18 Jan

Strasbourg : Roland Ries lance sa campagne

Les militants socialistes attendaient ce moment, le lancement de la campagne des municipales de Roland Ries. C’est chose faite depuis samedi matin. Des militants prêts à défendre le bilan du maire sortant et livrer le nouveau projet du candidat Ries.

 

Roland Ries lance sa campagne

 

A deux mois des élections municipales, et juste après un sondage qui le donne gagnant, le maire sortant Roland Ries débute une campagne qu’il a souhaité resserrée dans le temps, et dynamique. Il s’appuie pour cela sur une équipe de plusieurs centaines de militants.

 

17 Jan

FN 67 et FN 68 font front commun pour les municipales

Le Front national se met en ordre de bataille pour les prochaines élections municipales dont le premier tour aura lieu dans 9 semaines.

 

La conférence de presse du FN a été résolument tournée vers l'économie, pas de point sur l'immigration ou sur la sécurité.

La conférence de presse du FN a été résolument tournée vers l’économie, pas de point sur l’immigration ou sur la sécurité.

Les délégations des deux départements alsaciens ont tenu une conférence de presse commune ce matin à Strasbourg pour lancer leurs campagnes. Ils ont décidé de placer leurs arguments sur le terrain de l’économie.

Jean-Luc Schaffhauser, un centriste non encarté au Front national, est candidat à Strasbourg.

Martine Binder, frontiste de la première heure, l’est à Mulhouse.

 

 

15 Jan

Municipales à Strasbourg : Rama Yade apporte son soutien à François Loos

Rama Yade, la vice-présidente de l’UDI, était à Strasbourg ce mercredi pour apporter son soutien à François Loos, ancien ministre et candidat UDI à la mairie.

Rama Yade et François Loos à Strasbourg

Rama Yade et François Loos à Strasbourg

L’ancien ministre François Loos, candidat UDI à la mairie de Strasbourg, s’est montré très déçu mercredi des résultats d’un sondage le plaçant loin derrière le maire sortant PS Roland Ries et l’ancienne maire UMP de la ville Fabienne Keller.

Dans ce sondage TNS Sofres-Sopra Group, François Loos est crédité de 8% seulement des intentions de vote au premier tour du 23 mars, contre 34% à la liste PS conduite par Roland Ries et 33% à la liste UMP-MoDem de Fabienne Keller. La liste UDI de M. Loos est aussi devancée par celle d’Europe Ecologie / Les Vers(10%), et talonnée par le Front national (7%).

« Il ne faut pas prendre un sondage de début janvier pour le vote fin mars », mais « Mme Keller est dans une situation où elle peut pratiquement dicter ses conditions », a reconnu M. Loos devant la presse juste après avoir pris connaissance de ce sondage. Il s’exprimait à l’occasion d’une visite de la vice-présidente de l’UDI, l’ancienne ministre Rama Yade, venue lui apporter son soutien mercredi dans la capitale alsacienne. « Nous allons nous réunir samedi pour discuter entre nous » (UDI) de la conduite à tenir, a-t-il indiqué. Jusqu’à présent, François Loos s’est refusé à toute alliance avec la liste UMP de Mme Keller avant le deuxième tour.

Rama Yade a assuré pour sa part n’avoir « aucune hostilité » a l’égard de Fabienne Keller, « et François Loos non plus », a-t-elle ajouté dans une interview aux Dernières Nouvelles d’Alsace. « Nous veillerons à ce que les deux listes (ndlr: Loos et Keller) soient complémentaires. (…) Cela ne les empêchera pas de fusionner leurs listes le moment venu », a-t-elle poursuivi.

La liste conduite par le maire PS sortant de Strasbourg Roland Ries remporterait au deuxième tour les prochaines élections municipales à Strasbourg, selon le même sondage. Celui-ci crédite de 54% au deuxième tour une liste d’union PS-EELV-FG qui serait conduite par Roland Ries, contre 46% à une liste d’union UMP-UDI-MoDem qui serait conduite par Fabienne Keller. (AFP)

Roland Ries (PS) serait réélu maire de Strasbourg avec 54 % des voix, selon un sondage TNS-Sofres

Le maire sortant l’emporterait au second tour  face à l’ancienne maire (UMP) Fabienne Keller, créditée de 46 % des intentions de vote.

Roland Ries

Roland Ries

Au premier tour, la liste PS obtiendrait 34 % devant la liste UMP (33%) et loin devant la liste UDI menée par François Loos (8%)

La liste EELV conduite par Alain Jund serait à 10 % tandis que la liste FN de Jean-Luc Schaffhaeuser est créditée de 7%.

Ce premier sondage de la campagne des municipales 2014 (réalisé par TNS-Sofres pour RTL et Le Nouvel Observateur) montre que le PS a le vent en poupe à Strasbourg, en dépit d’un contexte national qui s’annonce difficile pour la gauche.

