Ce jour-là, le Bassin d’Arcachon ressemblait à un estampe japonaise… Etait-ce notre imagination ou l’ambiance particulière d’un jardin zen, situé non loin des flots ?
Le jardin, aux couleurs du soleil levant, est un écrin idéal pour accueillir la cérémonie du thé, ce rite ancestral japonais transmis depuis le XVIème siècle. Au départ réservée aux moins bouddhistes puis aux samouraïs, cette cérémonie s’adresse aujourd’hui à tous ceux qui recherchent « la sérénité de l’âme ».
Michiko Sappey a été formée dans l’une des plus grandes écoles du Japon, l’école Omote Senke. Mariée à un Français, elle continue à pratiquer son art dans sa maison,un cocon où tout rappelle son pays d’origine.
Le thé utilisé est du matcha, un thé en poudre obtenu à partir du broyage minutieux des feuilles et des tiges.
Le matcha a beaucoup de vertus. Il est détoxifiant pour le corps et purifiant pour la peau. Il est également diurétique. C’est bon pour l’esprit. Le seul fait de boire du matcha aide à se sentir bien… Michiko Sappey
Le service à thé obéit également à des règles strictes. Les ustensiles en bambou, comme le hishaku ci-dessous, sont façonnés par des artisans élevés au rang de trésors vivants au Japon.
Les Japonais considèrent le Cha-no-yu comme un discipline spirituelle permettant d’atteindre le « wabi« , alliant le calme à la simplicité.
Pour bien commencer l’année, prenez le temps de respirer avec notre reportage… (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Karim Jbali, Charles Rabréaud,, Bérénice Rouch)