A Ueberstrass, duel pour un siège

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Dans le petit village du Haut-Sundgau, dix sièges de conseillers municipaux ont été pourvus dès le premier tour, mais le onzième est encore vide. Un candidat solitaire Rémy Eckenschwiller affronte un conseiller sortant, Michel Durelicq, de la lise « Entente communale »

 

24 Mar

Strasbourg : fusion à droite et à gauche – les listes complètes

Roland Ries  et Fabienne Keller

Roland Ries et Fabienne Keller

Après avoir devancé le maire sortant PS de Strasbourg Roland Ries au premier tour des municipales, l’ancien maire UMP Fabienne Keller a officialisé lundi la fusion de sa liste avec celle de l’UDI, tandis que PS et Verts ont scellé un « accord de gouvernance » en vue de la triangulaire de dimanche avec le FN.

La sénatrice UMP, 54 ans, a devancé Roland Ries dimanche de quelque 1.200 voix (avec un score de 32,93% des suffrages exprimés). Elle compte sur son alliance avec l’UDI François Loos (7,56%) pour prendre sa revanche sur son tombeur de 2008 et reconquérir ainsi une grande ville française.

L’ancien ministre figurera logiquement en seconde position de la nouvelle liste commune qui sera déposée demain et la conseillère générale du Neuhof Pascale Jurdan-Pfeiffer sera 13è. Six autres membres de la liste « En avant Strasbourg » rejoignent la liste de Fabienne Keller (François Friedrich, Francis Hebting, David Saglamer, Marie Toural, Axelle Benamram et Sylvie Schott).

Quant au sénateur-maire PS qui a totalisé 31,24% des voix, il a signé lundi avec son adjoint écologiste Alain Jund (8,52%) un accord qui, a assuré lundi M. Ries, « était inscrit dans la logique politique depuis le début ». Comme en 2008. Quatorze écologistes rejoignent la liste « Socialistes et Républicains ». Alain Jund est 5è. Marie-Dominique Dreyssé, 10è, Eric Schultz, 15è.

Roland Ries, 69 ans, pourrait sauver son fauteuil grâce au candidat RBM/FN Jean-Luc Schaffhauser (10,94% des voix), qui a confirmé dès dimanche son intention de semaintenir au second tour pour « préparer l’avenir ».

La liste UMP-UDI-MODEM conduite par Fabienne Keller

Liste socialiste, écologiste et républicaine conduite par Roland Ries

Antoine Waechter n° 2 de la liste « Europe Ecologie » aux élections européennes dans le Grand Est

Réélu dimanche 23 mars conseiller municipal de Fulleren, le leader du Mouvement Ecologiste Indépendant a accepté la deuxième place sur la future liste « Europe Ecologie » que mènera  Sandrine Bélier, députée européenne sortante d’EELV.

Sandrine Bélier (EELV) - Antoine Waechter (MEI)

Sandrine Bélier (EELV) – Antoine Waechter (MEI)

 Le Conseil national du MEI qui a entériné cet accord électoral les 15 et 16 février derniers, pose deux conditions : qu’il y ait des listes communes avec EELV dans les 7 circonscriptions françaises métropolitaines et ultérieurement, que les écologistes partent unis à la bataille lors des élections régionales prévues en 2015 ou 2016.

Le Conseil national d’Europe Ecologie Les Verts doit en principe valider cet accord le 6 avril.

Antoine Waechter avait conduit la liste des Verts aux européennes de 1989, qui avait obtenu 10,8 % des voix et 9 sièges. Il était resté deux ans député européen, avant de quitter le Parlement de Strasbourg par le jeu du tourniquet alors en vigueur dans le parti écologiste.

En 2009, une première tentative de rapprochement entre le MEI et EELV avait échoué.

En France, les élections européennes auront lieu le 25 mai 2014.

 

Anne Guillier à Niederbronn et Michèle Eschlimann à Wasselonne, deux nouvelles femmes maires du Bas-Rhin

Anne Guillier et Michèle Eschlimann

Anne Guillier et Michèle Eschlimann

Anne Guillier, une jeune maire

Pour la première fois de son histoire, Niederbronn sera dirigée par une femme, Anne Guillier, 39 ans.

A la tête de la liste « Nouvel Horizon », elle a remporté largement dimanche soir l’élection municipale avec 69,14 % des suffrages exprimés face à la liste « L’Avenir ensemble » conduite par le socialiste Jean-Marie Burt.

