28 Juin

IoT : la startup toulousaine ffly4u boucle une levée de fonds de 1,2 million d’euros

© ffly4u

Les starts-up de Toulouse multiplient les levées de fonds cette semaine. Après EyeLights, c’est au tour de la jeune pousse ffly4u d’annoncer, ce jeudi 28 juin, un tour de table de 1,2 million d’euros.

Une augmentation de capital souscrite auprès d’IRDInov de la Bpi France, d’ALSO (Business Angel) et de la plateforme de financement participatif WiSEED.

Cette deuxième levée de fonds va permettre à la startup toulousaine de développer ses applications et poursuivre son déploiement en Europe.

Installé à la pépinière de Montaudran, ffly4u est le spécialiste français dans le suivi des marchandises et des produits (les actifs industriels).

Concrètement, la jeune pousse est capable de suivre un bien entre le fournisseur et son client, grâce à des boîtiers connectés et intelligents. Ces derniers permettent ainsi de géolocaliser une marchandise, d’informer sur la température d’un produit pharmaceutique ou de signaler lorsque le rouleau de câble sera bientôt terminé. Le réseau fonctionne via Sigfox.

« Les marchandises sont silencieuses. Nous leur donnons la voix » résume en quelques mots Olivier Pages, le CEO de ffly4u. Plus de 3000 boîtiers ont été commercialisés en 2017.

Les services IoT de la société toulousaine se décline un peu partout. De la logistique à l’aéronautique en passant par le transport. Les groupes Nexans (fabrication de câble), Orange, Arteris,… adoptent déjà l’innovation toulousaine.

Des négociations sont également en cours avec Airbus ou ATR. En attendant, ffly4u prépare un nouveau tour de table pour la « mi-­septembre 2018«  promet Olivier Pages

Julien Leroy

26 Juin

Levée de fonds de 2,5 millions d’euros pour la start-up toulousaine EyeLights et son casque de moto connecté

© EyeLights

A Toulouse, la startup EyeLights et son casque de moto connecté, annoncent ce mardi 26 juin, une levée de fonds de 2,5 millions d’euros. 

Un tour de table bouclé avec Breega Capital et le fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) géré par Bpifrance.

La pépite toulousaine va pourvoir ainsi attaquer le marché européen. Par ailleurs, elle compte passer de 12 à 20 salariés d’ici à la fin de l’année.

EyeLights veut révolutionner la conduite des motards grâce à son casque connecté avec GPS intégré

Situé sur l’angle droit du casque, le petit écran est à peine visible. Vitesse, guidage GPS, état du trafic, les données sont retranscrites directement dans le champ de vision du motard. Le système est semblable au casque des pilotes d’avions de chasse.

Le dispositif a déjà séduit 1000 clients.

>> Reportage de France 3 Toulouse – Mai 2018

Julien Leroy

 

25 Juin

Start-up : At Home cherche des (grands) locaux pour construire son nouveau siège social

Exclusif. L’une des plus grandes communautés de startups toulousaines veut construire un nouveau siège social dans le centre-ville pour rassembler ses 250 collaborateurs. Le projet de s’installer dans l’immeuble Croix-Baragnon n’a pas pu se concrétiser. At home cherche d’urgence un bâtiment de 3000 m².

© At Home

At Home souhaite construire un nouveau siège social. 

Pour le moment, l’accélérateur accueille une trentaine de startup et 250 personnes sur 3 sites toulousains : les bureaux historiques prés d’Esquirol, le local public rue Marchand et la dernière collocation située rue du Languedoc en face du marché des Carmes. 

At home cherche ainsi un bâtiment entre 2000 et 4000 m² « pouvant rassembler tous ses membres au centre de Toulouse » précise  Arnaud Thersiquel, CEO d’At Home

Le concept est d’offrir « ainsi à la ville, un ensemble iconique constitué de plus de 300 places en bureaux partagés, d’un espace de conférence ouvert au public, de 8 chambres à disposition des entrepreneurs (coliving), et d’un espace restauration-bar ouvert aux citoyens (colunching) » détaille son responsable.

L’autre objectif est d’assurer la croissance de la structure. En 3 ans d’existence, la structure est passé de 5 à 40 sociétés hébergées. 

La piste (perdue) de la rue Croix-Baragnon

« Après de nombreux échanges avec les services de la ville de Toulouse, At Home a vu dans l’immeuble du 24 rue Croix-Baragnon un bien correspondant absolument à ses
besoins immobiliers urgents » raconte Arnaud Thersiquel.

En effet, la marie a décidé de revendre le centre culturel Croix-Baragnon et ses 2450 m². En mars 2018, 18 repreneurs dont At Home, présentent une offre de rachat pour convertir ce lieux emblématique de la culture toulousaine.

