29 Mai

A Toulouse, Benjamin Böhle-Roitelet quitte l’accélérateur « ekito » pour créer sa propre startup

C’est une figure emblématique de la French Tech de Toulouse. Benjamin Böhle-Roitelet quitte ekito, son accélérateur de start-up fondé en 2005. A son tour de se lancer dans une aventure entrepreneuriale en créant « Relief ».

© Nadia Pellefigue / 15 mai 2018

Si le mercato de l’écosystème du numérique toulousain existait, le départ de Benjamin Böhle-Roitelet serait considéré comme un gros transfert.

Figure emblématique de la French Tech de Toulouse, le fondateur d’Ekito (un accélérateur de startup de la ville rose) annonce, ce mardi 29 mai, vouloir créer sa propre entreprise. 

« Après avoir appris au travers d’ekito, durant 12 années d’aventures passionnantes, de centaines de projets, et avoir partagé leurs quêtes, leurs réussites ou leurs échecs (..) Le moment est venu pour moi de mettre à profit ces belles expériences, pour un nouveau projet, différent et de nouveaux défis, d’utiliser tout ce que j’ai appris » déclare-t-il dans un message publié sur sa page Medium.

Création d’une nouvelle start-up toulousaine : « Relief »

Cela fait plusieurs mois que Benjamin Böhle-Roitelet prépare sa sortie.

« Depuis maintenant presque un an, après avoir beaucoup voyagé, m’être ressourcé proche de l’océan, je travaille entouré d’une nouvelle équipe, sur le projet de construction d’une startup de l’IA ambitieuse (..). Ce sera Relief » poursuit-il.

Pour le moment, il ne souhaite pas dévoilé les services de sa start-up. « Mais elle est basée à Toulouse et compte 6 collaborateurs » me confie-t-il.

En attendant, Benjamin Böhle-Roitelet finalise la reprise de son accélérateur ekito par les salariés qui la composent. 

« ekito est quant à lui, avant tout un projet humain un peu fou dont l’objet est celui de faire que de beaux projets se réalisent (..). Depuis quelques mois nous travaillons donc aussi à un projet de transmission de la structure ekito aux salariés qui la composent, ce qui pour moi aurait par essence le plus de sen » espère-t-il.

Né en 2005, ekito est le premier accélérateur privé de jeunes pousses innovantes à Toulouse. En 12 ans d’existence, la structure a accompagné et conseillé de nombreuses startup dont Nowave, Demooz, Telegrafik, Blablacar ou Qwant.

>>> Pour lire en intégralité le message de Benjamin Böhle-Roitelet : cliquez ici

Julien Leroy

19 Mai

Ne plus (jamais) perdre ses affaires avec l’étiquette connectée de la startup Solukey

La startup toulousaine Solukey dévoile une application dédiée aux objets perdus. Le système collaboratif met en relation le propriétaire avec la personne qui retrouve l’affaire.

© Solukey

Chaque année, 12 millions d’objets sont perdus sur le territoire Français. « Pourtant, 93% des particuliers ayant trouvé des objets souhaitent les remettre à leur propriétaire » assure Julien Lacour, le fondateur de Solukey.

C’est sur ce constat que ce jeune toulousain a créé l’application Solukey.

Une fois téléchargée sur son smartphone, il suffit de d’éditer (gratuitement) une étiquette avec un code et la coller sur les clés, un ordinateur ou un passeport.

En cas de perte, la personne qui retrouve votre bien, se met en relation en saisissant simplement l’identifiant dans l’application.

« La personne qui trouve votre objet peut ainsi vous alerter n’importe où dans le monde en un simple clic sur le site internet ou via l’application. Vous recevez instantanément une notification vous indiquant les coordonnées de la personne ou du service à contacter. Vos coordonnées restent bien sûr confidentielles » précise le concepteur

Il existe évidemment de nombreux applications similaires mais ce système collaboratif veut « créer une vraie communauté d’entraide et ainsi devenir l’application de référence pour les objets perdus » espère Julien Lacour.

Né après un travail dans un service des objets trouvés

L’entrepreneur a eu l’idée de cette étiquette connectée lors d’un travail dans un service des objets trouvés d’une collectivité.

