20 Mar

40 youtubeurs donnent rendez-vous à leurs fans, samedi 7 avril à Toulouse

Une quarantaine de youtubeurs donne rendez-vous à leurs fans, ce samedi 7 avril 2018 à la foire de Toulouse. C’est la seconde fois qu’une rencontre avec autant de stars du web est organisée dans la ville rose.

L’édition 2017 du Meet up Youtubers de Toulouse © Christophe Neidhart/ France3

Pour les fans de Poisson Fecond, Revo, Romy, Kay, EmmyMakeuppro ou Redkii24,…le rendez-vous est immanquable !

Samedi 7 avril 2018, la foire internationale de Toulouse organise une rencontre entre 40 youtubeurs et leurs fans. Le rendez-vous se déroulera dans le hall 2 du parc des expositions de 11h00 et 19h00. Comptez entre 7 euros pour l’entrée (ou 4,50 € si vous commandez en ligne). 

C’est la deuxième fois que les organisateurs de la foire organisent ce Meet Up de youtubers. En 2017, ils avaient été quelques centaines à venir admirer leur stars du web.

Voici les youtubeurs présents à ce rendez-vous unique en Occitanie :

  • POISSON FECOND (culture science)
  • EMMYMAKEUPPRO (beauté Lifestyle)
  • REVO (divertissement)
  • ROMY (beauté Lifestyle)
  • KEYZA (humour)
  • KAY (beauté Lifestyle)
  • THE WORLD OF LIZA (beauté Lifestyle)
  • SATINE WALLE (musique)
  • WILDPASTELHAIR (beauté Lifestyle)
  • MAILE AKLN (beauté Lifestyle)
  • REDKILL24 (gaming)
  • WHATS’UP CLAIRE (beauté Lifestyle)
  • AMANDYNE’S WORLD (beauté Lifestyle)e
  • UNE LIBANAISE (beauté Lifestyle)
  • GLITCH THEFT AUTO (gaming)
  • THISISTOONY (humour)
  • TYSHABEAUTE (beauté Lifestyle)
  • RAFFALE (divertissement)
  • AGATHE DIARY (beauté Lifestyle)
  • GIRLYALEX83 (beauté Lifestyle)
  • TYSNAI (beauté Lifestyle)
  • JULIA SALESSES (beauté Lifestyle)
  • JAY’S GAMING (gaming)
  • KARENOU TICHAT (beauté Lifestyle)
  • MATHOU WORLD (beauté Lifestyle)
  • MANON (beauté Lifestyle)
  • LIDEAL (divertissement)
  • LES TRESORS DE LAURA (beauté Lifestyle)
  • MEGASSOCIAL (beauté Lifestyle)
  • NAOMIS SECRETS (beauté Lifestyle)
  • ONEBEAUTYBOX (beauté Lifestyle)
  • FLOWERS VIVI (beauté Lifestyle)
  • MIXAME (divertissement)
  • LYDIA SERBOUT (beauté Lifestyle)
  • SAM MODZ (gaming)
  • LA PETITE FRENCHIE (beauté Lifestyle)
  • EASYBEAUTYSTYLE (beauté Lifestyle)
  • MELANIE JOY (beauté Lifestyle)
  • TENDANCE CLEMENCE (beauté Lifestyle)
  • GIL BREYSSE (divertissement)
>>> Plus d’info sur le meet-up des Youtubeurs à la foire de Toulouse : www.wemeetupfoire.fr
Julien Leroy

16 Mar

A Toulouse, un collège propose un club digital pour éduquer les adolescents aux réseaux sociaux

Comment aider les adolescents à repérer les Fake News et à se protéger sur les réseaux sociaux ? Pour y remédier, le Conseil départemental de Haute-Garonne propose actuellement des séances d’information dans les collèges. Exemple avec le club digital de Berthelot à Toulouse.

© Eric Froissac / France 3 Toulouse

Dans un monde de plus en plus digital, les adolescents sont de très gros consommateurs de réseaux sociaux. Ils sont ainsi exposés à la surexposition et à la manipulation des informations en ligne.

Pour y remédier, les équipes pédagogiques des collèges de Haute-Garonne proposent des séances de sensibilisation et d’information. L’objectif est de donner des repères et des bases de connaissance pour protéger les données personnelles et éviter de relayer des Fake News (fausses informations).

Exemple au collège Marcelin Berthelot de Toulouse qui a ouvert un club digital. Un midi par semaine, les collégiens multiplient les exercices pratiques avec des enseignants.

