La campagne officielle en vue de l’élection des représentants au Parlement européen les 24 et 25 mai 2014
Campagne officielle des Européennes 2014 du lundi 12 mai
Campagne officielle des Européennes 2014 du mercredi 14 mai
Toute l'actualité politique et rien que l'actualité politique de la région
14 Mai
05 Mai
23 listes sont en compétition dans la circonscription Est pour les élections européennes du 25 mai/ En France, la campagne officielle pour les élections européennes s’ouvre le 12 mai à 00H00 et s’achèvera le 24 mai à minuit.
Les listes (source : ministère de l’Intérieur)
Nuances des listes
LEXG | Liste Extrême gauche |
LFG | Liste Front de Gauche |
LPG | Liste du Parti de Gauche |
LCOM | Liste du Parti communiste français |
LSOC | Liste Socialiste |
LUG | Liste Union de la Gauche |
LDVG | Liste Divers gauche |
LVEC | Liste Europe-Ecologie-Les Verts |
LDIV | Liste Divers |
LMDM | Liste Modem |
LUC | Liste Union du Centre |
LUDI | Liste Union Démocrates et Indépendants |
LUMP | Liste Union pour un Mouvement Populaire |
LUD | Liste Union de la Droite |
LDVD | Liste Divers droite |
LFN | Liste Front National |
LEXD | Liste Extrême droite |
01 Mai
La liste du Nouveau Parti anticapitaliste pour le Grand Est a été présentée à Strasbourg, avec en première position Gaël Diaferia, un agent administratif âgé de 33 ans basé à Metz. Le NPA ne fait pas alliance avec le Front de Gauche et Lutte ouvrière pour ses élections et compte menée une campagne militante de terrain. Lors des dernières élections européennes, le NPA avait obtenu 5,65% des voix.
26 Avr
La défense des travailleurs, le combat contre le démantèlement des services publics, c’est sur ces thèmes que Lutte Ouvrière veut faire campagne. Un meeting se tiendra à Strasbourg le 11 Mai, mais ce samedi, c’est à Mulhouse que Nathalie Arthaud est venue présenter les 18 candidats qui vont représenter le parti dans le Grand Est de la France. Lutte Ouvrière ne vise aucun score. Cette campagne, c’est simplement pour faire entendre une voix discordante.
23 Avr
Le Front national arrive en tête des intentions de vote pour les élections européennes du 25 mai dans la circonscription du Grand Est, juste devant l’UMP, lors que le PS parait distancé, selon un sondage Ifop publié mardi soir.
La liste du FN menée par Florian Philippot est créditée de 26% des intentions de vote, devançant d’une courte tête celle de l’UMP conduite par Nadine Morano (24%), selon ce sondage réalisé pour Europe 1, Le Figaro et LCI. La liste PS, menée par l’ancien leader syndicaliste de Florange Edouard Martin, ne recueille que 15,5% des intentions de vote. Elle est talonnée par celle d’EELV conduite par Sandrine Bélier (12,5%). L’alliance UDI-MoDem menée par Nathalie Griesbeck obtient 7,5% des intentions de vote, devant celle du Front de Gauche conduite par Gabriel Amard (6,5%). La circonscription Est pour les élections européennes rassemble cinq régions françaises: Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Lorraine et Franche-Comté, soit près de 6 millions d’électeurs inscrits. Lors des précédentes européennes en 2009, le candidat du FN dans cette circonscription, Bruno Gollnisch, n’avait obtenu que 7,6% des suffrages. Cette enquête d’opinion ne fournit pas de données sur le taux d’abstention. Elle a été réalisée en ligne et par téléphone du 15 au 19 avril auprès d’un échantillon de 666 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. La marge d’erreur pour un échantillon de cette taille est de 2,3 point de pourcentage, de plus ou de moins, précise l’Ifop. (AFP)
Réactions de Florian Philippot, tête de liste FN Européennes Grand-Est et de Catherine Trautmann, N° 2 liste PS Européennes Grand-Est
17 Avr
Contre l’euroscepticisme et pour sortir l’Europe « de l’impasse », les têtes de liste d’Europe Ecologie-Les Verts ont lancé jeudi à Strasbourg un « Tour de France » en 23 étapes autour d’une tente gonflable itinérante, au lendemain des adieux de leur chef de file historique Daniel Cohn-Bendit. « Si l’Union européenne est aujourd’hui dans une impasse, c’est parce que les majorités qui la gouvernent l’y ont conduite », a dénoncé l’un des porte-paroles d’EELV, l’eurodéputé Yannick Jadot, en visant le Parti populaire européen (PPE) où siège l’UMP, « parti des lobbies », et le Parti socialiste européen (PSE) où siège le PS, « parti des occasions manquées ».
L’objectif d’EELV, qui compte aujourd’hui 16 députés au Parlement européen, est d’obtenir un groupe « au moins aussi important » après les élections du 25 mai,
précisé Yannick Jadot. « Nous visons 10+X% », a-t-il ajouté. Un pari qu’il faudra toutefois réaliser sans le chef de file charismatique, qui a fait mercredi ses adieux au Parlement européen par un vibrant plaidoyer en faveur d’une Europe fédérale.
