Lundi 10 mars, la Page Municipales de France 3 Alpes était d’abord consacrée à l’ouverture de la campagne officielle et à l’attribution des traditionnels panneaux. Une campagne qui pourrait bien être perturbée par le syndicat Sud PTT qui envisage une grève à l’heure de la distribution des professions de foi.
Zoom ensuite sur ces maires qui raccrochent. C’est le cas en Isère de Léon Peillard, 78 ans, maire de Theys depuis 30 ans. C’est aussi le cas de Jacques Guillot, élu de Chamrousse depuis 1989.
Enfin, l’encadré du jour est dédié au mot « liste ». Un peu de pédagogie et d’humour ne nuisent pas.
A la Une de la Page spéciale Municipales de France 3 Alpes, un point sur les candidatures: on s’achemine vers des candidats partout dans les communes des Alpes mais avec des listes incomplètes. Autre thème abordé, la campagne électorale à Saint-Jean-de-Maurienne.
Jusqu’aux élections municipales, France 3 Alpes vous propose un Carnet de Campagne. Au sommaire, le manque criant de candidats dans certaines communes, l’engagement des agriculteurs dans la campagne, le candidat qui se réclame de la société civile à Grenoble et une note d’humour dans la campagne à Annecy.
Selon un sondage exclusif Ipsos-Stéria pour France 3 Alpes, le candidat socialiste serait très largement en tête au premier tour avec 34% des voix. Il devancerait Eric Piolle (EELV, 26%) et Matthieu Chamussy (UMP/UDI, 22%). Le Front National ne semblerait pas en mesure de se maintenir au second tour. Analyses dans notre Page spéciale Municipales et sur le site alpes.france3.fr.
Dans cette Page Municipales on évoque également la campagne dans la ceinture rouge grenobloise, à Fontaine.
La Page spéciale Municipales du mercredi 5 mars sur France 3 Alpes avec un point sur le dépôt des listes. Alors que 21 communes de Savoie n’avaient pas encore de candidats ces derniers jours, les choses semblent s’arranger et c’est « la bousculade » en préfecture. Egalement au sommaire, des soutiens d’importance pour les candidats de Grenoble et Fontaine. Enfin, zoom sur Cluses où le Front national profite plus que jamais d’un contexte favorable.
La cité thermale est un fief pour la droite. Un vrai bastion. Dès lors, la stratégie de la gauche semble périlleuse: elle présentera deux listes, au risque de perdre ses électeurs. Mais le maire UMP sortant n’est pas forcément serein pour autant. En cause, la présence du FN. Une première à Aix.
Un thème abordé dans la Page spéciale Municipales de France 3 Alpes.
Le décor est planté, les personnages connus, le scénario repose sur une compétition inédite et le suspense pointe le bout de son nez. Toute la « drama » est réunie pour que la campagne électorale s’emballe enfin à Grenoble.
Pour ce grand débat organisé par France 3 Alpes sont invités: Jérôme Safar, que le sondage donne vainqueur par K.O. face à Matthieu Chamussy, le candidat de l’UMP et de l’UDI. Eric Piolle, le candidat EELV qui va tenter de faire un coup d’éclat en grillant la politesse au socialiste. Mireille d’Ornano la candidate du Front National qui a une chance « historique » de se qualifier au second tour. Philippe de Longevialle qui risque gros dans un scrutin où le centre, déjà mal lisible, peut devenir invisible. Et enfin Denis Bonzy qui agite le drapeau de société civile.
L’émission a été diffusée ce samedi 8 mars à 11 heures.
Les téléphones chauffent et la pression monte : jeudi dans son JT de 19h00 et sur alpes.france3.fr, France 3 Alpes publiera les résultats d’un sondage Ipsos-Steria sur les intentions de vote à Grenoble. Le dernier sondage connu remonte à septembre 2013, il avait été commandé par le Parti Socialiste et donnait une large avance à Jérôme Safar. C’est dire si les intentions de vote qui seront dévoilées jeudi soir sont attendus avec impatience. On ne compte plus le nombre de coups de fil reçus à la rédaction en chef pour tenter d’avoir en primeur avant 19h00 les premières tendances.
