Loin des grandes machines éditoriales qui se disputent âprement le juteux marché de la bande dessinée, le Festival BD d’Angoulême est aussi une vitrine incontournable pour de petites maisons d’édition.
« Lire délivre » est allé à la rencontre de David Barnier, qui présente Original Watts, dont le concept est original et innovant : peu d’auteurs, mais très encadrés, des tirages limités de grande qualité, et des planches originales rares. Travail d’orfèvre et d’esthètes !
L’exposition « Hermann à Angoulême » nous fait découvrir l’immensité de talents de cet incroyable créateur d’univers qui nous fascine depuis 5 décennies !
« Lire délivre » vous propose quelques images de l’exposition « Valérian, de la case à l’écran » qui vous pouvez voir durant tout le Festival de BD d’Angoulême !
Après des études scientifiques, il effectue une formation en scénario. Il s’oriente vers la BD avec des premières histoires courtes publiées dans la presse BD (Lanfeust Mag).
Son premier album (Les Militaires) sort chez Clair de Lune en 2007 avec qui il publie dix albums d’humour, d’aventure et de Fantasy.
En parallèle, il écrit des livres pour la jeunesse. Il vit à côté de Limoges. Sa série pour les petits, « doudou poussin » démarre en 2013 chez De La Martinière Jeunesse. Elle raconte l’histoire de son fils et de son doudou, mêlant aventure, humour, tendresse et découverte des métiers.
2015 marque son retour à la BD Médieval-Fantasy avec la sortie de « Les Damnés« .
Cette belle vignette mérite quelques explications…
Le dernier sujet de « Lire délivre » était consacré à la nouvelle série de BD « Michel Vaillant ». A la suite de quoi, nous avons contacté Philippe Graton pour lui demander s’il serait d’accord pour que nous réutilisions une vignette issue d’une aventure de Michel Vaillant (extraite de l’album « Le 8e pilote », planche 5/page 7, case 1).
La réponse n’a pas tardé : non seulement, Philippe Graton (ainsi que Jean Graton, Graton Editeur et Dupuis) étaient d’accord, mais en plus, ils nous ont donné une version redessinée et enrichie par rapport à la vignette de l’album.
L’entreprise Vaillante est démantelée par Slate, qui démonte les enseignes Vaillante pour les remplacer par les siennes. Vaillante n’existe plus. Jean-Pierre Vaillant s’est jeté d’un précipice ; il lutte entre la vie et la mort au centre médico-chirurgical des Invalides.
Michel Vaillant, terrassé de n’avoir pu sauver son frère, abandonne tout pour conduire des camions sur les pistes du Kivu. Il brave tous les dangers pour sauver un chauffeur routier blessé. Pitoyable défi pour un pilote qui n’a pu sauver son propre frère… Mais à La Jonquière, on lutte contre le destin. Françoise décide que Vaillante doit repartir à zéro. Avec l’aide de l’Oncle Benjamin, elle achète deux monoplaces électriques, et c’est dans un simple garage de La Jonquière que Patrick et sa bande de Now Future préparent les deux Formule E pour le premier ePrix de Paris. Michel acceptera-t-il de reprendre le volant ? La course se disputera autour des Invalides ; autour de Jean-Pierre, luttant lui aussi… Michel se montrera-t-il à la hauteur de ce défi symbolique ? Faudra-t-il le retour de Steve Warson à la compétition pour décider le champion français ? Après un album qui le laissait au pied du mur, cette nouvelle aventure du coureur mythique le ramène sur la ligne de départ. L’ADN des Vaillant n’est-il pas la famille, et la course ?
Notre avis :
La nouvelle saison de « Michel Vaillant » combine les talents de Philippe Graton et Denis Lapière (scénario) à ceux de Marc Bourgne et Benjamin Benéteau (dessins). L’univers de la compétition automobile a beaucoup évolué en 60 ans, mais plus que jamais, Michel Vaillant reste d’actualité. Les thèmes choisis par les scénaristes collent à la perfection à la réalité. Les récits astucieux et intelligents combinent tous les aspects de la course (technique, finance, stratégie, etc.) en maintenant un véritable suspense alimenté par de multiples rebondissements. Le réalisme des voitures, équipements, circuits, courses est saisissant. Le lecteur apprendra beaucoup sur cet univers. Une vraie réussite !
Le personnage de Michel Vaillant (voir son site officiel) a été créé par Jean Graton en 1957 dans le Journal de Tintin sous la forme d’une courte histoire de quatre planches intitulée La 24e Heure.
Le premier album, Le Grand Défi, paraît deux ans plus tard
Le troisième fils de Jean Graton, Philippe Graton, devient en 1994 le scénariste de la série.
En 2007, le 70e album de Michel Vaillant est le dernier de la saison 1 de la série.
Philippe Graton décide de relancer la série en la confiant à Denis Lapière (scénario), Marc Bourgne (chargé des story-board et des personnages) et Benjamin Benéteau (dessinateur des décors, concepteur des voitures et des scènes de course), talentueux dessinateur aquitain (né en Vendée) !
Au nom du fils, tome 1 de la seconde saison de Michel Vaillant, sort en novembre 2012.
Michel Vaillant est édité chez Dupuis depuis le 1er janvier 2010, dans le cadre d’un contrat de partenariat entre Graton Éditeur et les Éditions Dupuis.
Mais comme souvent dans le monde de la BD, la réalité rejoint la fiction. Ainsi, le 3 juin 2012, Michel Vaillant en chair et en os prend le départ de la septième épreuve du championnat du monde WTCC sur le circuit de Portimao. Pour l’occasion, le pilote Alain Menu, dont la Chevrolet Cruze reprend pour l’occasion les couleurs de la Vaillante, n’a pas hésité à se glisser dans la peau du personnage… allant jusqu’à se teindre et recouper les cheveux, et donner une interview en tant que Michel Vaillant !