Mais voilà, le projet d’At home n’est pas retenu parmi les 3 finalistes. L’achat final est remporté par le groupe Carle qui déboursera 7,3 millions d’euros pour sa « Maison de l’architecture » (Cf. la délibération du conseil municipal du 15 juin 2018).

Une décision amère pour Arnaud Thersiquel : « une politique de risque mesuré semble être clairement appliquée par les décideurs locaux au détriment de l’emploi, de l’innovation et de la créativité des jeunes entreprises« .

« Aujourd’hui, At Home est confronté à un plafond de verre dans son développement immobilier et cela pose pas mal de questions comme la place de la scène toulousaine au niveau national, la croissance de futures pépites dans notre ville,… » poursuit-il.

Une prochaine réunion avec la mairie

Arnaud Thersiquel espère désormais un geste de la mairie. « Une réunion a d’ailleurs été proposée en urgence par Jean-Luc Moudenc afin de rassembler tous les moyens à disposition autour de la jeune communauté » assure-t-il. La rencontre est prévu pour début juillet « et doit déboucher sur la prospection de lieux propices à ses besoins« .

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. L’idée est de permettre aux jeunes entrepreneurs « d’externaliser l’immobilier » rappelle Arnaud Thersiquel, responsable d’At Home. La structure propose également un accompagnement pour développer son activité.

Avec des bureaux à Toulouse et Paris, la structure accueille au total 40 entreprises dont Liberty Rider, Noova, Yestudent, SchoolMouv, Catspad et Demooz. 

Julien Leroy

23 Juin

Les pompiers de Toulouse se déshabillent et font le buzz sur Facebook

A Toulouse, les pompiers enlèvent (souvent) le haut pour promouvoir leur événement. Les soldats du feu de la caserne de Lougnon viennent de publier une vidéo très sexy pour attirer le public au bal du 13 juillet. Buzz assuré.

© Capture écran du teaser des Sapeurs Pompiers Toulouse Lougnon

Les pompiers de Toulouse aiment faire tomber le haut pour la bonne cause ou pour le plaisir des yeux…

Afin de promouvoir le traditionnel bal des sapeurs-pompiers de la fête nationale, la caserne de Lougnon vient de publier un teaser 100% sexy. 

On voit les soldats du feu torse nu, en train de se préparer ou d’effectuer leur entraînement sur les barres de traction.

Postée le 17 juin dernier, la vidéo a été visionnée plus de 20.000 en l’espace d’une semaine. Reste à voir si cela attire le public. Réponse le 13 juillet sur les Allées Paul Sabatier.

En janvier 2018, les pompiers de Vion s’était également déshabillés pour un calendrier au profit des enfants hospitalisés. Et en 2017, ils avaient fait le buzz avec un strip tease lors du bal du 14 juillet. 

>> Teaser sexy des pompiers de Toulouse pour le bal du 13 juillet 2018 : 

22 Juin

Insolite : Quand une start-up toulousaine propose d’aider Emmanuel Macron à entretenir sa (future) piscine de Brégançon

Belle opération de communication pour la startup toulousaine « Flipr ». Ce 21 juin sur Twitter, la jeune pousse a proposé ses services au président de la république pour sa future piscine du Fort de Brégançon. En pleine polémique sur le projet, le tweet fait le buzz.

© Flipr

Utiliser l’actualité pour faire parler de soi. Un principe de base dans un plan de communication. La startup « Flipr », basée à l’IoT Valley de Labège près de Toulouse, vient de l’appliquer à la lettre.

Dans un tweet posté ce jeudi 21 juin, la jeune pousse propose d’aider Emmanuel Macron à entretenir sa future piscine du Fort de Brégançon.

En effet, Flipr a développé un objet connecté pour les piscines. En forme de dauphin, l’appareil analyse en permanence différents paramètres, comme le PH, la température et le chlore de l’eau. Toutes les données et les recommandations d’entretien s’affichent alors sur le smartphone du propriétaire.


Une innovation d’Occitanie qui pourrait être (très) utile au président de la république.

Le couple présidentielle souhaite construire une piscine hors sol dans le fort de Bregançon dans le Var. Il s’agit du lieu de villégiature des chefs de l’État. Mais le projet fait polémique sur les réseaux sociaux et au sein de la classe politique. 

C’est pourquoi le tweet insolite de la startup toulousain fait le buzz. En attendant, une éventuelle réponse du président de la République…

Julien Leroy

 

19 Juin

Adopte ma tomate, un site de rencontre pour les… amoureux du jardinage

Née à Toulouse, la startup « Adopte ma tomate » veut être le Airbnb des jardins. La plateforme met en relation les propriétaires avec les mains vertes en manque d’espace.

© Adopte ma tomate

Adopte ma tomate est un site de rencontre pour les… amoureux du jardinage.

