« Jamais un parti autonomiste alsacien n’avait réussi à présenter autant de candidats à une élection ».
Ce mercredi, lors d’une conférence de presse, Unser Land s’est félicité d’être la troisième force politique d’Alsace, par le nombre de candidats aux élections départementales des 22 et 29 mars.
13 binômes dans le Bas-Rhin, 7 binômes dans le Haut-Rhin
Le parti, qui surfe sur la vague régionaliste depuis l’annonce de la fusion de l’Alsace avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine, présente 13 binômes dans le Bas-Rhin* et 7 dans le Haut-Rhin**.
Il a aussi conclu une alliance avec deux autres binômes à Bischwiller et à Masevaux où il soutient Paul Mumbach, le maire de Dannemarie qui a récemment appelé les maires d’Alsace à boycotter l’organisation des prochaines élections régionales prévues au mois de décembre.
Un référendum pour dire « Non » à la très grande région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
Unser Land ambitionne de faire de ces élections « le référendum que le gouvernement a refusé aux Alsaciens ».
Ses dirigeants appellent les Alsaciens à « ne pas donner une voix aux partis parisiens UMP, PS, FN « le pire de tous » et Front de Gauche et autres… »
Le parti autonomiste réfute toute critique sur un « repli sur soi » et prône une France fédéraliste sur le modèle allemand, anglais ou suisse.
7 candidats en 2011, 1 élu
Unser Land avait 7 candidats lors des élections cantonales de 2011. Un seul avait été élu, David Heckel. Elu au second tour avec 54,7 % des voix face à un candidat UMP. Il a démissionné en juillet 2012, pour raisons professionnelles.
* Bouxwiller, Brumath, Erstein, Haguenau, Illkirch, Ingwiller, Molsheim, Obernai, Saverne, Schiltigheim, Strasbourg 2 et 3 et Wissembourg
** Colmar-Ouest, Ensisheim, Guebwiller, Kingersheim, Saint-Louis, Wintzenheim et Wittenheim