L’ex-héros de Mai 1968, « Dany le rouge » devenu « Dany le vert », vient de passer vingt ans au Parlement européen en se présentant tantôt sur les listes des Verts
français, tantôt sur celles des Grünen allemands. A 69 ans, il a décidé de jeter l’éponge, en invoquant le combat qu’il a dû mener contre un cancer de la thyroïde, les « limites physiques » du métier, et aussi « l’envie de faire autre chose ». Pour autant, il ne se privera pas de quelques apparitions lors de la campagne, notamment à Montpellier et à Lille. Et « le 31 mai, ciao ciao, je pars pour Rio, pour des reportages sur la Coupe du monde de football », se plaît-il à répéter aux journalistes.
Pour l’Europe sans être ‘euro-béats’
L’objectif sera « de parler d’Europe et d’écologie, avec un discours pro-européen, mais pas euro-béat », a précisé jeudi Sandrine Bélier, tête de liste dans le Grand Est. Contrairement à de nombreux eurosceptiques qui « brillent par leur absentéisme » au Parlement européen ou aux trop nombreux eurodéputés qui considèrent leur place à Strasbourg comme un « lot de consolation » par rapport à un portefeuille ministériel ou à un siège de député national, « les écologistes travaillent au Parlement européen », a déclaré à ses côtés Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant (MEI). Pour la première fois, des candidats du MEI sont présents sur les listes d’EELV dans toutes les circonscriptions, s’est réjoui M. Waechter, se félicitant de cette « campagne unitaire ».
Au cours de ces 23 étapes dans tout l’Hexagone les candidats d’EELV entendent faire connaître leur projet européen et discuter avec les citoyens et les acteurs locaux. Chaque étape permettra d’aborder une problématique différente chère aux écologistes, souligne l’eurodéputée Michèle Rivasi, fondatrice du laboratoire indépendant sur la radioactivité Criirad, et qui espère renouveler en mai un premier mandat à Strasbourg. Ce tour de France passera par Hayange (Moselle) où se trouvent les hauts fourneaux fermés par ArcelorMittal, Lyon pour aborder les « grands projets inutiles » comme la liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin, en Camargue pour évoquer la biodiversité ou au Tricastin (Drôme) et à Flamanville (Manche) pour évoquer le nucléaire. Des étapes sont également prévues Grenoble, Marseille, Bordeaux ou Saint-Ouen, pour finir à Paris le 25 avril, un mois jour pour jour avant le scrutin. Des concerts, repas et conférences de presse émailleront également ce parcours. (AFP)
15 Avr
Joseph Daul vit cette semaine sa dernière session au parlement européen. Ce député alsacien et président du PPE, parti populaire européen, s’apprête à prendre sa retraite et revenir sur ses terres de Pfettisheim où il a commencé sa carrière comme agriculteur. Mais, période électorale oblige, il a tiré sa révérence en faisant campagne pour son parti le PPE et sa tête de liste européenne, Jean-Claude Juncker, à la ferme.
Pour Nicolas Dupont Aignan, député-Maire de l’Essonne et Président de Debout la République, l’Union Européenne n’est plus qu’une dissolution générale des peuples. Et pourtant, il est en campagne dans le cadre des élections européennes avec un programme : changer les règles et rendre sa souveraineté à la France. Mais pour porter ce message, c’est bien dans une ville-frontière qu’il s’est rendu, à Huningue, dans le Haut-Rhin.
14 Avr
Les candidats UDI-MoDem aux européennes feront campagne pour une « convergence sociale et fiscale » entre pays de l’UE, afin de lutter contre le dumping social, et plaideront pour que l’Europe ne soit plus vue comme un « bouc émissaire », a annoncé lundi le président par intérim de l’UDI Yves Jégo.
« Nous voulons sortir du modèle qui consiste à faire de l’Europe le bouc émissaire de nos problèmes », a déclaré M. Jégo, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Strasbourg, aux côtés des deux candidats éligibles de la liste UDI-Modem dans le Grand Est, l’eurodéputée sortante Nathalie Griesbeck et le journaliste spécialiste des questions européennes Quentin Dickinson. Les centristes défendront la mise en place à moyen terme d’une « convergence sociale et fiscale », au moins entre pays de la zone euro, ceci afin de lutter contre le dumping social qui fait du tort à l’image de l’Europe, a souligné M. Jégo. « Nous devons aller à terme vers un SMIC européen », a-t-il ajouté.
Pour le député de Seine-et-Marne, les candidats UDI-Modem sont « les seuls » à défendre un positionnement résolument pro-européen, car pour eux « l’Europe ne doit pas être le marchepied d’une carrière ou une agence d’intérim pour battus », a-t-il souligné, en visant notamment les listes concurrentes de l’UMP et du PS. A gauche, la récente nomination d’Harlem Désir en tant que secrétaire d’Etat aux affaires européennes montre que « le PS a fait de l’Europe le refuge de ceux qui ont perdu au niveau national », a-t-il dit. Quant aux listes de l’UMP, c’est « le refuge des losers », avec des candidats « qui ne s’étaient jamais intéressés à l’Europe de près ou de loin » et qui « cherchent une indemnité et un fauteuil plutôt qu’un combat », a déclaré M. Jégo.
Avant cette conférence de presse, les candidats UDI-Modem de la circonscription Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Compté, Lorraine) avaient participé, devant le bâtiment du Parlement européen, à une brève cérémonie symbolique pour défendre le siège strasbourgeois de l’institution, régulièrement contesté par des eurodéputés qui préfèreraient regrouper toutes les activités parlementaires à Bruxelles. Par un « serment de Strasbourg », les candidats se sont engagés solennellement, s’ils étaient élus, à défendre « sans relâche » et de manière « inconditionnelle » la présence « indiscutable » du Parlement européen dans la capitale alsacienne.
Télécharger gratuitement l’application franceinfo