Née à Toulouse en novembre 2017, la plateforme met en relation les propriétaires de jardins avec les mains vertes en manque d’espace.

« Adopte ma tomate facilite le co-jardinage urbain par la mise en relation entre les propriétaires de jardins qui n’ont pas le temps ou ne peuvent plus s’en occuper et les personnes qui souhaitent jardiner mais n’ont pas de jardin » explique Octavia Ivan, la fondatrice. 

Ainsi, les jardiniers amateurs peuvent trouver un carré de terre près de chez eux, qu’il soit potager, fleuri ou fruitier. Des ateliers (payants) sont également proposés à la communauté.

Parallèlement, ce « Airbnb » des jardins veut « re-végétaliser la ville » espère sa conceptrice. Elle souhaite également « Favoriser la production locale, le lien social (..) Et surtout collaborer à la préservation du savoir-faire des gestes du jardinage« . 

7 mois après son lancement, Adopte ma tomate revendique 300 passionnés et une dizaine de jardins entretenue dans la ville rose.

Aujourd’hui, la jeune pousse lance une campagne de financement participatif pour développer son idée.

Elle aimerait également décliner le concept dans les entreprises. Des contacts sont d’ailleurs en cours. Ce modèle économique BtoB devrait permettre d’assurer l’avenir de la start-up. En attendant, la mise en relation des jardiniers amateurs se fait gratuitement. L’application est seulement payante pour les propriétaires.

Imaginé par une jeune roumaine

Adopte ma tomate a été imaginé par Octavia Ivan.

Arrivée sur la ville rose, la jeune roumaine de 35 ans cherchait à cultiver ses propres légumes.

« J’ai grandi à la campagne et je passais mes vacances d’été dans le jardin de mes parents. Une fois à Toulouse une question m’est venue : pourquoi ne pas jardiner chez un de mes voisins ? J’ai découvert que je n’étais pas la seule à me poser cette question et c’est comme ça qu’Adopte ma tomate est née explique l’entrepreneuse. 

L’idée s’est concrétisée en juin 2017 lors de la première édition de Wo’Mixcity. Ce hackathon, organisé par les Digital Girls, veut favoriser la mixité dans le secteur de l’innovation. Adopte ma tomate a décroché la seconde place avant d’intégrer l’accélérateur toulousain Momentum. Le projet continue de pousser. 

>>> Plus d’info sur www.adoptematomate.com

Julien Leroy

17 Juin

Toulouse accueille (une nouvelle fois) un sommet national de startup

Après Futurapolis, Emtech, la Mêlée numérique ou Innovation Day, Toulouse accueille ce lundi 18 juin, le sommet des start-up. Un rendez-vous organisé par les magazines Challenges et Sciences et Avenir. Le secrétaire d’État chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, clôturera la journée.

© Challenges

Toulouse est l’une des capitales françaises du numérique. Après Futurapolis, Emtech, la Mêlée numérique ou Innovation Day, le sommet des start-up se tient ce lundi 18 juin à l’hôtel de région.

« Pionnière de la French Tech, la région Occitanie vit au rythme de son écosystème foisonnant, porté par ses incubateurs de start-up et ses champions planétaires, comme Sigfox, acteur incontournable de l’Internet des objets » précise les organisateurs.

Ce nouveau rendez-vous toulousain est en réalité, l’édition régionale du colloque du même nom, organisé depuis 3 ans à Paris, par les magazines Challenges et Sciences et Avenir. 

Ce sommet des start-up, est l’occasion de « dresser les perspectives de l’économie numérique dans l’Hexagone » et de multiplier les passerelles entre grands groupes, jeunes pousses et investisseurs.

Organisée avec le soutien du conseil régional d’Occitanie, la journée rassemblera des acteurs du numérique local et des personnalités de l’innovation. Rachel Delacour (co-présidente de France Digitale), Ludovic Le Moan (fondateur de Sigfox), Bibop Gresta (co-fondateur du programme Hyperloop),… sont parmi les invités de marque.

Le colloque sera clôturé par un discours du secrétaire d’État chargé du numérique. C’est la deuxième visite de Mounir Mahjoubi à Toulouse en l’espace de 6 mois

Les médias du numérique aiment Toulouse

Ce rendez-vous ressemble à Futurapolis Toulouse ou à Emtech France (qui se tient dans la ville rose depuis 3 ans). Tous ces salons professionnels ont la particularité d’être organisés par des médias.

Futurapolis est une initiative du Point. Et Emtech France est l’événement du MIT Technology Review, le plus ancien magazine de technologie du monde publié par le célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Qui sera le prochain à venir dans la capitale d’Occitanie ? 