D’ici la fin de l’année scolaire, 2000 actions de ce type toucheront 60.000 élèves des collèges de Haute-Garonne.

Une équipe de France 3 (Yann-Olivier d’Amontloir et Eric Foissac) ont pu suivre la séance de ce mardi 14 mars :

Julien Leroy

15 Mar

Steeryfit, « Le Bon Coin » des rencontres sportifs sur Toulouse

L’application toulousaine Steeryfit aide à trouver des sportifs pour un jogging, un match de tennis ou organiser une partie de football. Ce « Bon Coin » des rencontres sportives a été lancé il y a un mois par deux quadragénaires passionnés de running.

© Steeryfit

© Steeryfit

Le plaisir de partager un moment sportif. C’est le leitmotiv d’une nouvelle application toulousaine : Steeryfit

« Elle sert à réunir des sportifs (débutants ou confirmés) entre eux selon leur planning, le lieu où ils se situent et leurs niveaux » explique Cyril Vallet, cofondateur de Steeryfit. 

Steeryfit met en relation des passionnés qui veulent faire un jogging, un match de tennis ou organiser une partie de football. 

« Vous désirez jouer au squash en fin de journée, vous n’avez personne avec qui jouer. Vous avez 2 solutions sur SteeryFit, soit vous matchez un événement squash qui vous correspond (lieu, horaire, niveau….) soit vous créez votre propre événement » précise Cyril Vallet. 

Pratiquer le sport en toute sécurité

Les deux concepteurs veulent également sécuriser la pratique du sport, notamment pour les femmes.

« Une jeune femme souhaite aller courir, en rentrant du travail à 19h. Il fait déjà nuit… Elle désire donc trouver des partenaires de running, elle peut donc matcher un événement running ou créer son événement (elle aura le choix d’y accepter qui elle veut) » raconte le cofondateur.

Entièrement gratuite, Steeryfit est né en janvier 2018 grâce à deux Toulousains quadragénaires. Cyril Vallet est éducateur sportif et préparateur physique de 42 ans. Il est également président de la société MyÔsport. Son associé est Laurent Carrere. A 40 ans, ce directeur dans l’hôtellerie pratique le triathlon et participe à plusieurs marathons. 

Pour le moment, l’application compte peu d’utilisateurs. Mais les deux fondateurs espèrent se faire connaître et créer une forte communauté pour attirer des annonceurs.

>> Pour télécharger Steeryfit disponible (uniquement) sur Android : Cliquez ici

Julien Leroy

13 Mar

Toulouse : la start-up Brico Privé recrute 50 personnes et agrandit son siège

Tout va bien pour la start-up « Brico Privé » installée à L’Union, près de Toulouse. Le leader français des ventes privées en ligne dédiées au bricolage, jardinage et aménagement de la maison, va agrandir ses locaux et ouvre 50 postes.

© Brico Privé

© Brico Privé

Brico Privé est l’une des success story du numérique toulousain. Créé en 2012, la start-up est aujourd’hui le premier site web français spécialisé dans les ventes privées dédiées au bricolage, jardinage et aménagement de la maison. Fin 2017, elle affichait un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros. 

Si bien que la société a du agrandir son siège historique de L’Union en périphérie de Toulouse. Après plusieurs mois de chantier, Brico Privé vient de finir une extension de 600 m².

« Au départ, nous cherchions de nouveaux locaux mais nous avons pris la décision de rester sur l’Union pour des raisons pratiques. Nous sommes tout proches de la rocade et du métro, nos salariés ont pris leurs habitudes de transport, (..). L’extension nous a parue alors la solution la plus adaptée » explique Julien Boué, président de Brico Privé.

Cette nouvelle superficie va surtout permettre d’accueillir les futurs recrutements. Brico Privé cherche 50 collaborateurs d’ici la fin de l’année.

« Tous les services sont concernés par cette nouvelle vague de recrutement. Du pôle achat en passant par la création de nouveaux services data et intelligence artificielle, nous souhaitons renforcer nos équipes à tous les niveaux pour permettre une meilleure maîtrise des performances avec nos marques partenaires » confie Marc Leverger, co-fondateur.

A terme, l’e-commerçant du bricolage comptera 200 salariés.

Pour les candidats potentiels, toutes les offres sont sur www.bricoprive.com.

