25 Mar

Toulouse : lancement de « Jobs & Chefs », un LinkedIn de la cuisine

La Foodtech française compte un nouveau venu : Jobs & Chefs. Née à Toulouse, la start-up lance une plateforme pour mettre en relation les restaurateurs, le personnel de cuisine et les étudiants d’écoles hôtelières. L’idée est de faciliter le recrutement et l’insertion professionnelle.

Hélène et Clément Galais, fondateurs de Jobs & Chefs / © Jobs & Chefs

La réouverture des restaurants et les bars dans les prochains mois s’annonce complexe. De nombreux établissements risquent d’avoir des difficultés à recruter dans un secteur d’activité déjà conditionné par un turnover naturellement élevé.

C’est dans ce contexte économique historique que Jobs & Chefs a lancé ce mardi 23 mars 2021, la première plateforme digitale consacrée au recrutement et à l’insertion des professionnels de la cuisine.

« Au-delà de la simple mise en relation, Jobs & Chefs crée un réel écosystème réunissant, sur une même plateforme, les restaurants recruteurs mais également les écoles hôtelières, vivier de toute la profession » complète Hélène Gallais, co-fondatrice de Jobs & Chefs.

L’idée est de créer ainsi un « LinkedIn » de la cuisine.

« En tant qu’outil collaboratif, la plateforme anticipe la validation des expériences et la certification des diplômes des candidats. Elle propose également un mode de sélection en entonnoir, facilitant la détection des profils les plus adaptés. Gratuit pour les cuisiniers et les étudiants d’école hôtelière, Jobs & Chefs les accompagne dès leur sortie d’école jusqu’à l’insertion professionnelle et tout au long de leur carrière » poursuit la conceptrice.

Du côté des restaurateurs, l’innovation toulousaine leur offre la « garantie d’un recrutement simple, rapide et sécurisé« . La plateforme est gratuite pour eux jusqu’au 15 juin 2021.

Jobs & Chefs est également une aventure familiale. La start-up a été imaginée par deux Toulousains : Hélène Gallais et son frère Clément. A 30 ans, la sœur est diplômée d’école de commerce et compte plusieurs années d’expérience dans la communication. Lui est chef cuisinier à domicile de 27 ans. Après fait l’école hôtelière de Saint-Chély-d’Apcher, il a notamment travaillé chez Michel Sarran.

>> Plus d’info sur https://www.jobsandchefs.com/

Julien Leroy

 

08 Mar

Lancement du premier prix « Femmes de Food » à Toulouse

Sophie Franco, Estelle Elias et Elodie Pages, fondatrices de ce prix unique à Toulouse / © Food Locale

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, 3 Toulousaines lancent la première édition du prix « Femmes de Food ». Le concours est destiné à toutes les entrepreneuses de la ville rose impliquées dans le domaine de l’alimentation.

« L’objectif est de mettre en lumière celles qui entreprennent dans le secteur de l’alimentation : productrices, commerçantes, restauratrices, brasseurs, traiteurs… » précisent les fondatrices.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 28 mars 2021.

« Le jury va évaluer leur parcours, la qualité de leur projet et leur engagement en faveur d’une alimentation plus responsable » détaille Estelle Elias, l’une des 3 organisatrices.

Composé de 6 expertes de l’alimentation (avec notamment Noémie Honiat, championne de France du dessert et Maguelone Pontier, directrice générale du Grand Marché MIN de Toulouse), le jury dévoilera la lauréate le 30 avril prochain. Une seconde sera élue par le grand public qui pourra voter à partir du 12 avril.

Dernière cette initiative se trouvent trois Toulousaines : Sophie Franco, Estelle Elias et Elodie Pages. Les deux premières ont fondé « La Food Locale », une agence de communication spécialisée dans le secteur de l’alimentation. La troisième est la blogueuse culinaire de www.hello-toulouse.fr.

« Nous avons hâte de dévoiler le nom des deux gagnantes, mais plus encore, nous avons à cœur de valoriser le travail de chacune d’entre elles afin de dessiner un avenir plus gourmand, plus égalitaire et plus responsable pour notre région » conclut Elodie Pages.

