A Toulouse, le spécialiste de la robotique à destination des malades et des personnes âgées, manque de trésorerie. Fondée en 2015, la start-up RoboCARE cherche activement un nouvel investisseur.
© Robocare Lab
L’un des acteurs majeurs de la silver économie en Occitanie, RoboCARE Lab, est en manque de trésorerie.
« Après bientôt 3 ans d’expérience, beaucoup de développement, beaucoup de communication, nous arrivons au bout de nos moyens pour continuer seul l’aventure » nous confie Faissal Houhou, cofondateur de RoboCare.
A la recherche d’un partenaire pour reprendre 30% du capital
« C’est pour cela que nous avons imaginé d’offrir gracieusement 30% du capital à un partenaire stratégique qui croit en notre projet pour améliorer la vie des seniors » poursuit-il.
Les deux associés, Dominique Blasco et Faissal Houhou, cherchent ainsi un nouvel investisseur capable d’investir 500.00 euros. « Cela pourrait être une grosse SSII ou un gros acteur de la Silver Economie comme Domusvi ou Korian, ou même la Poste qui investit des millions en communication pour développer des services auprès des seniors » précisent-ils.
Plusieurs partenaires potentiels ont déjà été contactés.
La start-up toulousaine est valorisée à 3 millions d’euros. Pour le moment, les deux fondateurs possèdent 80% du capital. Le reste est détenu par 4 investisseurs issus des deux levées de fond.
Malgré les difficultés financières, les innovations de RoboCare commencent a connaître le succès. Notamment avec son robot « Sam ». Il s’agit d’un robot d’accompagnement qui permet à des particuliers de rendre visite (à distance) à un proche hébergé dans une maison de retraite et de partager son quotidien. Plusieurs dizaines d’établissements ont déjà pris contact.
La jeune pousse toulousaine a également crée : « Milo », un petit robot humanoïde développé pour aider les enfants autistes ou les malades d’Alzheimer.
Avec un chiffre d’affaire de 15.000 euros d’ici la fin de l’année, RoboCARE espère atteindre le million d’euros d’ici 2 ans et devenir ainsi, le leader européen du secteur des robots de téléprésence.
Julien Leroy