06 Oct

Régionales 2015 : qui sera sur la ligne de départ?

bourgogne-franche-comteRarement une élection aura été entourée d’un aussi épais brouillard ! Les élections régionales des nouvelles régions fusionnées , Bourgogne et Franche-Comté doivent se dérouler en décembre 2015, et c’est à peu près le seul point connu à l’heure actuelle !

En annonçant dans le Gard ce week-end qu’il ne souhaitait se présenter à aucune élection locale, Arnaud Montebourg a tordu le coup à une rumeur qui courait en Bourgogne. L’ancien ministre de l’économie aurait pu mener la liste de gauche, et mettre en pratique ses théories dans une grande région, à la manière de Ségolène Royal en Poitou-Charentes. Une rumeur renforcée par une remarque qu’aurait faite selon nos sources le maire PS de Besançon Jean-Louis Fousseret qui ne voyait comme seule possibilité que « François (Rebsamen) ou Arnaud ». Ce ne sera donc pas Arnaud Montebourg, François Rebsamen est au gouvernement, et guère enthousiaste pour cette idée, et rajoutons qu’en Franche-Comté un autre poids lourd est hors-jeu, Pierre Moscovici , commissaire européen depuis peu.
François Patriat, lui , n’a rien voulu dire de définitif au soir de sa réélection au Sénat , mais elle avait , pour ceux qui l’ont approché, des allures de dernier combat !
Alors ? Et bien pour l’instant, c’est une interrogation totale, renforcée par la difficulté qui s’annonce pour la gauche puisque les projections font pencher la balance vers une bascule à droite !
Autre élément , le non-cumul qui commence à porter ses fruits et à modifier les raisonnements habituels.

Et à droite justement ?

Et bien on n’est guère plus avancé. Le franc-comtois Alain Joyandet , ancien ministre UMP a été élu au Sénat, l’objectif est donc probablement moins intéressant pour lui . Reste l’omniprésence de François Sauvadet, qui avait mené la bataille précédente pour la droite dans des conditions défavorables, et qui multiplie les préparatifs pour ce combat à venir . Sauf que l’éventualité d’une victoire pousse dans la coulisse des membres de l’UMP à réclamer un leadership qu’ils avaient volontiers laissé à l’UDI en d’autres temps moins favorables !
On le voit, l’annonce du calendrier et de cette échéance finalement si proche ont un peu pris de court les états-majors !