Inscription et info sur https://femmesdefood.fr/

Julien Leroy

04 Fév

A Toulouse, le défi #Takeawaychallenge envahit les réseaux sociaux

© Rodolphe Lafarge

Voici (enfin) un défi sur les réseaux sociaux qui réveille nos papilles.

Le #Takeawaychallenge invite les chefs cuisiniers à créer des plats de street-food à partir d’un thème hebdomadaire (canard, bord de mer,…). Chaque création est ensuite photographiée sur les réseaux sociaux et proposée à la vente à emporter.

Le principe a été imaginé par le Toulousain Rodolphe Lafarge (alias rodnroll), bloggeur culinaire et amoureux de cette cuisine de rue.

« Ce challenge est venue de la volonté de pousser les restaurants à se mettre au street-food lors des repas du midi » explique Rodolphe Lafarge

Lancé durant le deuxième confinement en novembre 2020, le challenge a repris du service à la mi-janvier. Aujourd’hui, plus de 750 photos ont envahit les réseaux sociaux misent en ligne par des dizaines de chefs cuisiniers . « Entre 15 et 30 chefs participent au défi de la semaine » poursuit Rodolphe Lafarge.

Parmi eux, des grands noms de la gastronomie Toulousaine : Yannick Delpech (Des roses et des Orties), Yann Ghazal du Bident, Solides,…

Ce challenge offre également aux restaurants un bon moyen de continuer à exister malgré la crise sanitaire.

Face à cet engouement, Rodolphe Lafarge veut désormais créer un festival du street-food.

En attendant, vous pouvez admirer (et déguster) les défis culinaires de nos chefs sur Twitter, Facebook ou Instagram.

Julien Leroy

12 Oct

Sigfox va connecter les huiles usagées de plus de 25 000 restaurants en France

Le réseau 0G de Sigfox s’apprête à connecter les points de collecte d’Allo à l’huile, spécialiste français du recyclage des huiles alimentaires. Au total, 25 000 restaurants vont être reliés afin d’optimiser le ramassage de ces déchets.

© Allo à l’huile

Soulagement pour le Toulousain Sigfox. Après une rentrée mouvementée sur le plan social, le leader mondial des réseaux IoT compte un nouveau client depuis ce mardi 6 octobre. L’entreprise de Labège signe un contrat avec « Allo à l’huile », spécialiste de la collecte d’huiles alimentaires usagées (HAU).

Depuis 30 ans, cette société d’Essonne assure le recyclage de ces déchets de cuisine auprès de 25 000 restaurants français. Elle les transforme ensuite en bio-carburant pour les moteurs Diesels.

En s’appuyant sur le réseau 0G de Sigfox, Allo à l’huile cherche à optimiser son circuit de collecte afin de réduire les kilomètres parcourus et son emprunte carbone.

« Nous avions besoin de connaître le niveau des cuves de nos clients pour pouvoir anticiper leurs besoins et optimiser les collectes de façon à ce que nos collaborateurs interviennent au moment opportun. Par le passé, nous intervenions à l’aveugle, et très souvent avant que le client n’ait atteint son niveau de remplissage optimal. La rencontre avec Sigfox et l’installation de solutions IoT dans les cuves d’HAU nous a permis de répondre à ce besoin essentiel, améliorant dans un même temps notre service client, avec 20% de déplacement en moins, ainsi que des coûts réduits pour nos clients équipés de notre solution globale connectée » explique Wilfried Martin, président d’Allo à l’huile.

Un premier test sur 300 cuisines, dont plusieurs grandes enseignes de la restauration, a été mené ces derniers mois. Le dispositif va désormais être étendu sur l’ensemble du territoire.

« Nous sommes fiers de pouvoir travailler avec des sociétés comme Allo à l’huile qui contribuent, au quotidien, à réduire leur impact sur l’environnement. C’est également un objectif très important pour Sigfox et nos solutions IoT, ainsi que notre réseau 0G, nous permettent de nous en rapprocher un peu plus chaque jour » précise Patrick Cason, directeur général de Sigfox France.

Allo à l’huile et Sigfox réfléchissent déjà à une prochaine étape en connectant les fûts de stockage.

Depuis 2010, Sigfox tisse sa toile mondiale d’objets connectés. Grâce à son réseau « 0G » à bas coût et basse consommation, l’entreprise toulousaine couvre aujourd’hui 72 pays, 16,3 millions d’objets IoT et 1,3 milliard de personnes.

