La loi ayant défini Strasbourg comme chef-lieu de la nouvelle région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le Conseil des ministres a confirmé vendredi certaines options déjà évoquées.
Les chefs-lieux définitifs seront fixés « avant le 1er octobre 2016, après avis des conseils régionaux issus du renouvellement de fin 2015″, précise le compte-rendu du Conseil.
Un rôle renforcé pour Metz
Outre la Préfecture de région, Strasbourg accueillera les sièges régionaux de quatre services de l’Etat : DIRECCTE (commerce extérieur, tourisme, commerce et artisanat, intelligence économique, industrie, travail et emploi, concurrence et consommation), Jeunesse et Sports, Affaires Culturelles et Finances Publiques, ainsi que l’INSEE.
Mais Metz et Châlons-en-Champagne conservent des fonctions et interlocuteurs locaux pour chacune de ces administrations.
Nancy sera le siège de l’Agence Régionale de Santé, ainsi que du Recteur de région (même si les trois Rectorats sont conservés).
Metz reste le siège de la Zone de sécurité et de défense, mais son rôle est renforcé par l’arrivée de la Chambre régionale des Comptes (qui quitte Epinal) et de la DREAL.
Châlons-en-Champagne sera le siège de la Direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt ainsi que du Centre du service militaire volontaire.
Une centaine d’agents devraient « bouger » dans l’ACAL
Selon le gouvernement, la nouvelle organisation doit permettre de limiter la mobilité géographique des fonctionnaires territoriaux, qui ne devrait concerner que « de l’ordre de 1.000 agents dans toute la France (dont une centaine en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine) sur les trois années de mise en oeuvre de la réforme », sur un total de 27.000 agents de l’Etat en fonction dans les régions. 2.000 à 3.000 autres devraient voir leurs fonctions changer, tout en restant dans la même zone, a précisé un responsable du dossier.