05 Mar

Elections municipales : une demi-douzaine de communes toujours sans candidats

A la veille de la clôture des candidatures, une demi-douzaine de petites communes n’ont aucun candidat…

Hôtel de ville

Mais si une commune se retrouve véritablement sans liste, le préfet devra nommer une commission pour gérer les affaires courantes, puis organiser des élections dans les trois mois. Et s’il n’y a toujours pas de candidat, il pourra même  « unir » cette commune à une commune voisine.

04 Mar

Municipales : André Kornmann renonce à présenter une liste à Strasbourg

L’éphémère tête de liste Front National à Strasbourg ne présentera pas de liste aux élections municipales, faute d’avoir réuni 32 co-listières (il n’en avait que 24) autour de sa candidature, comme l’exige la loi sur la parité.

André Kornmann

André Kornmann

André Kornmann avait déposé en décembre une question prioritaire de constitutionnalité devant le tribunal administratif, espérant que le loi soit déclarée inconstitutionnelle. Le tribunal l’avait débouté.

Cet avocat de 50 ans avait dû retirer sa candidature en octobre dernier, à la suite de propos polémiques tenus lors d’une conférence de presse. Il prônait notamment l’usage de chiens d’attaque par la police et l’expulsion des HLM pour les familles de jeunes délinquants récidivistes.

Dans son communiqué, André Kornmann appelle à l’abstention au premier tour des élections municipales et donne rendez-vous aux grands électeurs pour les élections sénatoriales en septembre 2014.

 

 

 

 

 

 

 

Municipales : et la parité dans tout cela ?

La parité est devenue obligatoire pour les communes de plus de 1000 habitants. Dans le Bas-Rhin par exemple, 140 communes vont devoir féminiser leurs conseils muncipaux. Si la parité semble acceptée, dans la pratique certains candidats ont bien du mal à boucler leur liste…

 Francine Froment  Maire (SE) de Kogenheim

C’est un véritable bouleversement dans beaucoup de villages qui voient désormais des listes à rallonge avec alternance obligatoire ! Si la parité semble acceptée, dans la pratique certains candidats ont bien du mal à boucler leur liste. C’est le cas à Villé où les deux têtes de listes se sont retroussées les manches pendant des semaines. A deux jours de la fin du dépôt de liste ils sont maintenant complets.

 

 

03 Mar

Municipales : les avantages et les limites des réseaux sociaux pour les candidats

réseaux sociaux

Depuis quelques années, les réseaux sociaux sont devenus un moyen de communication privilégié pour les hommes et les femmes politiques. Sont-ils pour autant incontournables aujourd’hui pour les candidats ? Dans les grandes villes peut-être plus que dans les campagnes. En tout cas certains candidats y croient, et sont bien présents sur la toile.

 

Municipales à Strasbourg : la liste complète de Roland Ries présentée

La liste socialiste et républicaine conduite par le maire PS de Strasbourg Roland Ries a été présentée ce dimanche.

Liste Ries

Le maire sortant a pris son temps pour faire connaître la composition définitive de la liste qu’il conduira pour la bataille des municipales. La liste complète dévoilée aujourd’hui comprend 23% de personnes émanant de la société civile.

La liste conduite par Roland Ries

27 Fév

Strasbourg : Chantal Cutajar, ex-adjointe de Fabienne Keller, sera sur la liste de Roland Ries

Chantal Cutajar, ancienne adjointe au maire de Fabienne Keller et tête de liste Modem aux municipales de 2008, sera présente sur la liste du maire PS sortant, Roland Ries.

Chantal Cutajar 2014

Quelques informations avaient « fuité » dans la presse régionale ces derniers jours, mais jointe par téléphone, Chantal Cutajar avait refusé, hier mercredi, de confirmer ou d’infirmer l’information selon laquelle elle allait rejoindre la liste du maire sortant Roland Ries (PS) pour les élections municipales de Strasbourg.

C’est en conférence de presse cet après-midi à l’Art café qu’elle a confirmé l’information, en présence de Roland Ries. Elle serait en 12ème position sur la liste.

Universitaire, engagée dans l’association anticorruption Transparency international, Chantal Cutajar était présente sur la liste municipale de Fabienne Keller et Robert Grossmann, en charge de la sécurité et de la prévention, avant de quitter le Conseil municipal suite à des désaccords à l’automne 2002.

