13 Fév

Municipales à Grenoble: du logo à la théorie, Bonzy est très « sport »?!

C’est lisant un communiqué sur le sport du candidat Denis Bonzy que son logo de campagne s’est mis à nous parler…

logo

Ces montagnes avec des petits points dessus, ça ne vous rappelle pas une enseigne qui a pignon sur rue dans le domaine du sport

infosport

Passé ce constat, qui ne fait rire que nous… Sachez que Denis Bonzy a une vision de « l’olympisme moderne » qui réside « dans la place du sport au quotidien ». Alors le candidat, dit « de la société civile », fait des promesses. « Le FC Grenoble Rugby doit pouvoir compléter de façon accélérée certains de ses équipements. Il est du rôle de la Ville de Grenoble d’actionner la solidarité financière pour que ces investissements soient débloqués dans les plus brefs délais. C’est un engagement que nous prenons en cas d’élection en mars 2014. »

Denis Bonzy qui s’engage également sur la confection de plusieurs terrains synthétiques « en substitution des terrains stabilisés du Parc Bachelard ». Cet équipement permettrait aux équipes de jeunes du FCG d’en faire « un lieu de vie ».

 

 

02 Fév

Municipales : Saint-Martin-d’Hères et La Motte Servolex en débat « La Voix est Libre »

« La Voix Est Libre », l’émission politique de France 3 Alpes, a organisé deux débats le samedi 1er février, l’un sur Saint-Martin-d’Hères, en Isère, l’autre sur La Motte-Servolex.

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Que faut-il en retenir?

Saint-Martin-d’Hères : « Une ville riche habitée par des gens qui le sont moins »

Ils en ont de la chance les habitants de Saint-Martin-d’Hères, dans l’agglomération de Grenoble. Dans « La Voix Est Libre », ils ont pu apprendre que leur ville a des problèmes … de riches! Les finances sont saines et le débat n’a pas tourné autour de la question du « comment remplir les caisses? », mais plutôt autour de « comment les vider? » !
Le candidat tête de liste UMP, Mohamed Gafsi l’a révélé : il y a 40 millions d’euros d’excédent budgétaire grâce aux ventes massives du parc immobilier de la ville et, pour lui, « une partie de cet argent doit être rétrocédé aux habitants ». « Nous, on baissera la fiscalité et on s’engagera à ne pas l’augmenter pendant 6 ans. »

Pas vraiment démenti par le candidat socialiste, Philippe Serre pour qui « la taxe sur l’électricité de 8% sur toutes les factures, une spécificité de la ville, pourrait être supprimée et la taxe d’habitation diminuée, « il faut réduire la fiscalité ! », assène le candidat PS. « La ville a des moyens conséquents, c’est une ville riche habitée par des gens qui le sont moins… », a-t-il poursuivi.

Un peu seul contre tous, le candidat du PC, premier adjoint de René Proby (qui ne se représente pas), s’est vu contraint de jouer les gestionnaires prudents, prônant quasiment la rigueur : « Dans les années qui viennent, l’Etat va diminuer ses dotations, il nous faudra de l’argent pour soutenir le développement économique et financer les services publics. » David Queiros explique que sa ville a déjà « perdu » 1 million en dotation en 2014.

Le PS « ira jusqu’au bout »

David Queiros a donc dû, tout seul, défendre le bilan de la municipalité sortante. Car la gauche partira divisée. Le candidat du Parti Socialiste, Philippe Serre, a annoncé sur le plateau de France 3 Alpes qu’il irait jusqu’au bout de sa démarche, même si les instances parisiennes du PS lui demandent de se rallier au PC, « même en cas de sanction, j’irai jusqu’au bout », a affirmé le candidat.
L’issue du premier tour sera donc examinée à la loupe.

Dans ce combat fratricide, la droite peut-elle trouver une place? Mohamed Gafsi, qui n’a pas encore le soutien de l’UDI, estime que, même dans cette « ceinture rouge », les mentalités changent, « il y a une place pour la droite à Saint-Martin et une surprise est possible. »

La Motte-Servolex, une ville à la campagne

Située dans l’agglo de Chambéry, La Motte-Servolex a le grand privilège d’être une ville… à la campagne. Mais, comme dans toutes les zones « périurbaines », l’équilibre entre la pression immobilière et la volonté de rester « un coin tranquille » est difficile à trouver !