Entrée au conseil municipal de Niederbronn en 2008, Anne Guillier était soutenue par le maire sortant UMP Frédéric Reiss, qui avait choisi de passer la main après trois mandats. Elle était adjointe à la culture et aux affaires scolaires et s’était présentée sans étiquette, après un vote au sein de l’équipe municipale sortante.

Depuis 2008 encore, elle est la directrice d’ICE-Réseau Francophone située à Niederbronn-les-Bains, une plateforme qui encourage des jeunes européens à s’engager dans le service civique. Anne Guillier se définit aussi comme une « musicienne dans l’âme ». Organiste, elle dirige la chorale Sainte-Cécile de la commune.

Michèle Eschlimann, maire et « fille de »

Michèle Eschlimann, elle, affichait clairement son étiquette UMP. Mais elle a réussi à transformer en atout ce qui apparaissait comme un handicap : être « la fille de ».

A 51 ans, elle sera aussi la première femme maire de Wasselonne où elle succède à son père, l’ancien sénateur Joseph Ostermann qui, à 77 ans, avait choisi de se retirer. Elle s’est imposée nettement (55,5 %) face au Hervé Bour, déjà adversaire du maire sortant en 2008.

Conseillère municipale depuis 2001, adjointe depuis 2005, elle était en charge des finances et des associations lors du dernier mandat. Dans cette campagne électorale, Michèle Eschlimann  a joué la carte de l’expérience, mais elle avait surtout mis en avant son statut de femme. « Une femme-maire, c’est cela le vrai changement pour Wasselonne », clamait son document électoral. Les Wasselonnais lui ont offert leur confiance.

Mère de deux fils de 26 et 24 ans, Michèle Eschlimann est chargée de mission à la SIBAR, un bailleur social strasbourgeois.

Strasbourg : suspense pour le second tour

Fabienne Keller, Roland Ries, Jean-Luc Schaffhauser

Fabienne Keller, Roland Ries, Jean-Luc Schaffhauser

Les derniers sondages ne se sont pas trompés. Il y a manifestement un désir de changement à Strasbourg. A l’issue du premier tour,l’ancienne maire UMP Fabienne Keller (32,9 %) devance le maire PS sortant Roland Ries (31,2 %). Le second tour, qui se jouera lors d’une triangulaire avec le candidat FN-RBM Jean-Luc Schaffhauser (10,9 %); s’annonce très serré.

1 098 voix séparent Roland Ries de Fabienne Keller. Pour l’emporter, Roland Ries peut espérer récupérer les voix de l’écologiste Alain Jund (8,5 %) et une partie de celles de l’extrême-gauche. La liste du Parti de Gauche menée par Jean-Claude Val a obtenu près de 4 % des voix, auxquelles on peut ajouter les 1,12 % recueillis par deux petites listes d’extrême gauche (Lutte Ouvrière et Parti Ouvrier Indépendant).

Un second tour jouable, estime le candidat PS qui enregistre une chute de plus de 12 points par rapport au premier tour de 2008. De son côté, Fabienne Keller pourra compter sur le ralliement de son adversaire de droite, l’ancien ministre UDI François Loos (7,55 %) qui a annoncé sur France 3 Alsace qu’il « sera bien sur la liste », sans préciser s’il négocierait le poste de président de la CUS.

Malgré une participation légèrement inférieure à 50%, « à Strasbourg, l’équipe sortante résiste plutôt mieux que dans d’autres grandes villes françaises », a commenté M. Ries. « J’appelle au rassemblement des forces de progrès. Dans la semaine qui vient, je m’emploierai à montrer que le programme de ma principale concurrente constitue un retour en arrière », a-t-il ajouté.

A propos du score du Front National, Fabienne Keller a indiqué qu’il fallait « entendre les Strasbourgeois déçus par l’inaction », tout en jugeant les idées de Jean-Luc Schaffhauser « inadmissibles ».

La soirée de la droite

La soirée de la gauche

Les réactions





 

Les résultats de 2014

23 Mar

Mulhouse : Jean Rottner (UMP) vire en tête devant Pierre Freyburger (PS) et Martine Binder (FN)

Jean Rottner, Pierre Freyburger, Martine Binder

Comme en 2008, une triangulaire se jouera dimanche prochain à Mulhouse. Avec 41,1 % des voix, le maire sortant Jean Rottner – qui a pris en 2010 la succession de Jean-Marie Bockel – est en ballotage favorable. Il retrouvera face à lui le socialiste Pierre Freyburger (31,3 %) et la frontiste Martine Binder (21,8 %).