>> Plus d’info sur le sommet des startup de Toulouse 2018 : cliquez ici

Julien Leroy

12 Juin

La French Tech invite les start-up de Toulouse à conquérir les USA et Israël

La French Tech Toulouse propose aux jeunes entrepreneurs, deux missions à l’international. L’objectif est de se faire connaître hors de la ville rose et favoriser le contact avec des donneurs d’ordre étrangers.

© Christophe Morin / MaxPPP

Participer au salon DLD de Tel Aviv

Le premier appel propose de participer au DLD Innovation Festival à Tel Aviv, du 5 au 7 septembre 2018.

Depuis 2010, ce salon professionnel est le grand rendez-vous annuel de l’écosystème numérique israélien. « C’est le 2e écosystème parmi les plus favorables aux start-up dans le monde, juste derrière la Silicon Valley » assure Philippe Coste, le directeur Délégué French Tech Toulouse.

Inscription avant le 22 juin en cliquant ici

Partir dans un incubateur d’Atlanta

Pour la 3e année consécutive, l’opération d’échange de startups entre Toulouse et Atlanta est renouvelée.

Du 14 au 20 octobre, les jeunes pousses de la ville rose pourront partir dans 3 incubateurs de la métropole américaine : ATDC, The Garage et Sandbox ATL.

Les candidats intéressés doivent s’inscrire d’ici le 22 juin sur cliquant ici

Lancé en novembre 2013, le programme « French tech » a pour objectif de « construire un grand mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises » explique le ministère à l’économie numérique.

Toulouse a obtenu le label en novembre 2014 et reste aujourd’hui la troisième région française dans l’industrie numérique avec 38 000 emplois, 3000 entreprises et plus de 2600 chercheurs.

Julien Leroy

04 Juin

L’application qui évite les PV de stationnement, va débarquer à Toulouse

« cPark » est une application qui permet d’éviter les amendes de parking en signalant le passage des agents de contrôle. Développée en Belgique, elle vient de débarquer à Paris avant un déploiement à Toulouse en septembre. La polémique est déjà lancée.

© MAXPPP

« En finir avec les amendes de parking » est le slogan prometteur de cPark, une application née en Belgique. 

Le service mobile repose sur une communauté d’automobilistes qui signale le passage des agents de contrôle et les voitures-radar. Une entraide qui permet d’éviter (au maximum) un PV de stationnement. cPark va jusqu’à alerter le conducteur si un agent de stationnement est repéré près de sa voiture.

Arrivée à Paris au début du mois de juin, l’application fait (déjà) un carton. « Plus de 20.000 téléchargements en l’espace de 3 jours » assure Hadrien Crespin, le fondateur de cPark.

Il est vrai que le stationnement est devenue problématique pour les conducteurs français depuis la forte hausse des tarifs de PV en janvier 2018.

Arrive sur Toulouse

cPark va être déployer dans 3 autres villes françaises : Marseille, Lyon et Toulouse.

L’arrivée dans la ville rose est programmée « d’ici la fin de l’été » me confie Hadrien Crespin. Le temps de constituer une communauté d’utilisateurs

Une application qui fait polémique

Signaler un contrôle pour éviter le PV. Le service fait forcement polémique même si cela reste légal.

Mais à Paris, la mairie accuse les concepteurs de vouloir « détourner les règles ».

Exemple avec ce reportage de nos confrères de France 2 :

Julien Leroy

30 Mai

IoT : la startup toulousaine Rubix lève 2 millions d’euros

Spécialisée dans les objets connectés pour le suivi des nuisances (gaz, odeurs, bruit, particules, lumière, …), la jeune pousse toulousaine « Rubix » vient de boucler sa première levée de fonds.

© France 3 Occitanie

Fondée en 2016 à Toulouse, la startup Rubix annonce, ce mercredi 30 mai, une levée de fonds de 2 millions d’euros.

Une tour de table bouclé avec deux investisseurs institutionnels : Evolem Start (basé à Lyon) et CPG (Aix-en-Provence). Ils sont également accompagnés de plusieurs Business Angels et de Bpifrance.

C’est la première levée de fonds de la jeune pousse qui espère ainsi accélérer sa croissance.

Rubix développe des objets connectés pour le suivi des nuisances (gaz, odeurs, bruit, particules, lumière, …). Une gamme de capteurs miniaturisés qui permettent d’analyser et d’identifier les sources de nuisances pouvant affecter un bureau, une salle ou une rue.

Ainsi, elle commercialise le « Rubix Pod ». Il s’agit d’un boitier connecté mesurant la qualité de l’air et des nuisances sonores. Une innovation qui intéresse déjà la ville de Los Angeles aux Etats-Unis. Elle cherche à identifier les bruits et notamment les tirs d’armes à feu. Rubix sait reconnaître jusqu’à 67 armes différentes.

Créée par Jean-Christophe Mifsud, Rubix compte 10 salariés et ambitionne de doubler ses effectifs en 2018.

Julien Leroy