Il a le mérite de départager les deux candidats de droite, Fabienne Keller (UMP) et François Loos (UDI) partis très tôt en campagne.

L’ex-maire et sénatrice du Bas-Rhin, qui a tendu (en vain jusqu’à présent) la main à François Loos pour constituer une liste commune, paraît s’imposer comme le leader de la droite locale. Avec 8 % des intentions de vote, la tête de liste UDI (qui reçoit mercredi le soutien de Rama Yade) pourrait être contraint de revoir sa stratégie.

Le FN, crédité de 7 %, dépasserait légèrement le score obtenu par les listes d’extrême-droite (5 % pour le FN et Alsace d’Abord) aux élections municipales de 2008.

Ce sondage a été réalisé du 9 au 11 janvier auprès d’un échantillon de 600 personnes âgées de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales à Strasbourg.

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Retrouvez tous les détails du sondage TNS-Sofres-Sopra Group sur les sites du Nouvel Obs et de RTL

Eric Straumann, le députe-maire UMP de Houssen, ne se représente pas

Eric Straumann, le députe-maire UMP de Houssen, ne se représente pas pour un troisième mandat en 2014. Il a surpris tout le monde mardi en annonçant sa décision. Il souhaite en effet anticiper la loi sur le non-cumul des mandats.

Eric Straumann

Eric Straumann

  C’est le deuxième Alsacien à faire ce choix après Frédéric Reiss le député-maire de Niederbronn-les-Bains.

14 Jan

Après sept mandats consécutifs, Roland Igersheim, le maire d’Hésingue, se retire

Voici le portrait d’un maire à la longévité remarquable. Roland Igersheim, le premier édile de Hésingue dans le Haut-Rhin, se retire, après 42 ans de bons et loyaux services. Il décrochera à la fin de son mandat le second record de longévité politique du département après Roland Danési.

Roland Igersheim, maire d'Hésingue depuis 1975

Roland Igersheim, maire d’Hésingue depuis 1975

Durant sa carrière, Roland Igersheim a rencontré de nombreuses personnalités, comme le pape Jean-Paul II et des présidents de la République, comme  Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac. Ce qui le caractérise le plus, c’est d’avoir choisi de rester au plus près de ses administrés, en ne choisissant de briguer que des mandats locaux.

13 Jan

Elections européennes : à droite, la succession de Joseph Daul est ouverte

Les tractations en vue des élections européennes de mai qui ont déjà commencé au sein des appareils politiques. A l’UMP, la « place alsacienne »  longtemps occupée par Joseph Daul est désormais âprement disputée.

Quatre candidats à la candidature

Quatre candidats à la candidature

Si la tête de liste semble d’ores et déjà attribuée à Nadine Morano, ancienne ministre sarkozyste, les places suivantes sont encore à prendre et nombre de nos élus alsaciens s’y verraient bien. On parle de Anne Sander pour lui succéder. Mais le président du Conseil général du Haut-Rhin, Charles Buttner s’y verrait bien, lui aussi, tout comme Pascal Mangin et Jean-Philippe Maurer.

Qu’en pense Joseph Daul ? 

Municipales : la tentation du FN ? thème de la Voix est libre du 11 janvier

 

La Voix est libre du 11 janvier

La Voix est libre du 11 janvier

En mars prochain, le Front National pourrait présenter des listes dans une quinzaine de communes en Alsace. Le parti de Marine Le Pen affirme viser 25% des voix des Alsaciens. En éliminant les candidats les plus extrêmistes ou sulfureux, en choisissant des candidats jeunes ou venus d’autres horizons politiques, le FN continue sa stratégie de dédiabolisation. Le FN cette fois ci pourra-t-il retrouver, voire dépasser les scores importants qu’il a pu réaliser dans le passé en Alsace ?

Une émission de France 3 Alsace, en partenariat avec France Bleu Alsace, présentée par Renaud Hartzer (France 3) et Alexandre Tandin (France Bleu)

Invités :

  • Patrick Binder, leader du FN Alsace
  • Julia Abraham, candidate FN à Strasbourg
  • Arlette Grosskost, députée UMP du Haut-Rhin
  • Philippe Bies, député PS du Bas-Rhin
  • Philippe Breton, politologue

Revoir l’émission dans ce lien

10 Jan

Charles Buttner candidat UMP aux élections européennes dans le Grand Est

Dans un communiqué publié vendredi soir, le président (UMP) du Conseil général du Haut-Rhin annonce qu’il a fait acte de candidature « à une juste place, sur la liste du Grand Est ». Il aspire à remplacer le très influent Joseph Daul, qui a décidé de quitter le parlement européen après trois mandats.

