« C’est sidérant la façon dont les choses se sont passées. Il y a six mois, personne n’en parlait ». Philippe Richert n’en finit pas de regretter la fusion imposée de l’Alsace avec la Lorraine et Champagne-Ardenne. « Aucun des trois présidents ne souhaitait cette grande région », a-t-il rappelé vendredi au cours d’une conférence de presse.
Pourtant, maintenant que le Conseil Constitutionnel a validé la réforme territoriale, le président (UMP) du Conseil régional estime qu' »il faut définir un vrai projet, attirant pour les jeunes ». Quid de l’identité de l’Alsace, des lois locales, du multilinguisme ? Quelle organisation matérielle dans une région de 57 000 km2 ? » s’est-il interrogé. « Pour l’essentiel, les 7 à 8 000 fonctionnaires resteront en place.
Philippe Richert a annoncé le « début des consultations la semaine prochaine pour déterminer qui peut conduire tout cela ». Il affirme « être très sollicité », mais se donne 15 jours pour dire s’il est candidat » pour mener la liste de la droite lors des élections régionales de décembre.
La grande région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne compte 70 parlementaires de droite et d’autres concurrents seraient intéressés, comme le Lorrain Gérard Longuet ou le Champenois Benoist Apparu.
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