09 Avr

Fusion des régions Alsace-Lorraine : histoire et politique

Manuel Valls aura-t-il l’Alsace et la Lorraine ? Depuis l’annonce hier après-midi du premier ministre de réduire de moitié le nombre de régions, les réactions sont nombreuses et les interrogations aussi.

alsace-lorriane

Va t-on se diriger vers une région grand Est et où se situera le siège ? Pour l’instant des questions et pas de réponse. Concernant cette future région et son hypothétique siège, le maire de Strasbourg, Roland Ries, n’a pas souhaité s’exprimer, c’est trop prématuré.

Jacques Bigot, en revanche, encore président de la Cus pour quelques jours, veut immédiatement replacer cette question de la présidence d’une ville dans un contexte plus constructif.

En d’autres temps, le rapprochement entre l’Alsace et la Lorraine était déjà une réalité. Attention ! Pas la grande Lorraine actuelle, seulement la Moselle.
Mais leur intégration commune dans le Reich de 1871 n’avait pas créé d’emblée une grande affinité.

Ainsi, après l’euphorie de 1918, les deux régions ont-elles rapidement oublié leur complicité, tout en sachant préserver leur héritage commun : le droit local.Recréer aujourd’hui une grande région d’Alsace-Lorraine risque donc d’être un travail de longue haleine.

Réactions à Mulhouse sur un rapprochement Alsace-Lorraine par Alexandra Bucur

 

08 Avr

Suppression de la moitié des régions : réactions en Alsace

Les mesures annoncées ce mardi 8 avril par le nouveau Premier ministre Manuel Valls suscitent le scepticisme d’élus locaux UMP de la région.

Manuel Valls

Manuel Valls© AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK

Manuel Valls a proposé mardi une vaste réforme territoriale avec notamment une réduction de moitié du nombre de régions d’ici à 2017 et
la suppression des conseils départementaux « à l’horizon 2021 »

Je propose de réduire de moitié le nombre de régions dans l’hexagone

 
a déclaré le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Il y a 26 régions actuellement
(dont 22 en métropole).
Manuel Valls a également décidé « d’engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux », nouvelle appellation des conseils généraux. « Je vous propose leur suppression à l’horizon 2021 » a-t-il ajouté.

Des propositions inattendues qui suscitent le scepticisme et l’interrogation d’élus locaux alsaciens.

 


Strasbourg : quel adjoint est en charge de quoi ?

Ca y est, on connaît les délégations des 19 adjoints au maire de la ville de Strasbourg. En voici le détail. adjoints

 

Depuis samedi soir, lors du premier conseil municipal de la nouvelle mandature, on savait que le maire socialiste réélu Roland Ries allait avoir 19 adjoints pour gérer la politique de la ville de Strasbourg, mais on ne connaissait pas jusque là les attributions de chacun. Depuis ce mardi, on en connait le détail :

 
ADJOINT DELEGATION
1- Alain Fontanel Culture et Patrimoine
2- Nawel Rafik-Elmrini Relations Internationales, affaires européennes
3- Mathieu Cahn Vie urbaine, évenementiel, jeunesse, associations
4- Françoise Buffet Education
5- Alain Jund Urbanisme, transition énergétique
6- Miné Gunbay Démocratie locale et participation citoyenne, conseils de quartiers, droits des femmes
7- Robert Herrmann Sécurité, domaine public
8- Chantal Cutajar Marchés publics
9- Olivier Bitz Finances
10- Nicole Dreyer Famille, petite enfance
11- Serge Oehler Sports
12- Anne-Pernelle Richardot Circulation, éclairage public
13- Eric Elkouby Tourisme
14- Marie-Dominique Dreysse Solidarités, handicap, précarité et insertion
15- Paul Meyer Numérique
16- Annick Neff Quartier Neuhof
17- Alexandre Feltz Santé publique et environnementale
18- Christel Kohler Nature, forêts, plan climat
19- Eric Schultz Etat-civil mission des temps

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06 Avr

Europe Ecologie Les Verts : la liste Grand-Est conduite par Sandrine Bélier validée par le conseil fédéral

Le conseil fédéral du parti EELV a validé ce dimanche la liste menée par l’eurodéputée Sandrine Bélier pour les élections européennes du 25 mai prochain. Elle compte 4 candidats alsaciens, dont le Haut-Rhinois Antoine Waechter en deuxième position.

Sandrine Bélier

Sandrine Bélier

Cette liste baptisée « Europe Écologie – Donnons vie à l’Europe » regroupe les régions Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine.
 