Charles Buttner, président UMP du conseil général du Haut-Rhin

Charles Buttner, président UMP du conseil général du Haut-Rhin

 

Le communiqué de Charles Buttner : 

« J’ai officialisé ce jour, vendredi 10 janvier 2014, ma candidature aux prochaines élections européennes sur la liste Grand Est.

Elu depuis toujours d’un territoire aux frontières de l’Allemagne et de la Suisse, fort de mon implication quotidienne dans les questions européennes, j’estime être de mon devoir aujourd’hui de m’engager pour défendre les valeurs européennes.

Européen du quotidien, je veux ainsi pouvoir faire partager et faire avancer les idées et les projets pour lesquels je m’investis avec force et conviction, tout particulièrement en ce qui concerne les grands enjeux transfrontaliers dans les domaines de l’emploi et du développement économique, des grandes infrastructures de transport, de l’éducation, de l’environnement. »

La lettre de candidature adressée par Charles Buttner au président de l’UMP, Jean-François Copé.

« Monsieur le Président,

C’est avec surprise que j’ai appris que mon ami Joseph DAUL, Président du groupe Parti Populaire Européen au Parlement européen, avait décidé de consacrer dorénavant sa carrière à la Présidence de ce même parti européen et de ne pas se représenter aux élections européennes.

Il a été pendant ces longues années un parfait représentant des territoires frontaliers du grand Est de la France qui sont autant de laboratoires pour les politiques européennes et leur devenir. Ces régions font office de sentinelles, à la fois premières bénéficiaires, mais aussi bien souvent premières victimes d’effets frontières dont les conséquences n’ont pas toujours été estimées à leur juste valeur.

En tant qu’élu alsacien, je vis depuis mon plus jeune âge, dans ce triangle franco-germano-suisse et dans cette culture si spécifique aux territoires qui conjuguent la diversité et le plurilinguisme.

Parfaitement bilingue, j’entretiens personnellement des liens étroits et de longue date avec nos voisins Suisses et Allemands. Je me suis engagé avec conviction et force dans la réalisation de projets majeurs d’envergure européenne, comme la finalisation de la LGV Rhin-Rhône qui ouvrira la voie vers la Suisse et l’Italie du Nord, le canal Saône-Rhin, chaînon fluvial manquant entre les régions du Sud et de l’Est de l’Europe, ou encore, le devenir de l’EuroAirport de Bâle-Mulhouse qui conjugue, à lui seul, toutes les difficultés juridiques au niveau européen, en matière de travail, de fiscalité ou de solidarité.

Sur la demande du Président SARKOZY, j’ai également lancé en 2007, une étude portant sur le devenir économique de notre de notre région frontalière voisine de deux espaces comptant parmi les plus performantes au monde, le Land de Bade-Wurtemberg et la Suisse du Nord-Ouest, qui a été remise à jour en 2012. Ce travail, dont vous trouverez un exemplaire ci-joint, propose des solutions innovantes pour mettre fin aux distorsions législatives et réglementaires que rencontrent les territoires frontaliers et qui pourraient être mises en œuvre dans le cadre d’une expérimentation.

J’ai par ailleurs été en 2012 et 2013, premier Porte-parole du Pilier Politique de la Région Métropolitaine Trinationale du Rhin Supérieur. Cette initiative, dont vous trouverez la Stratégie 2020 en annexe, est une première européenne, puisqu’elle a permis de réunir, autour d’un programme de développement trinational commun, les acteurs du milieu universitaire, de l’économie, de la société civile et du monde politique.

Je suis également très impliqué dans les travaux réalisés par la Mission Opérationnelle Transfrontalière. Cet organisme fédère les collectivités frontalières françaises et relaye les problèmes rencontrés au niveau interministériel.

Par l’intermédiaire du Bureau Alsace de Bruxelles, je me suis employé à assurer un lobbying constant auprès de la Commission pour que le fait transfrontalier soit un axe majeur et transversal de la politique communautaire.

Le Curriculum Vitae joint au présent courrier, résume, en partie, les initiatives et projets que j’ai pu promouvoir au niveau transfrontalier et européen.

Au regard de cette forte implication et de mes convictions, qui caractérisent toute mon action et ma carrière politique, j’estime être de mon devoir de vous soumettre ma candidature aux prochaines élections européennes, à une juste place, sur la liste des candidats du grand Est.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute considération.

Charles BUTTNER

Municipales en Alsace : nouvelle génération au FN, discours identique ?

Vincent Wiss, tête de liste FN à Widensolen

Vincent Wiss, tête de liste FN à Widensolen

Combien de listes le Front National déposera-t-il en Alsace pour les municipales ? Le parti a en tout cas l’intention d’en déposer beaucoup plus que lors du dernier scrutin en 2008. C’est la nouvelle stratégie du FN: être présent partout, faire place à la nouvelle génération, mais le FN a-t-il vraiment changé ?