Fondée à Labège par Ludovic Le Moan et Christophe Fourtet, la société est basée en France et possède également des bureaux à Madrid, Munich, Boston, Dallas, Dubaï, Singapour, Sao Paulo et Tokyo.

Julien Leroy

13 Mar

Pause déjeuner : Midi O’resto, une application (toulousaine) pour connaître le menu du jour des restaurants

Où manger ce midi ? quel est le menu du jour du bistro au coin de la rue ? En quelques clics, « Midi o’resto » permet de connaître le menu du jour des restaurants situés autour de son bureau ou à proximité. Créée à Toulouse, l’application vient de réaliser une levée de fonds 1 million d’euros.

© ROMAIN LAFABREGUE / AFP

« Fini le temps où il fallait être assis à une table de restaurant pour connaître le menu du jour » commence Joël Khanano, le concepteur de Midi O’Resto.

Lancée en novembre 2018, son application Midi O’Resto propose les menus du jour des restaurants situés à proximité. Il est également possible de chercher par ville ou par établissement.

Une innovation simple et très utile qui s’adresse avant tout aux travailleurs. 76% des Français déjeunent, au moins une fois par semaine, au restaurant, selon une étude d’Ideal Meal menée en 2016. La France est même championne d’Europe dans ce domaine. Nous passons plus de 45 minutes à manger avec nos collègues.

Du côté des restaurateurs, le repas du midi représente également une part considérable du chiffre d’affaire. « Le menu du jour le midi, c’est 80 % du chiffre d’affaire d’un restaurant » assure le fondateur de Midi O’Resto.

Entièrement gratuite pour les utilisateurs, l’application est payante pour le restaurateur (29,90 €/mois). Ce dernier gère ensuite la saisie du menu du jour et les informations pratiques de son établissement.

Après 4 mois de commercialisation, Midi O’Resto revendique plus de 3200 mangeurs et 80 restaurants à Toulouse et Cahors.

« Nous allons accélérer notre déploiement avec nos commerciaux » précise Joël Khanano qui prévoit de débarquer dans plusieurs grandes villes de France dont Paris. Parallèlement, il va lancer dans une semaine, un module de réservation.

A 32 ans, Joël Khanano est un ancien directeur informatique. Mais en 2015, le Toulousain démissionne pour lancer sa start-up et échanger avec les restaurateurs. « Certains m’ont même dit qu »il avait eu l’idée de cette application« .

Après une première levée de fonds de 400.000 euros fin 218, Midi O’Resto vient de boucler une second tour de table d’un million d’euro. Si les restaurants adoptent l’application, cette nouvelle startup toulousaine va cartonner.

Cependant, Midi O’Resto n’est pas le seul sur ce secteur. Basée à Annecy (Haute-Savoie), « Menu Du Jour » propose déjà des bons plans et des menus du jour à proximité. Lancée en 2016, l’application revendique 120 000 utilisateurs et 18 000 restaurants dans toute la France.

>>> Pour télécharger Midi O’Resto : www.midioresto.com

Julien Leroy

05 Fév

En Occitanie, la startup Lunchr lève 30 millions d’euros

© Lunchr

Basée à Montpellier, Lunchr annonce, ce mardi 5 février, une levée de fonds de 30 millions d’euros. Seulement 8 mois après un premier tour de table de 11 millions d’euros.

Index Ventures est le principal participant de cette nouvelle levée de capital, accompagné par les investisseurs Daphni et Idinvest et Kima Ventures (le fonds de Xavier Niel)

Ce montant va aider Lunchr à se développer sur le nouveau marché national du titre-restaurant dématérialisé. La société commercialise notamment une carte Mastercard remplaçant le célèbre titres-déjeuner en papier. 

Depuis un an, la startup a connu une croissance rapide. Elle vise désormais 200.000 utilisateurs et plus 400 millions d’euros de volume d’affaires d’ici la fin de cette année. Elle compte également 60 salariés dans ses bureaux de Montpellier et de Paris.

