Gaëlle Le Bris, Guillou, tourne les failles depuis son enfance
Dans la vallée de la Loue, janvier est le mois des traditions. La fête des failles de Mouthier Haute-Pierre et la Saint-Vernier dans l’un des villages de la vallée ont lieu à une semaine d’intervalle. Ces deux fêtes existent depuis la nuit des temps et au XXe siècle, elles sont revenues au goût du jour. Ont-elles encore un avenir ?
Le Veau blanc de Gustave Courbet 1873 au musée Courbet d’Ornans.
La collection permanente du musée Courbet d’Ornans s’enrichit d’un nouveau tableau grâce à la donation du Franc-comtois Jean Bettoule . L’histoire de cette toile, Le veau blanc, peinte en 1873, est à l’image de la vie de Gustave Courbet.
Jean-Philippe Paul dans son jardin de Champagne-sur-Loue.
Il suffit parfois d’un brin de poésie pour que notre esprit s’ouvre à l’inconnu. C’est ce que j’ai appris lors de ma rencontre avec Jean-Philippe Paul. Journaliste pour la revue bimestrielle suisse La Salamandre, cet habitant de la vallée de la Loue parvient à nous faire prendre conscience des enjeux de la biodiversité en empruntant les chemins de l’émerveillement et de la contemplation.
Un Plan énergie climat pour la communauté de communes Loue Lison
Il va falloir agir ! Les communautés de communes doivent dans les deux ans à venir mettre au point un Plan Climat Air Energie. Objectif, diminuer la consommation d’énergie et augmenter la part des énergies renouvelables.
Plutôt que d’y réfléchir autour d’une table, une trentaine d’élus de la vallée de la Loue ont passé la journée de vendredi 22 juin ensemble. Ils se sont déplacés en bus pour visiter et recenser ce qui marche bien dans ce secteur. Une façon d’échanger des bonnes pratiques.
C’est l’histoire d’un village au coeur de la haute vallée de la Loue. De chaque côté de la rivière, deux châteaux dominent le village, Châteauvieux et Châteauneuf.
Une fois n’est pas coutume.. Allez, j’ose ! Voici un petit peu d’autopromo !! Mes confrères de l’émission « 9h50 le matin » de France 3 Bourgogne Franche-Comté m’ont demandé de venir régulièrement sur leur plateau parler des enjeux autour de l’eau, des rivières et de la vallée de la Loue. J’espère ainsi élargir le cercle des lecteurs de ce blog. Les questions traitées ici nous concernent tous ! Spécialistes ou grand public.
Pour cette première chronique, j’ai voulu expliquer pourquoi ce blog existait depuis 2010. Il y a huit ans, l’importante mortalité de truites et d’ombres dans la Loue provoque une prise de conscience, c’est le début d’une mobilisation pour « sauver la Loue ». Des défenseurs des rivières se regroupent au sein du collectif SOS Loue et rivières comtoises, Etat et département décident de travailler ensemble pour « sauver la Loue ». Ce qui se passe dans la vallée de la Loue est universel : comment les enjeux environnementaux et économiques peuvent être conciliables ?
Finalement, en huit ans, que s’est-il passé ? La prise de conscience des uns et des autres est réelle. A une nuance près, le grand public est peu visé par toutes les actions mises en place pour sensibiliser à la fragilité du milieu karstique. Et les truites ? En vingt ans, d’après les comptages de la fédération de pêche du Doubs, la quantité de truites présentes dans la Loue à Mouthier Haute-Pierre a chuté de moitié. Depuis le début des années 90, la chute est inexorable. Ce qui a été entrepris pour limiter l’impact des activités humaines sur la qualité de la rivière n’a pas permis d’augmenter le cheptel dans ce secteur. L’an dernier, l’ombre et la truite se sont reproduits dans de bonnes conditions mais il est trop tôt pour crier victoire…
Cette première intervention sur le plateau de l’émission matinale de France3 a été aussi pour moi l’occasion de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur. Je me suis livrée à un petit calcul. En moyenne, il y a à peu près un article publié par semaine et tous les jours, environ 500 pages sont vues. C’est modeste mais passionnant. Si vous aimez venir flâner sur ce blog, n’hésitez pas à diffuser son lien et vos remarques sont toujours les bienvenues !
Vous connaissez la vallée de la Loue ? Vous aimerez revoir des paysages à couper le souffle. Vous n’en avez jamais entendu parler ? C’est l’occasion de découvrir l’essentiel de cette vallée appréciée des randonneurs, spéléos, grimpeurs, pêcheurs .. Nos confrères de la toute nouvelle émission de France 3 Bourgogne Franche-Comté ont arpenté la vallée de la Loue de sa source à Ornans. A part quelques approximations, les images sont splendides et c’est sympa ! Coup de chapeau à Gaëlle Grandon qui est aussi à l’aise sous terre, sur l’eau ou à flanc de falaise. Alors prenez une demi-heure et vous allez vous régaler.
C’est l’histoire d’une goutte d’eau. Elle tombe inlassablement sur une pierre sans jamais se résigner. Un jour, la pierre commence à céder et l’eau laisse sa marque. Comment imaginer qu’un petit rien puisse donner un grand tout ? Pour les Amérindiens, leur force mentale, leur prière nourrissent leurs actions. Et si ils savent brandir leur colère comme à Standing Rock, ils veulent aussi miser sur la propagation d’une forme d’onde positive, cette goutte d’eau qui, mine de rien, fait son chemin. La marche de la Loue s’inspire des marches de l’eau des Etats-Unis. Deux porteuses d’eau ont franchi l’océan atlantique pour tenter de convaincre les habitants de la vallée d’un message tout simple : l’eau, c’est la vie et il faut la respecter. Une évidence que l’on a tous tendance à oublier.
Le roman de Sébastien Lepetit « L’origine du crime » se passe dans la vallée de la Loue
Comment ai-je pu passer à côté de ce roman ? Je l’avoue, je n’ai pas encore lu cette enquête policière qui vient de recevoir le Prix Polar 2016 du Lions Club mais je vais m’y plonger dès que possible ! Sébastien Lepetit qui a vécu dix ans à Besançon, situe son intrigue dans la vallée de la Loue. « Un tableau de Gustave Courbet a été volé au musée d’Ornans et le principal suspect meurt avant même d’être interrogé » précise le site internet de l’écrivain déjà récompensé par le Prix du polar « coup de coeur des lecteurs » pour son roman « Merde à Vauban ». Son personnage principal porte un nom qui ne s’invente pas : commissaire Morteau. Sébastien Lepetit joue en permanence avec les références qu’elles soient littéraires, artistiques ou tout simplement franc-comtoises.