Dans un communiqué publié ce dimanche, Sandrine Bélier déclare : « Dans le Grand Est, l’écologie est rassemblée autour de personnalités engagées de longue date sur le terrain politique ou issues de la société civile. C’est une bonne nouvelle pour l’Europe que nous voulons construire avec les citoyens.
Je suis fière de conduire une liste qui rassemble des candidats issus de quatorze départements sur les dix-huit que compte la circonscription. Cette diversité témoigne de la force de l’engagement des écologistes sur l’ensemble de la circonscription et de notre capacité à assurer partout le lien entre l’Europe et les territoires.
Avec Antoine Waechter et l’ensemble des candidats validés aujourd’hui, nous sommes en ordre de marche. Dans les semaines qui viennent nous irons à la rencontre de nos concitoyens pour donner vie à l’Europe. Une Europe plus verte, mais aussi une Europe plus forte, plus citoyenne et plus solidaire.
 »

La liste compte 4 candidats alsaciens :
1. Sandrine BÉLIER, Bas-Rhin
2. Antoine WAECHTER, Haut-Rhin
7. Laura Chatel
16. Patrick BARBIER, Bas-Rhin

Voici la liste complète :
1. Sandrine BELIER,
2. Antoine WAECHTER
3. Patricia ANDRIOT
4. Philippe HERVIEU
5. Eliane ROMANI
6. Claude MERCIER
7. Laura CHATEL
8. Vincent HERBUVAUX
9. Anaïs HUBERT
10. Jean-Louis CANNELLE
11. Nadine CORTIAL
12. Julien VICK
13. Audrey ARIAPOUTRI
14. François LOTTEAU
15. Christine L’HEUREUX
16. Patrick BARBIER
17. Eva PEDROCCHI
18. Christophe DUMONT

 

05 Avr

Strasbourg : Roland Ries élu maire lors du premier conseil municipal

Le maire PS sortant Roland Ries, réélu dimanche 30 mars face à sa rivale UMP Fabienne Keller, a été réélu avec 48 voix sur 65 lors de la séance d’installation du conseil municipal de Strasbourg. 3 groupes composent l’opposition.

Roland Ries

Roland Ries

La séance a été présidée par le doyen, Abdelaziz Meliani, colonel de l’armée française et vice-président de la Communauté urbaine de Strasbourg. La benjamine de l’assemblée, Julia Abraham, élue RBM-FN, a été désignée comme secrétaire de séance.

Voici la liste des 19 adjoints qui entoureront Roland Ries :

  • 1er adjoint : Alain Fontanel
Alain Fontanel et Roland Ries

Alain Fontanel et Roland Ries

  • 2ème adjoint : Nawel Rafik Elmrini
  • 3ème adjoint : Mathieu Cahn
  • 4ème adjoint : Françoise Buffet
  • 5ème adjoint : Alain Jund
  • 6ème adjoint : Mine Günbay
  • 7ème adjoint : Robert Herrmann
  • 8ème adjoint : Chantal Cutajar
  • 9ème adjoint : Olivier Bitz
  • 10ème adjoint : Nicole Dreyer
  • 11ème adjoint : Serge Oehler
  • 12ème adjoint : Pernelle Richardot
  • 13ème adjoint : Eric Elkouby
  • 14ème adjoint : Marie-Dominique Dreyssé
  • 15ème adjoint : Paul Meyer
  • 16ème adjoint : Annick Neff
  • 17ème adjoint : Alexandre Feltz
  • 18ème adjoint : Christel Kohler
  • 19ème adjoint : Eric Schultz

La majorité sera constituée d’un groupe de 48 conseillers socialistes et républicains, d’un groupe d’élus écologistes et d’un intergroupe socialiste et Verts.
L’opposition sera constituée de 3 groupes distincts :
– 2 élus Front national-Rassemblement Bleu Marine (Jean-Luc Schaffhauser et Julia Abraham)
– 13 élus pour le groupe UMP de Fabienne Keller
– 2 élus pour le groupe UDI (François Loos et Pascale-Jurdant-Pfeiffer)

Avec 46,96% des suffrages, Roland Ries a remporté les élections municipales à Strasbourg lors du second tour de scrutin, dimanche 30 mars, dans une triangulaire qui l’opposait à sa rivale UMP Fabienne Keller (45,05% des voix) et au candidat Front national-Bleu Marine Jean-Luc Schaffhauser (8,01%).

 

Revoir l’interview d’Anne Sander dans le journal de midi

Anne Sander occupe la 3ème place de la liste UMP pour les élections européennes dans le Grand Est, dont la tête de liste est Nadine Morano. A 41 ans, elle est jusqu’à présent l’assistante parlementaire de Joseph Daul, le président actuel du PPE qui ne se représente pas.

Anne Sander

Anne Sander

Anne Sander parle des thèmes qui lui sont chers : l’économie, l’innovation et le rêve européen, mais commente aussi la collecte exceptionnelle de lait de la Banque alimentaire.

Mulhouse : élection du maire sortant Jean Rottner en conseil municipal

Le maire sortant Jean Rottner (UMP) retrouve sa place de premier édile de Mulhouse. Autour de lui, 17 adjoints (UMP, UDI et sans étiquette).

