France 3 Midi-Pyrénées. Emmanuel Macron est actuellement en Chine. Une visite d’Etat consacrée aux échanges culturels et commerciaux entre les deux pays. Plusieurs entreprises françaises accompagnent le président français, dont les Toulousain Sigfox, , OpenAirlines et Syntony.

© 2014 Dan Taylor

18 mois après sa première visite d’Etat en Chine, le président français est arrivé ce lundi 4 novembre 2019 pour trois jours à Shanghai et Pékin. Emmanuel Macron est accompagné de plusieurs chefs d’entreprises dont la start-up Sigfox.

Basée à Labège près de Toulouse, Sigfox a créé le plus important réseau mondial d’objets connectés. L’entreprise couvre aujourd’hui 65 pays, 10 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte quotidiennement 20 millions de messages.

En attendant la probable signature d’un contrat, Sigfox a participé ce lundi 4 novembre à un forum sur l’IoT à Shanghai.

L’entreprise toulousaine faisait déjà partie du premier voyage présidentiel en janvier 2018. Elle avait ainsi signé un contrat de 300 millions d’euros avec la Ville de Chengdu pour déployer une solution de téléassistance.

Au total, 3 start-up de Toulouse dans la délégation française : 

Deux autres sociétés de Toulouse accompagnent Emmanuel Macron : OpenAirlines qui a créé un logiciel d’éco-pilotage dans les cockpits, et Syntony, spécialisée dans des solutions de localisation adaptées aux environnements confinés et en sous-sol. 

A suivre…

Julien Leroy

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