Les Alsaciens Réunis, la Fédération démocratique alsacienne, le Parti lorrain et le Mouvement Franche-Comté attendent avec impatience l’avis du Conseil d’Etat sur la requête adressée le 27 mai dernier.
Ils espèrent « l’abrogation de la loi du 16 janvier 2015 relative aux fusions de régions comme étant contraire à la « Charte européenne de l’autonomie locale » et tout particulièrement à son article 5 par lequel la France s’était engagée à ne pas modifier les frontières de ses régions sans en avoir préalablement consulté les habitants par référendum ».
En cas de désavoeu, Paul Mumbach, membre du Comité directeur de la Fédération démocratique alsacienne, Frédéric Turoin, vice-président des Alsaciens Réunis, Thomas Triboulet, président du Parti Lorrain et Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, annoncent qu’ils « n’auraient alors pas d’autre choix que d’entrer en résistance à travers des actions de terrain et une participation directe aux prochaines élections régionales…sachant que la France du Nord-Est peut aisément fournir à elle seule les 500 parrainages nécessaires à la présentation d’un candidat ».