« Périgord Rhapsodie » de Michel de Caurel, est le coup de coeur de Christophe Zirnhelt dans « 9h50 le matin », le 30/03/2018 !!
La trilogie périgourdine
Le Périgord est une terre où l’Histoire se mêle aux histoires, où le passé se mêle au présent, où la vérité se mêle aux légendes. Après Le Blues du Périgord, Périgord Rhapsodie, le tome II de la trilogie périgourdine nous entraîne une nouvelle fois derrière les murs épais de ces discrètes bâtisses périgourdines où se cachent bien des secrets, bien des traîtrises et bien des perversités.
Quand Léo accepta de raccompagner à Saint-Martin-d’Auberoche, Samia, le modèle de l’école de peinture de Périgueux ; quand il accepta la clé USB des mains d’Esther venue du Costa Rica le rencontrer au château de la Courverie à Sorillac, il ignorait qu’il allait être une nouvelle fois confronté aux noirs tourments de l’âme humaine.
Denis Tillinac présente « Caractériel » : c’est l’histoire d’un sale gosse emprisonné dans la camisole d’une sensiblerie maladive.
C’est l’histoire d’un « caractériel » qui a autant désorienté les psys que ses parents et ses copains de classe.
L’enfer, c’était le Paris de Doisneau. Le paradis : les deux villages de ses ancêtres, le chant nocturne des grillons, le rouge vénéneux d’une floraison de coquelicots. L’histoire d’un enfant qui n’était pas fait pour devenir un adulte.
On retrouve le talent et le ton si particulier du romancier Denis Tillinac dans ce portrait d’un môme indiscipliné, prêt à tout sacrifier pour sa liberté. Un môme qui nous est bien familier.
Didier Audinot est LE spécialiste français des trésors ! Il chasse inlassablement les indices, cartes, faits historiques laissés par nos ancêtres pour nous aider à retrouver leurs trésors !
Grand prix RTL de la BD 2017.
Dans un futur incertain, un père et ses deux fils comptent parmi les survivants d’un cataclysme dont on ignore les causes. C’est la fin de la civilisation. Il n’y a plus de société. Chaque rencontre avec les autres est dangereuse. Le père et ses deux fils, comme les quelques autres personnages rencontrés, la Sorcière, Anguillo, les jumeaux Grossetête, les Fidèles, adeptes fous furieux du dieu Trokool, vivent dans un monde néfaste et noir. L’air est saturé de mouches, l’eau empoisonnée. L’existence du père et de ses deux fils est réduite au combat quotidien pour survivre. Le père écrit chaque soir sur un cahier noir. Qu’écrit-il ? Quel est son secret ? Nous l’ignorons, ses fils aussi. Ils aimeraient bien apprendre à lire, ils aimeraient bien savoir comment on vivait « avant ». Mais le père, lui, refuse d’en entendre parler…
Biographie de l’auteur
Gipi (de son vrai nom Gian Alfonso Pacinotti) naît à Pise en 1963. Jusqu’à l’âge de trente ans, il travaille comme illustrateur pour l’édition et la publicité, puis comme directeur artistique dans une agence de communication. En 1994, il commence à imaginer des strips pour « Cuore », le célèbre hebdomadaire italien de satire politique. Ses premières histoires sont publiées peu après dans le mensuel « Bue », et bientôt dans la quasi-totalité des revues italiennes de bande dessinée. En 2003, paraît chez Coconino Press « Extérieur nuit », un recueil de ses nouvelles qui lui vaut les éloges de la critique et de nombreux prix. Il consacre aujourd’hui une grande part de son temps à la réalisation de films, est l’un des illustrateurs attitrés du quotidien « La Repubblica » et dirige des séminaires sur la bande dessinée dans diverses académies des beaux-arts d’Italie. Mais Gipi est aussi devenu, en quelques livres, une référence internationale. La justesse de son trait, la force de ses ambiances et son art incomparable de la narration sont reconnus en Italie et en France, comme en Allemagne, en Espagne ou aux États-Unis.Prix « Micheluzzi come miglior disegnatore » au festival Comicon de Naples 2004. »Gran Premio Comics 2004″ pour « Extérieur nuit ». Il a également reçu en 2006 le prix du Meilleur album à Angoulême pour « Notes pour une histoire de guerre » (Actes Sud).
Tu sais ce qu’on raconte… Il paraît que… Le fils Gabory… Vous n’êtes pas au courant ? Toute la ville ne parle que de ça. Il est revenu. Le môme qui… ? Celui-là même. Ben, il manque pas de culot ! Attends, c’est pas clair cette histoire. Mais il veut quoi ? Ah ça ! Les gendarmes le savent ? Il faut faire quelque chose !
Mickey Maltese, marin écumant le Pacifique, fait les frais d’une mutinerie de son équipage qui aspire à la piraterie, plutôt qu’aux aventures honnêtes, et se retrouve attaché sur un radeau de fortune. A la dérive, en proie au soleil de plomb et au sel agressif de la mer, Mickey croise son rival Patspoutine qui le recueille à bord de son navire. D’abord captif, Mickey Maltese se retrouve rapidement au cœur d’une intrigue mêlant trafic de poudre d’or, enlèvement de la fille d’un notable marin, et rencontres avec des tribus locales pas franchement accueillantes. Grâce à son alliance avec un marin loufoque nommé Paradingo qui parle aux animaux marins et reçoit ses ordres de l’océan, Mickey va tirer les ficelles d’alliances fragiles afin de déjouer les plans du Maître des Mers, le mystérieux moine noir…
Au Travail, second du nom ? Donnant suite au jet d’encre éclairé du volume inaugural, Olivier Josso-Hamel continue son exploration autobiographique. Toujours sur papier radiologique, il inspecte la bande dessinée et les origines de sa propre pratique : après un feu orange haut en symbole et en couleur, l’auteur passe au vert, allégorie végétale pétrie d’espoir salutaire. Dans ce deuxième opus, un trait précis sert une lettre soignée afin de sonder un parcours humain et artistique construit dès l’enfance. À travers les figures de son passé, réelles ou dessinées, Olivier Josso-Hamel questionne ici la mémoire et l’absence : quand la famille devient monde du silence, un père disparu peut en cacher bien d’autres. Pourtant, racines et images subsistent, illustrées par une transmission bibliophile issue du Saint-Nazaire de l’après-guerre. Tel un pudique puzzle se dévoilant par à-coups, l’auteur remonte ses pièces manquantes au fil du temps, sans nostalgie mais en quête de sens et de vie. D’une empreinte singulière, les planches d’Au Travail témoignent au présent des perceptions de l’artiste face à l’existence comme à l’activité de création. La bande dessinée et sa part d’inconscient y sont vivement convoquées : après La Mauvaise Tête de Franquin du tome 1, ce volume 2 rend hommage à L’Île Noire de Hergé pour s’achever en un lieu idoine avec Dubout, Sempé, Reiser et Bretécher. Vaste chantier conceptuel, Au Travail nous transporte au sein de pages à double charge, où l’introspection graphique se teinte d’hypnose sensible.