20 Jan

La sociologie des adjoints au maire dans les villes moyennes décortiquée par un chercheur strasbourgeois

La plupart des attributions les plus élevées au sein des conseils municipaux des villes moyennes sont massivement confiées à des hommes de plus de 40 ans, cadres ou exerçant une profession intellectuelle supérieure, selon une étude publiée lundi sur le site www.metropolitiques.eu.

Selon l’étude menée par un universitaire de Strasbourg, Michel Koebel, si le maire « occupe la place la plus prestigieuse et cumule le plus de pouvoir », c’est le portefeuille des finances qui est considéré comme le plus important puisqu’il est attribué « dans 47,5% des cas au premier adjoint ». En second rang se trouve la délégation à l’urbanisme et aux travaux (à 27,3% au 1er adjoint), devant les ressources humaines, souvent combinées avec les affaires générales, puis les affaires sociales et la culture. Le choix des attributions est influencé par l’appartenance politique du maire mais « les différences sont subtiles », selon l’auteur de l’étude. Ainsi, les maires de gauche choisiront plus volontiers un premier adjoint pour la culture (15,4% contre 7,1% dans les communes de droite) ou le social (13,3% contre 5,4%). A l’inverse, les maires de droite opteront plus souvent pour que le premier adjoint s’occupe de l’urbanisme (15,2% contre 6,8%) ou des affaires scolaires (11,1% contre 4,7%). Par ailleurs, les maires PS ont un taux de féminisation de 43% pour les deux premiers adjoints contre 30% chez les maires de droite.

Au plan de la division sexuelle du travail exécutif, « le constat est sans appel » quant à la « force de la domination masculine », affirme Michel Koebel. Ainsi, en dehors du sport, la plupart des attributions les plus élevées dans la hiérarchie municipale sont confiées à des hommes et à l’inverse les moins convoitées aux femmes, à l’exception des affaires sociales, massivement occupées par des femmes. Le profil social des exécutifs municipaux montre des taux extrêmement faibles d’ouvriers. Les cadres ou professions intellectuelles supérieures (CPIS) représentent plus de la moitié des 1ers et 2èmes adjoints des villes de 10.000 à 20.000 habitants et entre 58% et 65% des trois premiers adjoints des villes de 60.000 à 80.000 habitants.

Comme les maires, les adjoints sont âgés mais un peu moins. Les adjoints de moins de 40 ans constituent l’exception (10% contre 3,7% chez les maires), alors que
les 18-39 ans représentent environ 34% du corps électoral. Pour l’étiquette politique, si 72,1% des maires de l’échantillon revendiquent l’étiquette des deux principaux partis (PS et UMP), ce n’est le cas que de 45,9% des 1ers et 2èmes adjoints, 40,3% des adjoints suivants et 33,6% des autres conseillers municipaux.

  • L’étude porte sur un échantillon de 894 adjoints de 79 villes moyennes (les 27 villes de 60 000 à 80.000 ha et un échantillon aléatoire de 50 villes – parmi les 492 existantes – de 10.000 à 20.000 ha à partir du Répertoire national des élus (ministère de l’Intérieur, 2010) complété par les données de sites internet et d’enquêtes par téléphone en 2012 et 2013. L’universitaire avait fait une enquête sociologique en 2012 sur les maires. (AFP)

élections européennes : la laborieuse constitution des listes, thème de la Voix est libre du 18 janvier

La Voix est libre spéciale Europe sera consacrée samedi 18 janvier à la difficile mise en place des listes pour les prochaines élections. Avec bien des tensions et des grincements de dents dans la plupart des partis.

751 députés européens seront élus entre le 22 et le 25 mai 2014

751 députés européens seront élus entre le 22 et le 25 mai 2014

Les prochaines élections européennes auront lieu dans les États membres de l’Union européenne entre le 22 et le 25 mai, pour élire 751 députés européens. 

L’émission sera présentée par Caroline Kellner

Invités

  • Maria-Fernanda Gabriel, journaliste portugaise
  • Bernard Weyl journaliste à al rédaction européenne de France Télévisions
  • Patrick Schulze-Heil, journaliste à Arte
  • Robert Harneis, éditorialiste anglais

Revoir l’émission dans ce lien

 

18 Jan

Catherine Trautmann et Edouard Martin manifestent ensemble contre le projet de loi espagnol anti-IVG

L’appel à manifester avait été lancé par Osez le féminisme 67 pour samedi après-midi place Kléber à Strasbourg. Plus de 200 personnes y ont répondu, et au milieu d’eux le duo Edouard Martin-Catherine Trautman n°1 et n°2 de la liste socialiste Grand Est pour les élections européennes.

