20 Nov

« L’origine du crime » , un roman policier truffé de tableaux de Gustave Courbet

Le roman de Sébastien Lepetit "L'origine du crime" se passe dans la vallée de la Loue

Le roman de Sébastien Lepetit « L’origine du crime » se passe dans la vallée de la Loue

Comment ai-je pu passer à côté de ce roman ? Je l’avoue, je n’ai pas encore lu cette enquête policière qui vient de recevoir le Prix Polar 2016 du Lions Club mais je vais m’y plonger dès que possible ! Sébastien Lepetit qui a vécu dix ans à Besançon, situe son intrigue dans la vallée de la Loue. « Un tableau de Gustave Courbet a été volé au musée d’Ornans et le principal suspect meurt avant même d’être interrogé » précise le site internet de l’écrivain déjà récompensé par le Prix du polar « coup de coeur des lecteurs » pour son roman « Merde à Vauban ». Son personnage principal porte un nom qui ne s’invente pas : commissaire Morteau. Sébastien Lepetit joue en permanence avec les références qu’elles soient littéraires, artistiques ou tout simplement franc-comtoises.

Un jeu de poupée russe bien illustrée par cette video trouvée sur la page facebook de Sébastien Lepetit. L’auteur l’a tournée en septembre dernier au musée Georges-Garret de Vesoul devant un tableau de Jean-Léon Gérôme, contemporain de Gustave Courbet. Pour se moquer de Gérôme, jugé trop académique, le maître d’Ornans avait baptisé son âne Gérôme. L’anecdote bien connue est racontée lors d’une séance de lecture du roman « L’origine du crime ».

Ce week-end, Sébastien Lepetit participait au salon du livre du Touquet. L’interview accordée à un confrère nous en dit plus sur ce roman truffé de références aux tableaux de Courbet.

Et voici l’avis d’un lecteur qui devrait définitivement vous convaincre de lire ce roman made in Vallée de la Loue !

« Le style de Sébastien Lepetit est très agréable à lire. Simple et accessible, il décrit géographie, art, gastronomie, personnage, avec une simplicité et une précision déconcertante. Sans jamais avoir mis les pieds dans cette région où se déroule l’action, j’ai pourtant eu l’impression de la connaître, les images se succédaient dans mon esprit pendant ma lecture.

Grâce à ce polar qu’est L’origine du crime, j’ai l’impression de mieux connaitre la géographie, l’histoire et la peinture. Quel plaisir ! »

Et c’est justement ce que recherche Sébastien Lepetit. « Si je parviens à faire découvrir la peinture de Courbet et à donner envie à mes lecteurs de venir à Besançon, j’ai gagné ! »

Les Bisontins pourront rencontrer Sébastien Lepetit le 15 décembre prochain aux Sandales d’Empédocles à Besançon. L’auteur sera présent à Gray le week-end du 26 et 27 novembre.

Isabelle Brunnarius
isabelle.brunnarius(a)francetv.fr

« L’Origine du crime »
Sébastien Lepetit
Edition Flamant noir
332 pages
19,5 euros