C’est tout l’enjeu du débat qui a opposé les trois principaux candidats, pas toujours très clairs sur leurs appartenances politiques :
-Patrick Pendola, qui se revendique du centre mais qui veut rassembler gauche et droite et insiste sur le « sans étiquette »
-Jean-Noël Parpillon, socialiste mais qui se dit à la tête d’une liste… « sans étiquette »
-et le maire sortant, Luc Berthoud, qui a le soutien de l’UMP et de l’UDI, même s’il n’a pas voulu demander d’investiture officielle !

Bref, trois candidats « Canada dry » qui ont mis le même cocktail sur la table : le logement. « Nous sommes la première commune agricole de la Savoie », a défendu le maire sortant « et on veut que ça dure ! »
Un argument choc face à ses deux concurrents qui reprochent au maire de ne pas avoir suffisamment consulté la population avant le lacement de nouveaux programmes immobiliers.
« Oui, on manque de logements, mais un effort a été fait », s’est défendu Luc Berthoud.
Qui arrivera en challenger du maire sortant ? Réponse durant la soirée électorale de France 3 Alpes, le dimanche 23 mars à 20h15.

Prochains débats de « La Voix Est Libre » sur France 3 Alpes samedi 8 février à partir de 10h50 et jusqu’à 12h20, en direct de la mairie de Chambéry, en partenariat avec France Bleu Pays de Savoie. Le premier débat sera consacré aux candidats aux municipales à Albertville, le second aux candidats de Chambéry.
Vous pouvez déjà les interpeller via les réseaux sociaux : #LVELALPES

André Faucon

20 Jan

Municipales à Chambéry : « J’invite à se souvenir à quel moment la dette a augmenté », B. Laclais

Au lendemain de son départ en campagne, Bernadette Laclais était l’invitée de France 3 Alpes, samedi 18 janvier. La maire socialistes sortante a d’abord justifié pourquoi sa liste ne ressemblerait pas à celle de 2008, – elle promet un renouvellement de moitié-, puis pourquoi elle a tardé à se re-présenter: « j’ai souhaité boucler le budget », a-t-elle expliqué.

Laclais

Les choses sont devenues plus politiques quand le thème de la fiscalité a été abordée. Un thème si cher à son opposant UMP, Michel Dantin. Suite à la question d’une téléspectatrice qui faisait remarquer le taux d’endettement de 2196 euros par habitant à Chambéry (contre 1440 euros en France), Bernadette Laclais a osé une pique : « Traditionnellement Chambéry a toujours été une ville endettée et j’invite à se souvenir à quel moment cette dette a augmenté. Pour le citoyens, je souligne simplement que Chambéry, qui est une ville de 60.000 habitants, a beaucoup d’équipements, beaucoup de services publics que beaucoup de villes nous envient ».

Chambéry était une ville de droite jusqu’en 1989, les Chambériens se sont ensuite mis à élire des maires de gauche. La pique semble donc adressée à la droite du temps jadis, celle que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, et ceux qui restent ne se souviennent même plus qui a commencé à creuser cette satané dette?!

13 Jan

Un dernier point noir pour le PS en Isère

Au cours de sa conférence de presse de rentrée politique, ce lundi 13 janvier, le secrétaire départemental du parti socialiste en Isère, Christophe Bouvier a fait le point sur la préparation des élections municipales.

A ce jour, reste un seul véritable point noir sur les 533 communes du département: Péage de Roussilon. Une rude bataille est engagée entre Mercedes de Sousa, adjointe à la jeunesse, et la maire sortante Christine Masson.

En dehors d’une opposition de personnes, il y a également une opposition de stratégie.

Pour mener la tête de liste socialiste en mars prochain, les militants de la section locale ont préféré Mercedes de Sousa, qui militait en faveur d’une liste autonome, pure PS.

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Martine Masson, elle, était partisane d’une liste commune PS-Front de Gauche. Elle a donc décidé de se mettre en congé du PS et de monter sa propre liste. Malheureusement pour elle, le Front de Gauche vient de décider de faire liste à part!

Du coup, pour les instances du parti, il n’y a plus de divergence de stratégie entre les deux protagonistes qui sont vivement encouragées à collaborer sous peine de perdre la mairie.