Ce qui est drôle c’est qu’avant même la publication des chiffres, chacun a en tête son propre palmarès : « Vous verrez, Eric Piolle va décrocher! » « J’en suis certain, le FN ne sera pas au second tour! » « Ce qui est sûr, c’est que Bonzy fera moins de 5%… » Comme pour l’équipe de France de football, tout le monde a un avis sur tout et des intuitions en béton… A tel point que les déçus pourront à coup sûr minimiser l’impact de cette « photo instantanée » et les « vainqueurs » se féliciter de la pertinence de l’institut Ipsos-Steria. Fin du suspense jeudi à 19h00…
La publication du sondage interviendra avant le grand débat organisé samedi matin en direct depuis la MC2 avec les principaux candidats. Un sondage inédit avant un débat, premier grand rendez-vous médiatique de la campagne, autant dire que la pression monte à moins de vingt jours du premier tour
Ce samedi 1er mars, l’heure était au débat sur Moûtiers dans La Voix Est Libre, l’émission politique de France 3 Alpes.
« Albertville a bien basculé à gauche en 2008, il y a un véritable espoir pour Moûtiers cette fois-ci » : c’est le cri du coeur de Bernard Gsell, le candidat PS et divers-gauche. Face à lui, deux candidats de droite: le maire sortant Philippe Nivelle soutenu par l’UMP et les élus locaux, mais concurrencé par Fabrice Pannekoucke, sans investiture UMP mais soutenu par Hervé Gaymard et Michel Dantin! Fabrice Pannecoucke, maire de Saint-Jean-de-Belleville et président de la communauté de communes, qui a choisi de se parachuter sur Moûtiers! Un bel imbroglio à la sauce savoyarde…
Philippe Nivelle n’a pas paru plus perturbé que cela par cette concurrence originale. « Le soutien affiché par Hervé Gaymard à mon adversaire ne me choque pas », a t-il déclaré.
Sur le fond, c’est un tweet qui a relancé le débat sur la dalle de la Chaudanne où les projets sont devenus un enjeu politique majeur à Moûtiers. Et la baisse de la population, « elle vieillit surtout », accuse Fabrice Pannecoucke. « Il faut retrouver une réelle attractivité » annonce Bernard Gsell le candidat de gauche, il propose un Plan Local d’Urbanisme qui fait selon lui cruellement défaut. « Qu’on arrete de gouverner la ville au gré des aléas! »
Le maire sortant met sur la table l’arrivée de 24 familles dans un parc immobilier en cours de construction et rappelle que le plan local d’urbanisme est justement en cours de constitution. « Voila pourquoi je suis candidat! Pour qu’on passe à autre chose, pour que cela change, pour retrouver de la fierté », s’exclame Fabrice Pannecoucke.
Les candidats ont également évoqué l’avenir de l’hôpital et les alliances possibles au second tour…sans donner de réponses précises sur leurs intentions!
Eric Fournier (UDI à la tête d’une liste sans étiquette) et Xavier Chappaz (« Ensemble vivons Chamonix ») ont débattu sur le plateau de France 3 Alpes ce samedi 1er mars au matin.
Deux candidats qui se tutoient et qui se positionnent « sans étiquette », deux candidats qui ont pris beaucoup de précaution pour expliquer à quel point ils étaient amoureux de leur vallée et qu’ils sont animés de valeurs humanistes. Eric Fournier se représente avec une liste « en renouvellement fort » selon le maire sortant. Xavier Chappaz lui était Président de la compagnie des guides, il se considère comme un passioné de Chamonix. « La vocation politique c’est aussi compliqué que de traverser un glacier. Certains m’ont demandé de m’intéresser à la vie locale ».
« Sans étiquette? ça veut dire de droite » a fait remarqué un tweetos « Et alors » répond Xavier Chappaz? « Il suffit de se regarder dans les yeux pour apprécier quelqu’un, quelle que soit son étiquette »
Premier débat sur la table, les transports : Xavier Chappaz reproche à Eric Fournier de ne pas prendre en compte les projets proposés par des citoyens. Eric Fournier se positionne plutot comme technicien des dossiers, avec l’explication des financements Etat-Région-Département : 90 millions d’euros obtenus pour la vallée. Xavier Chappaz a lui sorti ses chiffres pour évoquer l’endettement de la ville. « Moi je ne suis pas un magcien » dit-il à la question de savoir si il souhaite la réduire. « Il n’y a rien sous le tapis » précise Eric Fournier : « sous mon mandat, la dette a baissé selon le comptable public ».