Plus de 200 manifestants rassemblés place Kléber à Strasbourg

Plus de 200 manifestants rassemblés place Kléber à Strasbourg

Plus de 200 personnes ont répondu à la manifestation organisée à l’appel de l’association Osez le féminisme 67 pour dénoncer la décision du gouvernement espagnol de revenir sur le droit à l’avortement. Une cause particulièrement chère à Edouard Martin, tête de liste socialiste aux élections européennes.

 

 

Strasbourg : Roland Ries lance sa campagne

Les militants socialistes attendaient ce moment, le lancement de la campagne des municipales de Roland Ries. C’est chose faite depuis samedi matin. Des militants prêts à défendre le bilan du maire sortant et livrer le nouveau projet du candidat Ries.

 

Roland Ries lance sa campagne

 

A deux mois des élections municipales, et juste après un sondage qui le donne gagnant, le maire sortant Roland Ries débute une campagne qu’il a souhaité resserrée dans le temps, et dynamique. Il s’appuie pour cela sur une équipe de plusieurs centaines de militants.

 

17 Jan

FN 67 et FN 68 font front commun pour les municipales

Le Front national se met en ordre de bataille pour les prochaines élections municipales dont le premier tour aura lieu dans 9 semaines.

 

La conférence de presse du FN a été résolument tournée vers l'économie, pas de point sur l'immigration ou sur la sécurité.

La conférence de presse du FN a été résolument tournée vers l’économie, pas de point sur l’immigration ou sur la sécurité.

Les délégations des deux départements alsaciens ont tenu une conférence de presse commune ce matin à Strasbourg pour lancer leurs campagnes. Ils ont décidé de placer leurs arguments sur le terrain de l’économie.

Jean-Luc Schaffhauser, un centriste non encarté au Front national, est candidat à Strasbourg.

Martine Binder, frontiste de la première heure, l’est à Mulhouse.

 

 

15 Jan

Municipales à Strasbourg : Rama Yade apporte son soutien à François Loos

Rama Yade, la vice-présidente de l’UDI, était à Strasbourg ce mercredi pour apporter son soutien à François Loos, ancien ministre et candidat UDI à la mairie.

Rama Yade et François Loos à Strasbourg

Rama Yade et François Loos à Strasbourg

L’ancien ministre François Loos, candidat UDI à la mairie de Strasbourg, s’est montré très déçu mercredi des résultats d’un sondage le plaçant loin derrière le maire sortant PS Roland Ries et l’ancienne maire UMP de la ville Fabienne Keller.

Dans ce sondage TNS Sofres-Sopra Group, François Loos est crédité de 8% seulement des intentions de vote au premier tour du 23 mars, contre 34% à la liste PS conduite par Roland Ries et 33% à la liste UMP-MoDem de Fabienne Keller. La liste UDI de M. Loos est aussi devancée par celle d’Europe Ecologie / Les Vers(10%), et talonnée par le Front national (7%).

« Il ne faut pas prendre un sondage de début janvier pour le vote fin mars », mais « Mme Keller est dans une situation où elle peut pratiquement dicter ses conditions », a reconnu M. Loos devant la presse juste après avoir pris connaissance de ce sondage. Il s’exprimait à l’occasion d’une visite de la vice-présidente de l’UDI, l’ancienne ministre Rama Yade, venue lui apporter son soutien mercredi dans la capitale alsacienne. « Nous allons nous réunir samedi pour discuter entre nous » (UDI) de la conduite à tenir, a-t-il indiqué. Jusqu’à présent, François Loos s’est refusé à toute alliance avec la liste UMP de Mme Keller avant le deuxième tour.

Rama Yade a assuré pour sa part n’avoir « aucune hostilité » a l’égard de Fabienne Keller, « et François Loos non plus », a-t-elle ajouté dans une interview aux Dernières Nouvelles d’Alsace. « Nous veillerons à ce que les deux listes (ndlr: Loos et Keller) soient complémentaires. (…) Cela ne les empêchera pas de fusionner leurs listes le moment venu », a-t-elle poursuivi.

