Le Front de gauche a présenté sa liste le 4 février. Une liste menée par Jean-Claude Val, du Parti de gauche, et Hülliya Turan, du Parti communiste français.
La liste du Front de gauche comprend également des militants associatifs, syndicaux, des membres de la gauche unitaire, ou encore des représentants du mouvement Ensemble. Parmi leurs propositions : la gratuité des transports en commun pour tous, l’opposition au projet d’Eurométropole, ou encore une politique favorisant le logement à loyer modéré.
Créée en 2002, l’association Anticor lutte contre la corruption en politique. Alors que la défiance à l’égard des élus est forte dans l’opinion, à cause notamment de quelques scandales politico-financiers retentissants, elle propose aux candidats aux élections municipales de signer une charte.
La charte Anticor engage les élus signataires à exercer leur futur mandat en toute transparence, et en toute honnêteté. Une démarche qui est loin de convaincre l’ensemble des élus. Certains y voit juste une action électoraliste. En tous les cas, la charte ne fait pas beaucoup recette. En France, moins de 140 élus l’ont signé, et pour l’instant seulement 11 en Alsace.
La candidate UMP à la mairie de Strasbourg, Fabienne Keller, a signé vendredi la charte de l’association anticorruption, un document désormais ratifié par trois candidats, mais pas par le sénateur-maire (PS) sortant, Roland Ries. Fabienne Keller, également sénatrice, a signé la charte vendredi en compagnie de la fondatrice de l’antenne locale d’Anticor, Chantal Augé.
L’association Anticor combat la corruption
Les signataires de cette charte s’engagent notamment au non-cumul des mandats et des fonctions exécutives, ainsi qu’à plus de transparence, par le biais notamment de déclarations d’intérêts privés et associatifs. Mme Keller, elle-même ancien maire de Strasbourg (2001-2008) a promis de ne pas se représenter au Sénat si elle devait remporter les élections municipales. Roland Ries, s’il n’a pas signé ce document, a lui aussi promis de ne pas se représenter aux sénatoriales s’il était réélu maire. Les jours précédents, le candidat UDI et ancien ministre François Loos a lui aussi signé la charte, de même que le candidat écologiste Alain Jund (EELV), par ailleurs adjoint au maire sortant, qui a invité « tous les candidats à en faire de même ». Chantal Augé, elle-même ancienne adjointe de Roland Ries en charge des marchés publics et de la politique des achats, avait été relevée de ses fonctions début 2012, peu après avoir fondé l’antenne locale d’Anticor.
L’association avait alors vu dans cette cette mise à l’écart une sanction face au « rôle de lanceur d’alerte » de Mme Augé. L’adjointe avait notamment alerté le maire en 2010 sur de possibles irrégularités dans l’attribution par le conseil municipal, à des sociétés privées, de contrats d’études sur la faisabilité d’un tramway à Bamako, au Mali. Elle avait observé que ce marché n’avait fait l’objet « ni d’une publicité ni d’une mise en concurrence ». Le maire a d’ailleurs été entendu par la police, mi-2013, à propos de ce dossier, dans le cadre d’une information contre X ouverte à l’été 2011 pour infractions à la législation sur les marchés publics, favoritisme et recel de favoritisme. (AFP)
L’annonce a été faite officiellement ce mardi après-midi. L’actuel maire d’Illkirch-Graffenstaden présente dès le premier tour une liste d’union avec Europe-Ecologie-Les Verts. Il aura notamment face à lui un novice en politique. L’UMP a intronisé un jeune étudiant de 23 ans, Thibaud Philipps.
Rama Yade, la vice-présidente de l’UDI, était à Strasbourg ce mercredi pour apporter son soutien à François Loos, ancien ministre et candidat UDI à la mairie.
Rama Yade et François Loos à Strasbourg
L’ancien ministre François Loos, candidat UDI à la mairie de Strasbourg, s’est montré très déçu mercredi des résultats d’un sondage le plaçant loin derrière le maire sortant PS Roland Ries et l’ancienne maire UMP de la ville Fabienne Keller.
Dans ce sondage TNS Sofres-Sopra Group, François Loos est crédité de 8% seulement des intentions de vote au premier tour du 23 mars, contre 34% à la liste PS conduite par Roland Ries et 33% à la liste UMP-MoDem de Fabienne Keller. La liste UDI de M. Loos est aussi devancée par celle d’Europe Ecologie / Les Vers(10%), et talonnée par le Front national (7%).
« Il ne faut pas prendre un sondage de début janvier pour le vote fin mars », mais « Mme Keller est dans une situation où elle peut pratiquement dicter ses conditions », a reconnu M. Loos devant la presse juste après avoir pris connaissance de ce sondage. Il s’exprimait à l’occasion d’une visite de la vice-présidente de l’UDI, l’ancienne ministre Rama Yade, venue lui apporter son soutien mercredi dans la capitale alsacienne. « Nous allons nous réunir samedi pour discuter entre nous » (UDI) de la conduite à tenir, a-t-il indiqué. Jusqu’à présent, François Loos s’est refusé à toute alliance avec la liste UMP de Mme Keller avant le deuxième tour.
Rama Yade a assuré pour sa part n’avoir « aucune hostilité » a l’égard de Fabienne Keller, « et François Loos non plus », a-t-elle ajouté dans une interview aux Dernières Nouvelles d’Alsace. « Nous veillerons à ce que les deux listes (ndlr: Loos et Keller) soient complémentaires. (…) Cela ne les empêchera pas de fusionner leurs listes le moment venu », a-t-elle poursuivi.
La liste conduite par le maire PS sortant de Strasbourg Roland Ries remporterait au deuxième tour les prochaines élections municipales à Strasbourg, selon le même sondage. Celui-ci crédite de 54% au deuxième tour une liste d’union PS-EELV-FG qui serait conduite par Roland Ries, contre 46% à une liste d’union UMP-UDI-MoDem qui serait conduite par Fabienne Keller. (AFP)
Les tractations en vue des élections européennes de mai qui ont déjà commencé au sein des appareils politiques. A l’UMP, la « place alsacienne » longtemps occupée par Joseph Daul est désormais âprement disputée.
Quatre candidats à la candidature
Si la tête de liste semble d’ores et déjà attribuée à Nadine Morano, ancienne ministre sarkozyste, les places suivantes sont encore à prendre et nombre de nos élus alsaciens s’y verraient bien. On parle de Anne Sander pour lui succéder. Mais le président du Conseil général du Haut-Rhin, Charles Buttner s’y verrait bien, lui aussi, tout comme Pascal Mangin et Jean-Philippe Maurer.