19 Mar

Grotte de Lastournelle : un trésor géologique en Lot-et-Garonne

 Voisin de la Dordogne, le Lot-et-Garonne compte environ 300 grottes et gouffres méconnus.

Si ces cavités ne portent pas la trace d’hommes préhistoriques, elles abritent de vrais trésors géologiques.

Parmi les plus spectaculaires, la grotte de Lastournelle, où l’on peut découvrir sept salles dévoilant tout un monde de stalactites et de stalagmites à portée de main.

Au fil de la balade souterraine, on peut admirer d’étonnantes concrétions, comme cette « statue » que l’on croirait sculptée par un artiste.

Autant de merveilles mises au jour par Joseph Brys, un paysan venu du Nord. Lorsqu’il achète la propriété à Sainte-Colombe de Villeneuve, dans les années cinquante, un puits creusé en 1878 a déjà révélé l’existence d’une cavité.

Mais c’est par hasard, en s’abritant un jour d’orage sous une voûte, qu’il sent un courant d’air surgissant de la pierre. Eurêka ! La grotte doit se trouver juste derrière.

Il va alors creuser pendant deux ans, entre 1955 et 1957, pour ouvrir un chemin sur trois cents mètres de long et permettre au public de visiter ce joyau de la nature.

Une grotte privée sur laquelle veille désormais sa petite fille, Sophie Crozat.

Et l’aventure n’est peut-être pas terminée. Des spéléologues sont en effet persuadés que le chemin ne peut pas s’arrêter là et que, derrière des remblais, doivent se cacher d’autres méandres…

Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Sarah Paulin et Isabelle Rougeot.

 

11 Mar

Abat-jouriste : le retour d’un métier éblouissant !

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Jour de brocante pour cette chineuse discrète qui recherche la lumière

Non pas celle des projecteurs mais celle des lampes, lampadaires et autres abat-jour (nom masculin invariable ;-)), tous ces objets rayonnants dans la décoration de nos maisons et appartements.

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Corinne Clairiaux est à la recherche de la perle rare.

L’ancêtre de l’abat-jour : un écran de lumière qui, dès le XIVème siècle, servait à tamiser la flamme éblouissante des bougies.

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L’objet étant particulièrement rare, ce ne sera pas pour cette fois !

Mais Corinne Clairiaux découvre, comme souvent, de beaux modèles qui pourraient être restaurés ou constituer des sources d’inspiration pour fabriquer de nouvelles pièces actuelles, au goût du jour.

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Dans son atelier du Haillan, près de Bordeaux, elle commence par créer un gabarit puis elle utilise le négatif pour déterminer la partie du tissu ou du papier qui donnera le meilleur effet.

Un travail de découpe, de collage et parfois de couture extrêmement minutieux car l’abat-jour ne pardonne aucun défaut qui pourrait se révéler en transparence. La moindre trace de colle, le moindre fil oublié, se verront immanquablement en pleine clarté.

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Parmi les nombreuses créations ou restaurations qu’elle réalise à la demande, ce modèle original : un « carré alsacien » des années cinquante, revisité avec du tissu africain.

On rencontre des gens qui sont étonnés, qui ne savaient pas qu’il était possible de fabriquer des abat-jour sur mesure, et d’autres qui sont heureux de voir que c’est un métier qui perdure.

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Entrez dans son atelier lumineux, avec ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Sébastien Delalot, Sarah Paulin et Isabelle Rougeot. 

04 Mar

Claude François : la fabuleuse collection d’un Girondin

Pour rien au monde, les membres de l’Amicale Claude François d’Aquitaine ne manqueraient la commémoration du quarantième anniversaire de la disparition de leur idole, le 11 mars. Ce week-end, ils se rendront sur sa tombe et dans son célèbre moulin…

Petit clin d’oeil du destin, le prénom du fondateur de l’Amicale contient celui du chanteur. Voilà trente ans que le Girondin Jean-Claude Aleu collectionne tout ce qui, de près ou de loin, concerne Claude François.

Une chemise rose et un peignoir en satin, avec lequel il revenait saluer son public sur scène,  comptent parmi les pièces maîtresses du trésor.

Des vêtements qui rendent l’idole plus présente, au milieu d’innombrables disques et objets…

Mais que l’on ne s’y trompe pas : Jean-Claude est collectionneur de Claude François, pas fan de « Cloclo », surnom qu’il n’emploie jamais, préférant parler de « Claude » :

Fan, ça fait penser à la feuille de l’arbre qui fane… ou à fanatique. Je préfère dire que je suis collectionneur !

Un attachement indéfectible que rien ne vient troubler, pas même les récents articles et documentaires révélant les parts d’ombre du chanteur populaire.

Ce qui nous intéresse, c’est le personnage public, pas l’homme privé. Ce que j’entends me révolte, explique Jean-Claude Aleu

Une passion débordante que nous vous invitons à découvrir avec ce reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Olivier Prax, Sarah Paulin, Thierry Culnaert)