Julien Leroy (avec l’AFP)

24 Mai

Uber lance à Toulouse son service de livraison de repas à domicile « UberEATS »

Après les VTC, Uber va proposer aux Toulousains de leur livrer des plats à domicile. Le lancement d’UberEats est prévu le 30 mai.

© UberEATS

© UberEATS

Uber se diversifie. L’entreprise américaine spécialiste du transport de particuliers en VTC, lancera à Toulouse, ce mardi 30 mai, son nouveau service : UberEATS. 

UberEATS est un service de livraison de repas à domicile. L’application permet de commander, en quelques clics, son plat favori parmi une sélection de restaurants. Le repas est livré « en moins de 30 minutes » promet Uber.

Le service est actuellement disponible dans plusieurs villes du monde et en France. Après un lancement à Paris (en mars 2016), Nantes, Bordeaux,… c’est au tour de Toulouse de bénéficier d’UberEATS.

En attendant les détails qui seront dévoilés la semaine prochaine, on peut se demander quel sera l’impact d’Uber dans ce secteur très concurrentiel ? Les start-up se succèdent depuis un an. Et Toulouse n’est pas épargné par le phénomène. La ville rose est déjà couverte par Deliveroo, AlloResto, Foodora,… 

Julien Leroy

 

24 Mar

Start-up : Privateaser, le « Airbnb » des bars et restaurants créé par un Montalbanais

Privateaser est une plateforme proposant de réserver et de privatiser, un café, une salle de location ou un restaurant pour une fête. Un « Airbnb » des bars qui connaît un beau succès à Paris et depuis peu à Bordeaux et Toulouse.

© Privateaser

© Privateaser

Vous devez organiser un repas entre collègues, un anniversaire ou une fête entre amis. Mais où trouver un lieu prêt à vous accueillir ?

C’est la question favorite de Privateaser. La plateforme propose de réserver et de privatiser, en quelques clics, un café, une brasserie, un restaurant ou une salle de locationA ce jour, 1200 établissements sont répertoriés à Paris, Bordeaux et Toulouse.

Le service (gratuit pour l’utilisateur) est destiné aux entreprises et aux particuliers.

Lancé en 2014 à Paris, Privateaser connaît un beau succès dans la capitale française. Et depuis novembre 2016, la start-up se décline à Bordeaux et à ToulouseUne partie de notre équipe est originaire du Sud-Ouest, donc pour nous Toulouse sonnait comme une évidence » expliquait Nicolas Furlani lors du lancement. D’autres villes sont prévues dont Lyon. 

Derrière ce « Airbnb » des bars, se trouve un jeune Montalbanais : Nicolas Furlani. Aprés des études à Montauban et Toulouse, il est diplômé de Centrale Paris. Avec deux camarades, Alexandre Paepegaey et Raphaël Kolme, ils montent la start-up.

Aujourd’hui, Privateaser a attiré 600.000 utilisateurs en seulement 3 ans d’existence. Avec un chiffre d’affaires (en 2015) de 6 millions d’euros, la jeune pousse a déjà bouclé deux levées de fonds : 300.000 euros en mars 2015 et 500.000 euros en février 2016. 

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Mars 2017 :


Privateaser, le « Airbnb » des bars et restaurants crée par un Montalbanais

Occitanie, première région française des « Airbnb » professionnels ?

Ce concept d’uberiser les services chez les professionnels ou chez les particuliers (Airbnb) via le numérique, est en vogue depuis plusieurs mois en France. 

Un secteur qui compte plusieurs startups précurseurs en Occitanie. Sur ce blog, nous vous avons déjà parlé, en exclusivité, de la jeune pousse gersoise EcoCar’s qui comble les heures creuses chez les garagistes. Idem chez les restaurateurs grâce à la plateforme toulousaine FrenchWork. Ou encore le « airbnb » des coiffeurs toulousains avec la start-up « Le Ciseaux.fr ». Une niche qui pourrait se développer dans les prochaines années.

Julien Leroy

28 Sep

[Mêlée numérique #3] Toulouse teste le restaurant connecté

A l’occasion de l’édition 2016 de la Mêlée numérique à Toulouse, votre blog vous fait découvrir les coulisses du plus grand rendez-vous de l’innovation en Occitanie. Pour ce troisième épisode, focus sur le restaurant connecté. Le concept est testé actuellement à Toulouse.