« Je ne cessais d’enregistrer les déclarations de pertes et objets restitués par un grand nombre de personnes bienveillantes. Malgré cette solidarité (..) la probabilité de rendre tous ces précieux objets aux propriétaires malchanceux était quasi-nulle par manque d’informations » raconte Julien Lacour.

Reste à trouver un modèle économique. Julien Lacour est en train de la finaliser. Son projet est de proposer des offres aux entreprises pour gérer leur parc de matériel ou pour éviter la perte des affaires de leurs clients.

Basée à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, le concepteur cherche également un accélérateur de startup.

>>> Plus d’info sur www.solukey.fr

Julien Leroy

17 Mai

Après avoir fait le buzz, les 3 sœurs toulousaines de « Aöme » sortent leur premier titre

Exclusif. Depuis 1 an, la voix de 3 sœurs de Toulouse font craquer les internautes. Un succès qui leur a permis d’enregistrer leur première chanson « Mille Couronnes« . Le single sort ce jeudi 17 mai.

© Aöme Officiel

A Toulouse, Léana (20 ans), Jade et Lynn (16 ans) sont trois sœurs passionnées par la musique et la chanson. Elles forment le trio « Aöme« . Depuis mars 2017, elle s’amusent à réaliser des reprises musicales telles que Dommage de Bigflo& Oli, Shape of You d’Ed Sheeran ou encore de The Greatest de Sia. 

« Cela est venu très naturellement. On chantait déjà toutes les trois à la maison depuis notre enfance. La musique a toujours eu une place importante dans notre vie. On a eu envie de poster des vidéos afin de partager notre passion. On n’attendait pas grand chose. » expliquent-elles

Pourtant, la dizaine de clips cartonne sur le web avec plus de 6 millions de vues sur YouTube et une communauté de 140.000 fans. Un succès qui s’explique surtout par la (très) belle voix des Toulousaines.

Un premier single écrit par les 3 jeunes sœurs

Dés le départ, Léana, Jade et Lynn souhaitaient écrire leurs propres compositions.

« Après avoir réalisé plusieurs reprises et en ayant toujours en tête l’envie de créer nos propres chansons, il semblerait que nous ayons attisé la curiosité de plusieurs labels et le label Parlophone nous paraissait être une évidence. » confient-elles. 

C’est ainsi que leur premier single « Mille Couronnes » est disponible en ligne depuis ce jeudi 17 mai.

« Ce que l’on a souhaité illustrer à travers ce titre c’est l’espoir représenté par les couronnes. Elles sont l’image d’une lumière éclatante et étincelante qui jaillit. Quelque chose qui brise l’obscurité, symbole du désespoir vers un nouvel espoir. Raviver la flamme et donner de la lumière dans sa vie à des moments où on peut se sentir seul ou trop préoccupé par ce qui ce passe dans notre tête. Il peut y avoir pleins d’interprétations dans ce titre, chacun peut s’y retrouver et y chercher sa propre signification, c’est ce que l’on aime » précise le groupe. 

En attendant de savoir si ce premier single séduit le public, le trio veut continuer à travailler sur un album, sans se poser de questions. « Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? » conclu d’une même voix les 3 Toulousaines. 

 >>> Le clip de leur premire single « Milles Couronnes » : 
Julien Leroy

07 Mai

Météo Pollen, l’application (toulousaine) qui donne les prévisions de pollen de votre commune

Recevoir sur son smartphone, les prévisions de pollen de sa commune pour les prochains jours. C’est l’objectif de l’application Météo Pollen, créée par une start-up de Toulouse.

© MaxPPP

Si beaucoup se réjouissent de l’arrivée des beaux jours, 30% des français redoutent cette période synonyme de retour du pollen.

C’est pourquoi la start-up toulousaine WeatherForce, vient de concevoir l’application Météo Pollen.

Une fois téléchargée sur son smartphone, Météo Pollen informe les personnes allergiques sur le taux de concentration de pollen prévu dans l’air de leur ville.

« Contrairement aux applications existantes, elle annonce les quantités de pollen prévues dans chaque ville, sur la journée en cours et les deux jours suivants » précise l’équipe toulousaine. Les prévisions concernent les pollens des graminées, bouleau et olivier.

L’application affiche également la pollution de l’air, la carte de Météo France et des conseils pour mieux vivre avec les allergies.

La jeune pousse a travaillé en collaboration avec le Centre Européen de Météorologie (CEPMMT), dans le cadre du programme scientifique européen de surveillance de l’atmosphère CAMS.

