04 Fév

G.D. Kennel : « L’Eurométropole oui, mais avec le département »

Le président du Conseil général du Bas-Rhin a dénoncé mardi matin le « silence radio total » de l’Etat sur le projet d’Eurométropole de Strasbourg. « C’est bien parce qu’il sacralise le contrat triennal « Strasbourg, capitale européenne », mais il faut que l’on sorte du flou actuel pour que l’on sache où on va », a déclaré Guy-Dominique Kennel lors d’une conférence de presse. Il appelle les candidats aux élections municipales à dire ce qu’ils feront de ce projet.

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Le président du Conseil général du Bas-Rhin s’interroge sur l’avenir du département, citant l’exemple de la « métropole lyonnaise » qui entrera en scène le 1er janvier 2015.

Lyon et le Grand Lyon sortiront alors du département du Rhône et reprendront ses compétences sociales (RSA, personnes âgées, handicapées,etc..), mais celui-ci, devenu essentiellement rural, continuera d’exister séparément, avec seulement 700 000 habitants contre 1 million 750 000 aujourd’hui.

« L’intérêt du département du Bas-Rhin n’est pas d’aller dans ce sens », estime Guy-Dominique Kennel. « l’Eurométropole de Strasbourg a besoin de sa base arrière, le département, et réciproquement. Sinon, les deux collectivités seraient fragilisées ».

 

Interrogé sur une éventuelle fusion entre l’Alsace et la Lorraine (figurant parmi les pistes évoquées par le gouvernement pour réduire le mille-feuille territorial), le président du Conseil général 67 lui préfère une grande région transfrontalière entre l’Alsace, Bâle, le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat.