« Mystère au pays de Gustave Courbet » de Christian Maucler.
Et voilà une troisième BD autour de Gustave Courbet ! Après celle de Fabien Lacaf, « Courbet : L’Origine du monde » et celle d’André Houot, « Le rendez-vous d’onze heures »; voici la bande dessinée du Bisontin Christian Maucler : « Mystère au pays de Gustave Courbet ». Une dédicace est prévue ce samedi 10 décembre à 14 heures chez BD Fugues à Besançon.
L’histoire est simple et tient la route. A la rentrée scolaire, un enseignant demande à sa classe de travailler sur « les paysages, les territoires et la relation homme-paysage à travers l’oeuvre et le regard d’un peintre ».. Un énoncé fait sur mesure pour partir à la découverte de la vallée de la Loue ! Le lecteur suit les adolescents lors de leurs pérégrinations au fil des saisons et il va y avoir un petit mystère… En fait, contrairement aux deux précédentes, cette BD est une commande. Le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) du Haut-Doubs a donné un cahier des charges bien fourni à Christian Maucler. L’objectif est de faire découvrir aux collégiens et au lycéens de ce secteur du Doubs le patrimoine du pays Loue-Lison. En août dernier, j’avais déjà évoqué ce projet à l’occasion du lancement d’un financement participatif. Le CPIE espérait récolter 3140 euros pour augmenter le nombre de tirages de la BD mais les financeurs n’ont pas été assez nombreux.
Qui mieux que Courbet pour sensibiliser à la richesse de la vallée de la Loue ? A sa fragilité aussi. L’auteur glisse deux trois informations sur le système karstique. En lisant cette BD, j’ai revécu mes propres découvertes de la vallée de la Loue : Le Puits noir, le belvédère du Moine, la source de la Loue, la cascade de Syratu. Les jeunes marchent sur le traces du maître et découvrent sa peinture. « C’est une invitation à aller dans la vallée de la Loue » précise l’auteur qui a déjà le tome 2 en tête, « On est loin d’avoir tout montré » poursuit-il. En attendant, les planches originales de la BD seront prochainement exposées au musée Courbet et à la médiathèque d’Ornans.
Isabelle Brunnarius
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