Sortie en le 15 mars dernier, Météo Pollen revendique plus de 5000 téléchargements en l’espace moins de 2 mois.

WeatherForce a été créée à Toulouse, en 2016, par Christine David et Pascal Venzac. Leur société est spécialisée dans les projets et les applications météorologies.

>> Plus d’info sur weatherforce.org

>> Découvrez Méteo Pollen avec le reportage de Julie Valin Marc Raturat / Juin 2018 : 

Julien Leroy

18 Avr

Technologies du futur : EmTech Europe revient à Toulouse en octobre 2018

Les experts du MIT Technology Review aiment Toulouse. Pour la 4e année consécutive, ils organisent leur conférence EmTech Europe, les 2 et 3 octobre 2018 au Quai des Savoirs. C’est l’un des plus grands rendez-vous internationaux sur les technologies émergentes. 

© EmTech Europe

A vos agendas !  La 4e édition du congrès EmTech France se déroulera les 2 et 3 octobre 2018 à Toulouse.

EmTech est considéré comme la plus importante conférence mondiale sur les technologies du futur. Elle est organisée un peu partout dans le monde par MIT Technology Review, le plus ancien magazine de technologie du monde.

Durant deux jours, des experts du monde entier viennent présenter et débattre sur les dernières technologies en matière de high-tech : réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative.

Toulouse est la seule ville d’Europe à accueillir une édition d’EmTech.

>>> Les inscriptions pour le congrès EmTech Europe 2018 sont dès à présent ouvertes sur emtecheurope.com

Julien Leroy

04 Avr

L’accélarateur de startup « IONIS 361 » débarque à Toulouse

Toulouse compte un nouvel incubateur de start-up : IONIS 361. Sa particularité est d’immerger les entrepreneurs dans une structure réunissant des étudiants en informatique, ingénierie, business et design. Ce campus entreprise / école lance un appel aux candidatures jusqu’au 15 avril.

© IONIS 361Après Paris, Lille et Montpellier, l’incubateur de start-up « IONIS 361 » débarque à Toulouse.

« L’incubateur IONIS 361 ouvre désormais une nouvelle antenne à Toulouse, 2e ville startup friendly après Paris, en plein cœur du campus urbain de IONIS Education Group et de ses écoles » explique le directeur de l’IONIS 361, Guillaume Bardèche.

C’est d’ailleurs la particularité de cette structure : marier les compétences des entrepreneurs avec celles d’étudiants ingénieurs.

En effet, l’IONIS Education Group regroupe plusieurs écoles privées en France dont Epitech, EPITA, IPSA, ISEG Marketing & Communication School, ISG et e-artsup. etc.

A Toulouse, ce campus multi-école est basé dans le quartier Conpans Caffarelli. C’est ici que les 200 m² de l’incubateur ouvriront leurs portes en juin prochain.

« Au sein de cet espace, les startups se retrouveront en immersion dans une structure réunissant les talents de demain en informatique, ingénierie, business et design, avec la présence des étudiants » précise l’équipe d’IONIS 361.

L’incubateur toulousain cherche désormais ses futurs locataires. Les projets recherchés sont multiples : cyber-sécurité, objets connectés, big data, blockchain, food, finanace, sport, RH, éducation,…

Les candidats potentiels ont jusqu’au 15 avril 2018 pour faire partie de la première promotion.

Né en 2016 à Paris, IONIS 361 revendique 300 porteurs de projets, 100 startups accompagnées et 10 millions d’euros de fonds levés.

Julien Leroy

29 Mar

Un Toulousain lance un studio de jeux vidéos dédiés à l’Afrique

A 23 ans, le Toulousain Teddy Kossoko veut créer le premier studio de jeux vidéo dédiés à l’univers de l’Afrique. Et pour y parvenir, il vient de lancer sa première création : « Kissoro Tribal Game« .

Le jeu Kissoro Tribal Game © Teddy Kossoko

Créer des jeux vidéos sur l’Afrique. C’est l’idée originale d’un ingénieur informatique toulousain de 23 ans, Teddy Kossoko. Il vient de lancer son « Masseka Game Studio ».