Julien Leroy

05 Mar

Des Toulousains inventent « Zefly », le comparateur… des comparateurs de vols

Chercher sur plusieurs comparateurs de vols via une interface unique. C’est (désormais) possible avec la plate-forme toulousaine Zefly. Il suffit de saisir une seule fois ses critères de voyage et le tour est joué !

© JEAN FRANCOIS FREY / MaxPPP

© JEAN FRANCOIS FREY / MaxPPP

Un comparateur… des comparateurs de vols. C’est le concept crée par la start-up toulousaine Zefly.

Pour leurs vacances, les internautes recherchent un billet d’avion en utilisant plusieurs comparateurs de vols avant de se décider. « Pour cela, ils doivent ressaisir sur chaque site leur recherche : Ville de départ, la destination, les dates, le nombre de voyage,… »  expliquent Nathalie et Daniel Girardot, les fondateurs de l’application. 

« C’est en partant de ce constat que nous avons imaginé un concept inédit en France : une interface commune à tous les comparateurs de vols afin de supprimer des tâches répétitives et chronophages pour l’internaute » poursuivent-ils.

La plateforme Zefly propose ainsi une seule interface commune et directement connectée à 9 comparateurs de vols (Liligo, Easyvoyage, Momondo, Skyscanner, Kelkoo,…) 

Même s’il manque quelques géants du secteur (Opodo, Kayak,…), le service est efficace et entièrement gratuit.

Le modèle économique de Zefly est basé sur des partenariats avec les comparateurs de vols. C’est derniers reversent des commissions proportionnelles au nombre de visiteurs. « Pour autant, les prix qu’ils affichent via Zefly sont strictement identiques aux prix affichés sur leurs sites » précise les concepteurs

Un gain de temps pour trouver le meilleur vol

Derrière cette idée se trouve Nathalie et Daniel Girardot. Ce couple toulousain quadragénaire a eu l’idée en organisant leurs vacances.

« Des heures passées sur des comparateurs de vols pour essayer de trouver le billet d’avion le moins cher. Le déclic, c’est en écoutant une émission radio: nous avons réalisé que des milliers de Français faisaient comme nous« . Après un an de travail, le service ouvre fin janvier. 

Zefly fait penser à Flybot, le premier robot qui recherche à votre place un billet d’avion. Conçu par deux jeunes toulousains, il suffit de dialoguer, via Facebook, avec ce nouveau compagnon de voyage, pour trouver également le vol le moins cher. 

>>> Pour utiliser Zefly : www.zefly.fr

Julien Leroy

26 Fév

Third Editions, une maison d’édition toulousaine spécialisée dans le… jeu vidéo

Née à Toulouse, Third Éditions publie des livres sur l’histoire et l’univers des plus grandes sagas du jeu vidéo. Un pari osé qui fonctionne ! Aujourd’hui, cette maison d’édition, unique en France, compte 42 ouvrages et plus de 300.000 exemplaires vendus.

© Third Editions

© Third Editions

Publier des livres (sans image) sur l’histoire et la culture d’un grand jeu vidéo. Il fallait oser. Deux Toulousains, Mehdi El Kanafi et Nicolas Courcier, l’ont fait en 2015, en créant Third Éditions. 

« On se consacre à l’étude des plus grandes sagas de l’histoire du jeu vidéo, en prenant le parti d’aborder ces titres comme des œuvres culturelles à part entière » expliquent les deux fondateurs.

Ecrit par des journalistes spécialisés, leurs livres proposent des essais fouillés sur l’univers, sur les créateurs ou sur l’histoire de l’oeuvre. Une ligne éditoriale unique en France.

Certains ouvrages, comme Zelda ou Final Fantasy, ont dépassé les 30 000 exemplaires vendus et ont été traduits en italien, russe, anglais ou espagnol

D’autant plus que les ouvrages ne comportent aucune illustration. « Rien que le texte ! C’est notre marque de fabrique afin de laisser plus de place à l’analyse » précisent-ils.

En 3 ans d’existence, la maison d’édition toulousaine a publié 42 ouvrages sur les plus grandes sagas du jeu vidéo et des comics : Zelda, Final Fantasy, Dark Souls, Residene Evil, Dragon Ball,…

Profitant d’une communauté de passionnés, Third Éditions a déjà vendu 300.000 exemplaires. « Certains ouvrages, comme Zelda ou Final Fantasy, ont dépassé les 30 000 exemplaires vendus et ont été traduits en italien, russe, anglais ou espagnol » expliquent les éditeurs.