Affaire à suivre.

Autres points à régler. Dans les trois communes de l’agglomération grenobloise, détenues par des communistes, les socialistes ont décidé de monter leur propre liste.

Or cette stratégie, dénoncée par les communistes locaux, pourrait être invalidée par les instances nationales du PS qui statueront mardi soir sur un accord national avec le PCF et auquel, les trois têtes de liste iséroises, devront se soumettre sous peine d’exclusion.

Christian Deville

02 Jan

Michel Destot rêve de métropole et de Shishapangma

Ce 1er janvier, on a trouvé Michel Destot particulièrement détendu, quand il est passé par les studios de France 3 Alpes. Peut-être a-t-il digéré son choix de passer la main après 19 ans à la barre? ou, plus simplement, peut-être a-t-il vécu des fêtes de fin d’année joyeuses? de celles qui donnent le sourire, même quand on demande de parler de la métropole au dessert! Car c’est pour cela que nous l’avons convié à passer par nos studios, pour nous parler d’un truc bien indigeste qui fera l’avenir de Grenoble.

Destot

En 2015, c’est validé, Grenoble sera une métropole de plus de 400.000 habitants! On sait qu’il a fallu recruter large pour y arriver, mais qu’importe pourvu qu’il y ait la taille! Au bout du compte, l’agglomération grenobloise élargie recevra 10 millions de plus et des compétences comme l’économie. Tout cela devrait « tirer vers le haut le développement économique », promet l’actuel maire de Grenoble qui espère, dans cette interview, un taux de croissance en progression de 2 à 3% puis de 3 à 4% un peu plus tard. On ne lui tiendra pas rigueur de cette envolée des espoirs par les temps qui courent! Cette métropole donne tellement le sourire à Michel Destot qu’on se demande de plus en plus s’il ne va pas vouloir la conduire?!

En attendant, le député-maire a un rêve pour 2014, trouver 5 semaines dans son emploi du temps pour tenter l’ascension du Shishapangma, le 14e sommet le plus haut du monde. Un bon entraînement avant d’atteindre le sommet de la métropole des montagnes…

22 Déc

A Grenoble, le chargé de com’ de l’UMP suspendu

Michel Tavelle, proche d’Alain Carignon, est suspendu par l’UMP 38 après avoir envoyé un mail aux médias pour appeler à ne pas voter Matthieu Chamussy. Ce dernier a pourtant été re-désigné récemment comme tête de liste du parti à Grenoble.

image_11Michel Tavelle à droite

Le mail a de quoi surprendre. D’habitude, les communiqués de Michel Tavelle sont à la gloire de l’UMP, ou plutôt à la gloire d’Alain Carignon dont il se fait le porte-voix 24 heures sur 24. Cette fois, le chargé de com´ a appris le « je ». Dans une sorte de lettre ouverte intitulée « Trois raisons pour ne pas voter Matthieu Chamussy », Michel Tavelle « casse » celui qui a déjà eu tant de mal à être intronisé.

Le costume est trop grand pour lui »

On ne résiste pas à vous faire part de ses propos croustillants dans une guéguerre interne qui fait aujourd’hui sourire tout le monde:

1- je ne voterai pas pour le candidat investi par l’UMP parce que « leader » de l’opposition au Conseil Municipal, il n’a, durant deux mandats, pratiqué qu’une opposition molle, quand elle n’était pas bienveillante, à l’égard du maire PS.

2- je ne voterai pas pour Matthieu Chamussy parce que le costume est trop grand pour lui. Depuis 4 semaines qu’il a été investi, il a été incapable de proposer le moindre programme et incapable d’établir un début de liste. A travers ses discours, il ne semble vouloir donner qu’une faible part aux militants de l’UMP qui sont pourtant la seule troupe à pouvoir l’épauler dans une élection difficile.

3- je ne voterai pas pour le « chef de file » de l’UMP parce que le candidat naturel de mon parti, aurait dû être Alain Carignon (…)

Notez qu’en vertu d’accords récents, Alain Carignon est aujourd’hui à la 9e place sur la liste UMP. Michel Tavelle explique en préambule de ce mail, qu’il agit en tant que simple militant. Peu importe, a répondu Jean-Claude Peyrin, président de l’UMP 38, le chargé de com’ est suspendu à titre conservatoire jusqu’à une prochaine réunion du parti.