« J’ai remarqué le manque de diversité dans le monde des jeux vidéo, et vu l’intérêt des joueurs pour mon jeu, j’ai décidé de créer à Toulouse le premier studio de jeu basé sur les univers africains (mythes, légendes, personnages célèbres…) hors du continent africain » explique ce jeune diplômé de MIAGE (école informatique de Toulouse) passé par l’IUT de Blagnac.

« L’autre objectif est de mettre en avant la culture centrafricaine, promouvoir la paix, partager cette culture avec le monde entier et envoyer un message à la jeunesse africaine qu’il faut innover » poursuit-il.

Un premier jeu sorti en février 2018

Pour y parvenir, Tenddy Kossoko a lancé, le 17 février dernier, sa première création : « Kissoro Tribal Game« .

Ce jeu sur smartphone met en avant le Kissoro. « Le Kissoro est l’un des plus vieux jeux au monde (..) que l’on retrouve sous diverses variantes dans tous les pays africains, en Asie au Moyen-Orient et dans les Caraïbes » précise le Toulousain.

Entre réflexion et stratégie, le but est de compter et de capturer des cailloux, des graines ou des coquillages dans des coupelles. Dans la version toulousaine, les joueurs s’affrontent pour la conquête d’un royaume.

Un mois après sa sortie sur les plateformes mobiles, « Kissoro Tribal Game » compte plus de 5000 téléchargements. A court terme, le concepteur vise la barre du million. En attendant, son jeu vidéo cartonne en Afrique. En mai 2017, il remporte le Tongolo Awards qui récompense les artistes centrafricains et obtient dans la foulé, le soutien financier du CROUS de Toulouse.

D’autres jeux en préparation

« L’Afrique regorge de beaucoup de jeux ludiques » rappelle le créateur.

Teddy Kossoko s’apprête à commencer le projet « Les aventures de l’inspecteur Guimonwara », un jeu policier 100% africain. Le scénario est en cours de rédaction.

Parallèlement, l’informaticien écrit « La légende de Mulu ». Il s’agit d’un « jeu d’action aventure qui met en valeur une petite fille africaine qui va sauver son village d’une confrérie de sorciers« .

En attendant d’y jouer, vous pouvez tester « Kissoro Tribal Game » sur kissoro-tribal-game.com

Julien Leroy

27 Mar

Toulouse : Fin de l’aventure pour CitizenFarm et son aquarium-potager intelligent

Fin de l’aventure pour la start-up toulousaine Citizenfarm. Son fondateur, Pierre Osswald a annoncé ce lundi 26 mars, la liquidation judiciaire de son projet de ferme urbaine. Créée il y a 4 ans, la jeune pousse était l’une des pionnières françaises de l’aquaponie.

© Citizenfarm

« Citizenfarm, c’est fini… » annonce ce lundi 26 mars, le fondateur de la start-up toulousaine spécialisée dans l’aquaponie.

Dans un message publié sur son compte Linkedin, Pierre Osswald explique : « Après 5 années de travail passionné, Citizenfarm c’est malheureusement fini. Une gamme de 4 produits, près de 6000 clients particuliers, 7 fermes aquaponiques en France, quelques grandes enseignes, des partenaires prestigieux, mais nous avons décidé de demander le placement en liquidation judiciaire de Citizenfarm le 20 mars dernier« .

Contacté par téléphone, Pierre Osswald ne souhaite pas en dire davantage. Il se laisse quelques semaines pour organiser et analyser la fin de son projet.

Pour le moment, l’entrepreneur veut remercier ceux qui l’on soutenu. « Surtout merci, à vous tous, clients, partenaires, fournisseurs, car grâce à vous, nous avons essayé d’accomplir un idéal de société : une société dans laquelle la consommation serait différente » écrit-il.

Créée en 2014, CitizenFarm était l’un des pionniers de l’aquaponie en France. Cette technique permet de cultiver des fruits et légumes avec son… élevage de poissons. Le système est écologique, auto-suffisant et sans engrais chimique. La société toulousaine avait ainsi conçue « Ozarium » un aquarium-potager intelligent.

Malgré des débuts prometteurs (6000 aquariums vendus), un prix GreenTech remis par le ministère de la transition écologique, CitizenFarm n’est pas parvenu à pérenniser son activité.