© MaxPPP

© MaxPPP

« Digitaliser le restaurant » me résument les concepteurs du projet devant leur stand-restaurant. « Restô est une solution tout-en-un qui vous aide à transformer votre restaurant en restaurant connecté » poursuivent-ils. Ils veulent se développer partout en France. Toulouse figure parmi les villes pilotes.

Concrètement, il s’agit d’une plateforme digital où le restaurateur peut gérer à la fois sa carte des menus, ses réseaux sociaux, son site web, sa caisse, ses commandes, ses livraisons à domicile,… « Un service à 360°C pour le restaurant » précise Franck Depaillat de chez Df Consultant en charge du développement du projet à Toulouse.

Conçue par la start-up Waps basée à Aix-en-Provence, la solution e-commerce veut ainsi aider les restaurateurs « à passer d’un modèle de bricolage à un modèle professionnel » explique Franck Depaillat. Notamment, sur la gestion de leur présence numérique. Le patron de restaurant doit aujourd’hui gérer simultanément ses réseaux sociaux et son site web. « Restô permet de faciliter ce travail pour plus de visibilité » complète Ronan Paul, co-dirigeant de Waps. 

Capture de l'application restö

Capture de l’application restö

Autre aspect : l’encaissement. « Une partie très importante » m’assure Arthur Arlet, fondateur de Duck me. Sa chaîne de restaurant rapide teste actuellement le projet à Toulouse. « Lorsqu’on crée un restaurant, il faut compter environ 15 000 euros pour s’équiper de 2/3 caisses et d’un back-office pour les données« . Or, la solution Restô permet de tout regrouper dans une seule application « en s’installant facilement sur un PC ou une tablette » poursuit-il. Une réduction de coût considérable pour les professionnels.

Et du côté des clients ?

Le restaurant connecté vise d’abord les restaurateurs mais les concepteurs espèrent que les usages pour les clients viendront par la suite. Le fait de numériser la gestion d’un restaurant pourrait créer et généraliser certains services digitales. Tel que la commande via son smartphone pour éviter la file d’attente,… « Aux restaurants de créer » conclu Franck Depaillat. A suivre…


>>> Plus d’info sur :
 www.bewaps.com

Julien Leroy

A lire également : 
Episode n°1 :Coup d’envoi de la Mêlée numérique 2016, le plus grand salon dédié au numerique en Occitanie change de formule
Episode n°2 : Que devient Kubb, l’ordinateur 100% toulousain ?

30 Sep

CoTable, le nouveau site toulousain pour manger chez l’habitant ou partager un repas entre amis

Partager un repas ou un verre avec des inconnus ou entre amis. C’est le but de CoTable, le premier site de social dining né à Toulouse.

© CoTable.fr

© CoTable.fr

Le « social dining » consiste à partager un repas ou un apéritif chez des particuliers ou avec des inconnus.

Un concept en vogue depuis quelques années mais aucun site spécialisé sur Toulouse n’existait. Un vide que veut combler CoTable lancé, le 15 septembre, par deux jeunes toulousains de 25 ans, Federico Cadrini et Pierre Georges. 

CoTable permet de connaître les repas chez l’habitant ou d’organiser un pique-nique avec des inconnus sur les quais de la Garonne. L’objectif est simple : faire des rencontres amicales. 

Federico Cadrini a eu l’idée du site web lors de son installation dans la ville rose en 2012. Comme de nombreux néo-toulousains, il a connu quelques difficultés à rencontrer des amis. Le webmaster italien et passionné de gastronomie, lance alors une première version de CoTable début 2015, en s’associant avec Pierre Georges, un ancien salarié de la restauration.

Option supplémentaire : gérer une soirée entre amis

CoTable.fr offre également la possibilité de gérer les repas privés entre amis. L’application liste, par exemple, ce que chaque convive doit apporter pour la soirée ou communique leur participation financière. Un outil qui peut éviter les prises de têtes.

Lancé le 15 septembre, le site CoTable.fr est entièrement gratuit. Une application mobile est en projet. Les fondateurs veulent également faire évoluer leur réseau social culinaire en organisant des repas conviviales contre une participation financière. Le social dining toulousain est en pleine renaissance.

Julien Leroy