« Tous nos livres sont en vente dans l’ensemble du réseau de distribution : librairies traditionnelles, grandes surfaces spécialisées (de type Fnac et Cultura) et espaces culturels de certaines grandes surfaces (Leclerc) » précisent-ils.

Le succès a permis de recruter deux personnes supplémentaires : Clovis Salvat et Damien Mecheri. En attendant d’étoffer l’équipe, autres nouveaux ouvrages dont l’un sur le jeu Diablo, sortiront au printemps.

>> Site officiel : www.thirdeditions.com

Julien Leroy

24 Fév

IoT Valley : une cité de start-up dédiée aux objets connectés verra le jour près de Toulouse

Le village IoT Valley de Labège (Haute-Garonne) verra le jour en 2021. Le permis de construire vient d’être déposé. Ce vaste projet immobilier de 85.000 m² va accueillir les start-up et les formations dédiées aux objets connectés dont la pépite Sigfox.

Le futur campus de l'IoT Valley de Labège

Le futur campus de l’IoT Valley de Labège

C’est officiel. Après 4 mois de retard, le permis de construire du premier lot du projet de l’IoT Valley de Labège (Haute-Garonne), a été déposé ce lundi 19 février à la préfecture de Toulouse.

Ce premier ensemble de 27.000 m² « regroupera des espaces de bureaux et de co-working, une agora modulable, des lieux de formation, des parkings, 1 000 m2 de commerce ainsi qu’un hôtel de 140 chambres » précise l’association IoT Valley soutenue par le conseil régional et la communauté de commune du Sicoval.

Ce vaste projet immobilier doit d’abord accueillir tous les membres de l’écosystème de l’IoT Valley de Labège spécialisée dans les objets connectés. Au total, 50 start-up employant 600 personnes, vont s’y installer dont le siège de Sigfox. A l’heure actuelle, les jeunes pousses vivent dans 3 bâtiments répartis dans le quartier économique de Labège.

Mais le lieu hébergera également des FabLabs, des organismes de formation et l’accélérateur de start-up ‘Le Connected Camp ».

Dès 2021, cette future cité de start-up comptera 1300 collaborateurs. La pose de la première pose est programmé pour fin 2018.

A terme, l’objectif est de créer un campus mondial de 85.000 m² dédié aux objets connectés.

L’idée est portée par Ludovic Le Moan, fondateur de l’IoT Valley et CEO de la pépite Sigfox. Son entreprise est aujourd’hui le premier fournisseur mondial de services de connectivité IoT et attire les convoitises. En espérant qu’un éventuel rachat de Sigfox ne remette pas en cause ce campus unique. 

Julien Leroy

20 Fév

Kidiklik 31, le site web qui fait sortir vos enfants à Toulouse et en Haute-Garonne

Que faire avec les enfants durant les vacances ou le week-end ? Pour aider les parents (et les grand-parents), une maman toulousaine vient de lancer la version locale de kidiklik. Ce webzine est spécialisé dans les activités et les idées de sorties pour les plus jeunes.

© France 3 Toulouse

© France 3 Toulouse

kidiklik est une plateforme qui répertorie les sorties (gratuites et payantes) pour la famille. Les idées vont du théâtre au parc d’attraction en passant par le stage créatif ou la chasse au trésor. L’objectif est d’aider les parents à trouver une activité pour leur progéniture. 

Le webzine existe dans 22 départements et depuis novembre 2017, en Haute-Garonne. Une version locale créée par Claire-Marie Dagonet, une mère de famille de trois garçons. Aujourd’hui, kidiklik 31 compte plus de 500 idées. 

>>> Reportage de Solenn Lagha et Eric Foissac (France 3 Toulouse) : 

>>> site web : http://31.kidiklik.fr

Julien Leroy

19 Fév

Leur vol retardé, deux artistes enchantent les voyageurs de l’aéroport Toulouse-Blagnac

Ce dimanche 19 février, les voyageurs de l’aéroport Toulouse-Blagnac ont eu droit à un moment musical impromptu. Retardés par leur vol, une pianiste toulousaine et un chanteur lyrique se rencontrent pour la première fois et interprètent « Hallelujah » de Leonard Cohen. La vidéo fait le buzz.

marie-toulouse

Valérie Marie est une pianiste toulousaine professionnelle. Ce dimanche 19 février soir, elle est à l’aéroport Toulouse-Blagnac pour monter à Paris. Mais « mon avion est retardé » raconte l’artiste. Ne sachant pas quoi faire, elle décide de jouer quelques notes sur le piano en libre service, situé dans le hall départ. 