Au-de-là la réalité économique, Pierre Osswald espère surtout avoir « essayé d’accomplir un idéal de société : une société dans laquelle la consommation serait différente. Et en ce sens, nous n’avons pas échoué, car nous sommes sûrs que le travail que nous avons mené (..) ont laissé des traces et que certains d’entres vous ont pu changer un peu leurs habitudes« . 

« Alors, Oui c’est difficile, mais putain, ça vaut vraiment le coup ! » conclu-t-il sur Linkedin

>> Le projet CitizenFarm (par France 3 Toulouse) :

Julien Leroy

24 Mar

Wizzili : une startup toulousaine imagine un « Google Home » pour gérer la vie de famille

Concilier vie professionnelle, enfants, courses, activités… ce n’est pas toujours facile. Un Toulousain a eu l’idée de créer Wizzili, une enceinte connecté qui permet de rappeler un rendez-vous, conserver un message vocal ou gérer la liste des courses. La commercialisation de ce « Google Home » familial est prévue pour noël 2018.

© Wizzili

Un objet connecté destiné à la fois aux parents et aux enfants. 

Si votre famille accumule les post-it sur la porte du frigo pour rappeler le match du foot ou pour informer que le paquet de céréales est vide, l’invention du Toulousain Grégoire Tyrou, va probablement soulager votre quotidien. 

Wizzilli est un assistant vocal intelligent. Il est comparable à « Google Home » ou à « Amazon Echo » mais destiné à faciliter la vie d’une famille.

L’objet connecté pourra ainsi gérer la liste des courses, rappeler les rendez-vous de chaque membre du foyer, conserver un message vocal laissé par le fiston et connaître le trafic sur la rocade.

Toutes les informations pourront être retransmisses vocalement ou partagées via une application mobile.

« Les contraintes du quotidien peuvent vite devenir pénibles à gérer au sein d’un foyer, en particulier lorsque chacun a un emploi du temps très chargé. Ces corvées finissent à la longue par nous empêcher de passer du temps sur ce qui compte vraiment : activités bien-être, temps privilégié avec les enfants, un peu de sport … Cet état de fait ne date pas d’hier et pourtant, il paraît presque étonnant qu’on n’ait toujours pas trouvé de moyen efficace pour alléger toutes ces contraintes. » explique le concepteur Grégoire Tyrou. 

Ce père de famille assure que son invention va permettre d’alléger la charge mentale des parents.

En attendant de le vérifier, Grégoire Tyrou finalise son invention. Après une présentation au CES de Las Vegas en janvier dernier, Wizzilli sera disponible pour les fêtes de Noël. Comptez 130 euros pour acquérir ce nouveau membre de la famille. Les pré-commandes sont ouvertes sur le site officiel.

> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – mars 2018  :

Julien Leroy

23 Mar

Airbus abandonne Word et Microsoft Office pour Google Suite

Les 133.000 salariés d’Airbus Group ne vont plus utiliser Word, Excel et les autres logiciels bureautiques de Microsoft Office. Le constructeur aéronautique vient d’opter pour la suite de Google.

© Joël Le Gall / MaxPPP

Bonne nouvelle pour Google mais la décision doit probablement être difficile à digérer pour Microsoft.

Dans une note interne diffusée il y a une semaine, le groupe aéronautique Airbus annonce qu’il abandonne Microsoft Office 365 (Word, Excel,…) pour basculer sous Google Suite. Cette gamme informatique comprend des logiciels pour créer des documents textes, des feuilles de calcul, des présentations et des enquêtes. 

Une petite révolution dans le quotidien des 133.000 salariés du constructeur. Le déploiement devrait prendre 18 mois.

« Nous avons besoin de technologies qui soutiennent activement nos nouvelles méthodes de travail, des outils numériques modernes qui nous permettent d’être pleinement collaboratifs, de travailler avec nos nombreuses équipes différentes, à travers les frontières et les fuseaux horaires, pour en faire réellement partie » explique le PDG d’Airbus Group, Tom Enders selon le site web britanique « The Register » qui a  pu consulter la note interne..

Depuis quelques années, Microsoft et Google se livrent une bataille mondiale des suites bureautiques.

Lancé en 2006, Google Suite (ex- Google Apps) gagne, peu à peu, du terrain dans les entreprises françaises. Un tiers d’entre elles a déjà imité Airbus, selon une étude du cabinet de Bitglass en 2016. Mais Microsoft Office 365 reste encore omniprésente dans les bureaux. 

Julien Leroy