La Convention de Berne vient de présenter ses recommandations pour sauver l’Apron. En juillet dernier, l’expert belge Jean-Claude Philippart nommé par la Convention de Berne, était venu sur place pour écouter tous les intervenants de ce dossier. Il était chargé d’évaluer le contexte de la plainte contre les Etats suisse et français, déposée dès 2011 par les associations Pro Natura, WWF, la fédération suisse de pêche, côté Suisse, puis par la FNE et SOS Loue et rivières comtoises, côté France, au sujet de L’Apron.
Ce poisson surnommé le Roi du Doubs est en voie de disparition. Les associations environnementales veulent que les deux pays prennent les mesures nécessaires pour sauver l’Apron.
L’Apron du Rhône photographiée par Marianne Georget
Hier, la Convention de Berne qui relève du Conseil de l’Europe, les a suivies en formulant une série de recommandations que vous trouverez prochainement sur ce blog. Il s’agit de mettre en oeuvre des mesures nécessaires à rétablir l’habitat et la population d’aprons d’ici 2016 avec obligation pour la France et la Suisse de présenter chaque année leurs actions entreprises.
« Le niveau à atteindre doit être favorable au maintien de l’espèce » précise dans leur communiqué les associations environnementales suisses. Ils recommandent pour cela les mesures suivantes :
-La circulation des poissons doit être améliorée dans la rivière
-Les anciens seuils doivent être enlevés lorsque cela est possible
-Les nuisances de l’exploitation par éclusées pratiquée par les usines électriques dans la partie supérieure du cours de la rivière doivent être supprimées
-Les stations d’épuration installées le long de la rivière doivent rapidement être modernisées
-L’exploitation agricole pratiquée dans le bassin versant doit réduire la quantité d’engrais chargeant les eaux
D’ici à la prochaine séance de la Convention de Berne en 2014, la Suisse devra fournir un plan d’action détaillé des mesures prises pour sauver le Roi du Doubs, y compris
une planification serrée. » A long terme, l’objectif des associations qui avaient porté plainte, est d’obtenir un meilleur statut de protection pour le Doubs.
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