La surprise de ce premier tour vient de l’extrême-droite. Martine Binder, qui se présente pour la première fois à Mulhouse, obtient un meilleur score que ceux de Patrick Binder (10,3 %) et Gérard Freulet (7,7 %), en 2008. De son côté, Pierre Freyburger perd près de 900 voix, dans le droit fil du désaveu enregistré par le gouvernement.

Au second tour de 2008, Pierre Freyburger n’avait été devancé que de 168 voix par le tandem Bockel-Rottner. Mais cette fois, la partie s’annonce très difficile, car le réservoir de voix à gauche est faible. L’extrême-gauche ( Front de Gauche et Lutte Ouvrière) n’obtient que 4,59 % des suffrages. Seule solution pour le leader socialiste mulhousien : tenter de mobiliser pour dimanche prochain les 53,2 % d’abstentionnistes.

Les réactions



Résultat de 2014

Colmar : Gilbert Meyer (UMP) brillamment réélu pour un quatrième mandat

 Les Colmariens n’aiment pas qu’on leur rappelle l’âge du capitaine. Ils ont réélu Gilbert Meyer, 72 ans, dès le premier tour de ces élections municipales, clouant le bec à ceux qui voulaient le pousser vers une retraite bien méritée. « C’est la meilleure élection de tous les temps à Colmar », a commenté le vainqueur, précisant sur France 3 Alsace qu’il disposait désormais de six ans pour préparer sa succession.

Gilbert MEYER

Gilbert MEYER

Certes, le maire sortant – qui obtient 51,3 % des voix – partait favori dans son fief, mais la présence d’un jeune challenger de droite pouvait légitimement le faire douter.  Avec à peine 28,1 % des suffrages, le chef d’entreprise Bertrand Burger échoue donc dans sa tentative de faire « bouger » Colmar. Mais ce novice en politique, allié pour la circonstance à la « dissidente »Brigitte Klinkert, a annoncé dimanche qu’il allait « continuer le combat » au conseil municipal.

Aucun des deux candidats de la gauche classique, l’écologiste Frédéric Hilbert et la socialiste Victorine Valentin, ne parvient à franchir la barre des 10 %. Ils obtiennent respectivement 9,3 % et 8,6 % des voix, confirmant que la droite est en terrain conquis à Colmar.

 La liste de Gilbert Meyer disposera de 38 sièges au conseil municipal, celle de Bertrand Burger de 7 sièges, et les deux listes de gauche de 2 sièges chacune.

Résultat de 2014

Les réactions

14 Mar

Les élections départementales et régionales pourraient être reportées à 2016

Initialement prévues en 2014, les élections départementales et régionales ont été repoussées une première fois à 2015 pour éviter trop de scrutins cette année, où déroulent déjà les élections municipales, européennes et sénatoriales.

Une nouvelle modification du calendrier électoral n’est encore qu’une hypothèse évoquée vendredi par le Bulletin Quotidien, un organe de presse très confidentiel, mais généralement bien informé. Cette information est prise très au sérieux par Philippe Richert, qui en a informé immédiatement les élus de la commission permanente du Conseil régional d’Alsace.

Les élections départementales et régionales pourraient être reportées à mars 2016, suite aux nombreux recours intentés par les conseils généraux contre le projet de réforme de la carte électorale, qui seront examinés par le Conseil d’Etat. C’est le cas notamment des Conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

 http://alsace.france3.fr/2013/11/19/projet-de-redecoupage-des-cantons-du-departement-du-haut-rhin-361069.html

http://alsace.france3.fr/2013/11/18/le-conseil-general-du-bas-rhin-conteste-le-projet-de-redecoupage-des-cantons-en-vue-des-elections-de-mars-2015-360237.html

 

 

 

 

12 Mar

Fessenheim : des associations écologistes interpellent les candidats-maires d’Alsace

Après l’occupation des ponts d’Alsace dimanche 9 mars, les trois associations Stop Fessenheim, Stop Transports – Halte au nucléaire et CSFR ainsi que Greepeace Strasbourg ont adressé une lettre à près de 900 têtes de liste dans plus 630 communes d’Alsace pour leur demander leur avis sur un arrêt immédiat et définitif de la centrale nucléaire.

Les résultats pourront être consultés sur une carte interactive sur le site www.3615nucleaire.fr à partir du 19 mars prochain.