En 2008, elle se présente comme tête de la liste MODEM aux municipales strasbourgeoises et comptabilise 5,74% des suffrages au premier tour.

Réaction de Pascal MANGIN, Conseiller municipal et communautaire UMP, Conseiller régional d’Alsace :

 » Présence de Chantal CUTAJAR sur la liste PS : conflit d’intérêt et remerciement pour service rendu  » 

L’annonce de la présence « en place éligible » de Chantal CUTJAR sur la liste socialiste pour les élections municipales de Strasbourg est un choix des deux parties que nous respectons. Elle n’appellerait pas de commentaires si la question de l’éthique n’était pas au cœur de la campagne électorale strasbourgeoise.

En effet, contrairement aux autres candidats strasbourgeois qui se sont engagés à respecter les préconisations contraignantes de la Charte ANTICOR, le Sénateur-Maire sortant a fait le choix d’adhérer aux préconisations « sur mesure » de Transparency International qu’il est jusqu’alors le seul en France à avoir signé.

Alors que le Sénateur-Maire sortant a plusieurs fois refusé de transmettre aux élus des pièces du dossier de l’affaire dite « de Bamako », alors qu’une procédure pénale est toujours pendante, la présence sur sa liste de Chantal Cutajar, administratrice nationale de Transparency International, manque, en l’occurrence, singulièrement de transparence.

Elle ne peut manquer d’interpeller le conflit d’intérêt entre ses fonctions associatives et son engagement politique.

Les récentes déclarations de Mme CUTAJAR nous indiquent qu’elle se positionne comme le témoin de moralité du Sénateur-Maire sortant. Nous constatons qu’après lui avoir rendu service, en faisant rédiger la charte signée par Roland RIES, elle se voit remerciée par une position confortable sur la liste PS menée par ce dernier. « 

Municipales : et les Verts dans tout ça ? Leurs stratégies varient.

Sympathisants ou encartés, ils sont en tout 90 élus municipaux écolos dans la région. Pour les prochaines élections, les stratégies sont variées : si certaines listes Europe- Ecologie-les-Verts préfèrent l’indépendance, d’autres choisissent l’union, voire le partenariat. Portraits croisés à travers l’Alsace.

Henri Stoll, le maire de Kaysersberg, est candidat à sa propre succession.

Henri Stoll, le maire de Kaysersberg, est candidat à sa propre succession.

L’avantage avec les élus Verts d’Alsace, c’est qu’on les remarque. Prenez Henri Stoll, par exemple, le maire de Kaysersberg. Élu depuis 1995, il ne se sépare jamais de sa cravate en bois. Pour ces municipales 2014, il se relance dans la course. Même si sa stratégie à lui depuis presque 20 ans, c’est plutôt de se faire élire sur sa personnalité. Jouer sur son étiquette politique ne l’intéresse pas, pour la bonne raison, explique-t-il, que « le côté « parti » n’intéresse pas la population ». A lui donc, l’image positive de l’ex- boy-scout et basketteur.

Autre grand visible du paysage politique vert de la région : Frédéric Hillbert, conseiller général et conseiller municipal à Colmar. Lui, il affiche ses convictions écolo grâce à son grand vélo couché. Une image raccord avec un programme alternatif, qui réclame par exemple la suppression du parking juste au pied de la cathédrale de Colmar. En 2008, la liste des Verts avait obtenu 6.7 % des suffrages. Pour autant, ils ne sont pas prêts à faire alliance, malgré les appels du pied du PS.

A Strasbourg, on fait à la fois « contre » et « avec ».

Des points litigieux avec le PS, les verts de Strasbourg en connaissent aussi : sur le grand contournement ouest, l’extension des zones d’activités ou encore le rallye d’Alsace. Malgré cela, depuis 6 ans, les élus d’Europe-Ecologie-les-Verts, Alain Jund en tête, font partie de l’équipe municipale, même s’ils ne se privent pas de faire entendre leur opinions. Crédité de 10 % des voix au premier tour par les sondages, les Verts de la capitale alsacienne partent donc confiants pour négocier avec les socialistes.

A Mulhouse, enfin, les jeux sont faits : centristes, écolos et radicaux de gauche ont rejoint dès le premier tour le candidat socialiste Pierre Freybruger.

Si les stratégies sont variées du Nord au sud de l’Alsace, Verts des villes, comme Verts des champs,  tous ont maintenant le même objectif : grossir les rangs des élus municipaux écolos, qui sont environ 90 en Alsace.

 

 

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