Franck Grassaud (Photo du Club de la Presse de Grenoble – 2007)

09 Déc

Eric Piolle veut rassembler « l’autre gauche » à Grenoble

Yaka Faucon

 

Les pions se mettent peu à peu en place sur l’échiquier politique grenoblois. Le dernier s’appelle Piolle, Eric de son prénom, ingénieur, père de quatre enfants et parrain de plusieurs partis situés à la gauche du PS. Eric Piolle sera donc la tête de liste d’un regroupement entre écologistes, Parti de Gauche (sans le PC qui fera l’union avec le PS) et gauche citoyenne type ADES.

Les électeurs un peu distraits auront surement fait connaissance avec ce candidat sur le plateau de France 3 Alpes ce week-end. Ceux qui s’attendaient à un lancement en fanfare de la campagne des écologistes seront déçus : « On ne cherche pas de thèmes clivants », « On prône le rassemblement de la gauche » : pas de quoi faire trembler la municipalité sortante. Seul élément de programme avancé : une tarification sociale de l’eau, avec une part de gratuité pour les plus faibles revenus. Il faudra surement une eau un peu moins tiède, un peu plus de vagues pour passionner les électeurs au débat municipal, à moins que les candidats ne boivent la tasse de la faible participation.

06 Déc

Dumolard et Bonzy : le Pacs des indépendants

Yaka Faucon

Il faut se méfier des candidats qui annoncent « j’irai jusqu’au bout ». Quelques fois, ce sont des candidats en bout de course, dès la mi-course. Gilles Dumolard, ancien président de la chambre de commerce, grenoblois bon teint, bien connu des chefs d’entreprises et des commerçants, voulait bousculer le sacro-saint duel Gauche-Droite pour mener une liste indépendante, fondée sur l’envie de faire bouger les lignes sans forcément respecter une ligne politique.

C’était plutôt bien parti cette liste sans parti. Les déboires de l’UMP tombaient à pic. Mais la politique est cruelle et elle a vite repris son cours normal. Les soutiens de Dumolard ont faibli, quelques-uns ont été séduits par le retour de Carignon. Il ne restait plus grand chose de l’énergie du début à l’image de ce local de campagne en centre-ville de Grenoble, flamboyant à son inauguration, aujourd’hui caché par des échafaudages. Un ravalement de façade s’imposait.

Aujourd’hui Gilles Dumolard lance un appel du pied à Denis Bonzy (notre photo), pour une liste indépendante, indépendante des partis, peut-être,mais qui aura l’étiquette Divers-droite dans les soirées électorales à la télé. Les deux patrons arriveront-ils à faire prospérer leur petite entreprise d’ci mars prochain?

bonzy

 

André Vallini, l’homme de la fusion

Yaka Faucon

Personne ou presque n’a relevé la proposition faite par André Vallini la semaine dernière sur le plateau de France 2 dans « Mots croisés »

André Vallini

Le président socialiste du conseil général de l’Isère a proposé de passer de 22 à 12 ou 15 régions et de diviser le nombre de départements par 2!

Une envolée bien préparée qui avait pour but de donner des gages de réformisme, la suite de la boite à outils pour faire des économies. « On devrait vous nommer ministre de la réforme de l’Etat! » s’est exclamé l’animateur de France 2. On s’est demandé alors si André Vallini avait apprécié le compliment ou serré les dents. Proposer d’alleger le millefeuille administratif pour gagner un porte-feuille ministériel, voila qui est osé.

En tous cas, après le choc fiscal et le choc de simplification, qu’on attend plus, voila le choc administratif et politique. Chiche! Lançons le débat! Rien que dans les Alpes, on imagine aisement les polémiques. Si les savoyards ont dejà presque fusionné leurs départements, que faire de l’Isère? Marier le département au Rhône? Aux Hautes-Alpes? A la Drôme?? Alors que l’on se sent soit du nord-Isere soit du sud-Isere voire meme des terres froides au centre du jeu!…

Et mon « 38 »? Que deviendrait-il? Heureusement que les plaques d’immatriculation ont déja changé… C’est pas pour jouer les pessimistes de service, mais cette réforme là, j’en fais le pari, n’est pas pour demain matin…