Après quelques reprises musicales pour le plus grand bonheur des voyageurs, la Toulousaine se met à interpréter « Hallelujah » de Leonard Cohen.

A ce moment, « un jeune homme s’approche et me demande s’il peut poser sa voix sur cette chanson » poursuit-elle. « Il me répond qu’il est chanteur lyrique professionnel et vient de sortir d’un concert au casino de Toulouse« .

« Quand tu attends ton vol bien retardé avec les camarades et qu’une merveilleuse pianiste s’installe, tu ne peux pas résister » écrira un peu plus tard Gregory Benchenafi, le chanteur inattendu originaire de Paris. 

Habituée des réseaux sociaux, Valérie Marie demande alors à un spectateur de capturer cette rencontre impromptue. Aussitôt, les deux artistes se mettent à interpréter la chanson phare de Leonard Cohen. « Un moment merveilleux, magique » s’émeut la pianiste. 

Il est vrai que la vidéo est touchante. D’ailleurs, elle fait le buzz sur Facebook. Près de 111.000 vues en moins de 24 heures.

>>> A vous d’apprécier :

Julien Leroy

15 Fév

IoT : Le Toulousain Sigfox affiche des résultats records et refuse… une offre de rachat

Sigfox est en pleine forme. La start-up de Labège près de Toulouse a dévoilé ce jeudi 15 février, ses résultats 2017. Le premier réseau mondial d’objets connectés affiche une hausse de 50% de son chiffre d’affaire. Un succès qui attise également les convoitises. Sigfox vient de refuser une offre d’achat d’un milliard d’euro.

Ludovic Le Moan - CEO de Sigfox

Ludovic Le Moan – CEO de Sigfox

Créée en 2011 dans un garage, la start-up toulousaine Sigfox est aujourd’hui le premier fournisseur mondial de services de connectivité IoT.

Pour 2017, l’entreprise affiche un chiffre d’affaire record de 50 millions, soit un hausse de 56% par rapport à 2016, selon les résultats présentés ce jeudi 15 février.

Le réseau Sigfox couvre désormais 45 pays et 2,5 millions d’objets connectés, soit une croissance annuelle de 65 %. Bref, 2017 est l’année record pour la pépite de l’IoT Valley de Labège, près de Toulouse.

Une santé éclatante qui s’explique principalement par le marché prometteur des objets connectés (IoT). Les experts estiment que le secteur comptera 50 milliards d’objets connectés d’ici 2020 pour un chiffre d’affaire de 7000 milliards d’euros. 

« L’IoT est un gisement colossal de valeur. A l’instar du pétrole que l’on a commencé à extraire il y a plus d’un siècle, pour constituer de plusieurs milliards de dollars, la données est une ressource naturelle. L’enjeu des prochaines décennies est de collecter ces données à un coût inférieur à leurs valeurs intrinsèques » explique Ludovic Le Moan, PDG et co-fondateur de Sigfox.

C’est pourquoi Sigfox veut continuer à accélérer en 2018. Le premier objectif est d’attendre la barre des 60 pays et régions afin d’imposer le réseau toulousain comme la norme standard.

Par ailleurs, Sigfox annonce le lancement du projet Hacking House. « Ce projet rassemblera des étudiants du monde entier afin de les former à l’IoT et à la technologie Sigfox » précise Ludovic Le Moan. Le démarrage est prévu en juin 2018 à San Francisco pour des résultats en novembre. 

Une offre de rachat à 1 milliard d’euro

Le succès de Sigfox semble attirer les convoitises. Selon nos confrères de La Tribune, Ludovic Le Moan a refusé récemment une offre de près d’un milliard d’euros pour son groupe. Une situation qui inquiète le co-fondateur.

« Une offre à 1 milliard, on arrive encore à l’arrêter. Mais si demain quelqu’un proposait 2 ou 3 milliards, dans l’état actuel du capital de Sigfox, je pense que l’entreprise serait vendue » avoue-t-il 

Il est vrai que les actionnaires de Sigfox sont de plus en plus nombreux. Au fil des 5 levées de fonds, ils sont aujourd’hui 28 au chevet de la start-up.

Depuis 7 ans, la start-up basée à Labège près de Toulouse, créé un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses.

Julien Leroy