La liste conduite par le maire PS sortant de Strasbourg Roland Ries remporterait au deuxième tour les prochaines élections municipales à Strasbourg, selon le même sondage. Celui-ci crédite de 54% au deuxième tour une liste d’union PS-EELV-FG qui serait conduite par Roland Ries, contre 46% à une liste d’union UMP-UDI-MoDem qui serait conduite par Fabienne Keller. (AFP)

Roland Ries (PS) serait réélu maire de Strasbourg avec 54 % des voix, selon un sondage TNS-Sofres

Le maire sortant l’emporterait au second tour  face à l’ancienne maire (UMP) Fabienne Keller, créditée de 46 % des intentions de vote.

Roland Ries

Roland Ries

Au premier tour, la liste PS obtiendrait 34 % devant la liste UMP (33%) et loin devant la liste UDI menée par François Loos (8%)

La liste EELV conduite par Alain Jund serait à 10 % tandis que la liste FN de Jean-Luc Schaffhaeuser est créditée de 7%.

Ce premier sondage de la campagne des municipales 2014 (réalisé par TNS-Sofres pour RTL et Le Nouvel Observateur) montre que le PS a le vent en poupe à Strasbourg, en dépit d’un contexte national qui s’annonce difficile pour la gauche.

Il a le mérite de départager les deux candidats de droite, Fabienne Keller (UMP) et François Loos (UDI) partis très tôt en campagne.

L’ex-maire et sénatrice du Bas-Rhin, qui a tendu (en vain jusqu’à présent) la main à François Loos pour constituer une liste commune, paraît s’imposer comme le leader de la droite locale. Avec 8 % des intentions de vote, la tête de liste UDI (qui reçoit mercredi le soutien de Rama Yade) pourrait être contraint de revoir sa stratégie.

Le FN, crédité de 7 %, dépasserait légèrement le score obtenu par les listes d’extrême-droite (5 % pour le FN et Alsace d’Abord) aux élections municipales de 2008.

Ce sondage a été réalisé du 9 au 11 janvier auprès d’un échantillon de 600 personnes âgées de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales à Strasbourg.

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Retrouvez tous les détails du sondage TNS-Sofres-Sopra Group sur les sites du Nouvel Obs et de RTL

Eric Straumann, le députe-maire UMP de Houssen, ne se représente pas

Eric Straumann, le députe-maire UMP de Houssen, ne se représente pas pour un troisième mandat en 2014. Il a surpris tout le monde mardi en annonçant sa décision. Il souhaite en effet anticiper la loi sur le non-cumul des mandats.

Eric Straumann

Eric Straumann

  C’est le deuxième Alsacien à faire ce choix après Frédéric Reiss le député-maire de Niederbronn-les-Bains.

14 Jan

Après sept mandats consécutifs, Roland Igersheim, le maire d’Hésingue, se retire

Voici le portrait d’un maire à la longévité remarquable. Roland Igersheim, le premier édile de Hésingue dans le Haut-Rhin, se retire, après 42 ans de bons et loyaux services. Il décrochera à la fin de son mandat le second record de longévité politique du département après Roland Danési.

Roland Igersheim, maire d'Hésingue depuis 1975

Roland Igersheim, maire d’Hésingue depuis 1975

Durant sa carrière, Roland Igersheim a rencontré de nombreuses personnalités, comme le pape Jean-Paul II et des présidents de la République, comme  Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac. Ce qui le caractérise le plus, c’est d’avoir choisi de rester au plus près de ses administrés, en ne choisissant de briguer que des mandats locaux.

13 Jan

Elections européennes : à droite, la succession de Joseph Daul est ouverte

Les tractations en vue des élections européennes de mai qui ont déjà commencé au sein des appareils politiques. A l’UMP, la « place alsacienne »  longtemps occupée par Joseph Daul est désormais âprement disputée.

Quatre candidats à la candidature

Quatre candidats à la candidature

Si la tête de liste semble d’ores et déjà attribuée à Nadine Morano, ancienne ministre sarkozyste, les places suivantes sont encore à prendre et nombre de nos élus alsaciens s’y verraient bien. On parle de Anne Sander pour lui succéder. Mais le président du Conseil général du Haut-Rhin, Charles Buttner s’y verrait bien, lui aussi, tout comme Pascal Mangin et Jean-Philippe Maurer.

Qu’en pense Joseph Daul ? 

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