Jean Rottner

Jean Rottner

C’est une première séance cahotique qui a eu lieu ce matin à Mulhouse car il a fallu voter deux fois pour procéder à l’élection. En effet, 56 bulletins ont été comptabilisés lors du premier tour alors qu’il n’y avait que 55 votants. Le second tour a permis d’élire Jean Rottner, avec 14 abstentions. A noter que Denis Rambaud (UDI, ex-premier adjoint) et Lara Million (UMP, anciennement chargée de la démocratie locale) perdent leur statuts d’adjoints et ne sont plus « que » conseillers municipaux, tout comme Jean-Marie Bockel, l’ancien maire de la ville, à qui Jean Rottner avait succédé en 2010 quand ce dernier avait rejoint le gouvernement.

 

 

Voici la liste complète des 17 adjoints :

  • 1er adjointe : Michèle Lutz
  • 2e adjoint : Philippe Trimaille
  • 3e adjoint : Fatima Jenn
  • 4e adjoint : Paul Quin
  • 5e adjoint : Chantal Risser
  • 6e adjoint : Thierry Nicolas
  • 7e adjoint : Catherine Rapp
  • 8e adjoint : Roland Chaprier
  • 9e adjoint : Maryvonne Buchert
  • 10e adjoint : Philippe Maitreau
  • 11e adjoint : Sylvie Grisey
  • 12e adjoint : Nathalie Motte
  • 13e adjoint : Michel Samuel-Weis
  • 14e adjoint : Anne-Catherine Goetz
  • 15e adjoint : Alain Couchot
  • 16e adjoint : Nour Bouamaeid
  • 17e adjoint : Patrick Puledda

 

Schiltigheim : le nouveau maire Jean-Marie Kutner, élu en conseil municipal

Jean-Marie Kutner a été élu maire de la cité brassicole ce samedi matin en conseil municipal. Il succède à Raphaël Nisand (PS) qu’il a battu avec 55,49% des voix dimanche 30 mars.

Autour de Jean-Marie Kutner, les nouveaux ajoints, dont son allié du second tour, l'UMP Christian Ball

Autour de Jean-Marie Kutner, les nouveaux ajoints, dont son allié du second tour, l’UMP Christian Ball

L’opposition sera composée de 2 groupes : d’un côté 5 élus socialistes et démocrates, de l’autre les écologistes, dans un groupe distinct.

03 Avr

Gouvernement : y a-t-il un ministre chargé de l’Europe ?

Au lendemain du remaniement il n’y a pas de ministre chargé des affaires européennes. Peut-être y aura-t-il un secrétaire d’état d’ici la semaine prochaine, mais en attendant, vu de Strasbourg, c’est un mauvais signal. Une fois de plus l’Europe ne semble pas être une priorité en France.

Parlement européen

Parlement européen

En France, le ministre ou le secrétaire d’état en charge des affaires européennes reste rarement plus d’un an en place. Ils sont ainsi une petite dizaine à s’être succédés à ce poste en une décennie, alors que le voisin allemand fait preuve d’une plus grande stabilité.
Fleur Pellerin est pressentie pour avoir sous son autorité le commerce extérieur, le tourisme et les affaires européennes. 
La France ne peut pas faire l’économie a minima d’un secrétariat d’état, même les britanniques ont un ministère dédié aux affaires européennes…
On devrait en savoir plus la semaine prochaine quand sera dévoilé le reste de la liste des membres du gouvernement.

 

02 Avr

Strasbourg : Christian Spiry démissionne du conseil municipal

Christian Spiry, conseiller municipal en charge du logement et de la lutte contre la précarité, a adressé ce mercredi sa démission à Roland Ries maire PS sortant et futur maire de la Ville de Strasbourg. Il figurait en 41e position de la liste conduite par Roland Ries.

L’ex-compagne de Christian Spiry l’a accusé de lui avoir procuré un « emploi fictif » en 2010 en tant que consultante chez Suez. Christian Spiry  a indiqué dans un communiqué être « parfaitement innocent dans ce dossier ».

Dans son communiqué, M. Spiry a évoqué « un contentieux d’ordre privé (…) révélé récemment dans la presse ». Il faisait référence à des accusations de corruption lancées par son ex-compagne, dont le site internet Mediapart s’était récemment fait l’écho. Dans un article, Mediapart affirmait que Natasha P., ex-compagne de M. Spiry, avait choisi de dénoncer au procureur de la République de Strasbourg un ancien « emploi fictif » qu’elle aurait occupé entre 2010 et 2012 au sein du groupe Suez, un poste de « consultante » qui lui aurait rapporté 38.000 euros. Elle affirme que l’élu aurait usé de son influence pour la faire embaucher chez Suez, alors que le groupe venait de remporter un contrat de 98 millions d’euros pour une station d’épuration de la communauté urbaine de Strasbourg (CUS).

Des accusations susceptibles de conduire à des « interprétations (…) dans le but d’instrumentaliser politiquement le sujet et de nuire à la nouvelle équipe
municipale », a estimé M. Spiry, qui se déclare « parfaitement innocent ». Joint par l’AFP mercredi soir, le parquet de Strasbourg n’était pas en mesure de communiquer dans l’immédiat sur la suite qu’il entend donner aux affirmations de l’ex-compagne.